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Alter Reality Chap.2 : Catastrophe p.2

Voici le chapitre 2 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les deux semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1

Plus j’avançais, plus je remarquais des anomalies. Bizarrement, les scènes de catastrophe devant moi n’avaient rien à voir avec les images d’archives illustrant le terrorisme. C’était trop gros. Il y avait des dégâts partout, mais trop désordonnés. Certains endroits étaient touchés, d’autre non. Ce qui n’était certainement pas la marque d’une bombe.

De même, il n’y avait aucune trace d’attaque à l’arme à feu. Juste des accidents de voiture, des lampadaires tordus, des poubelles éclatées. Certaines vitrines étaient comme neuves, alors que d’autres étaient brisées en mille morceaux, sans qu’aucun objet exposé ne soit volé. Le pire, c’était de voir certaines façades d’immeubles complètement effondrées, comme après un tremblement de terre.

Je repensais au propos de l’homme en uniforme. Je commençais à penser à deux théories.

Soit, il y avait vraiment eu une catastrophe naturelle. Soit, d’après la description de ces attaquants, des extraterrestres venaient tout juste de nous envahir.

À cette pensée, je souriais.

Des extraterrestres ! Vraiment ?

La folie commençait peut-être à me gagner. Il fallait absolument que je retrouve ma famille. J’espérais sincèrement que mon frère était encore en vie et qu’il avait pu se mettre à l’abri.

En voyant un panneau tenant en équilibre sur un pilier. J’en déduisis que je n’étais pas loin du magasin de jeux vidéo où mon frère devait être. Je continuai d’avancer, accélérant le pas.

Alors que je tournais au coin de la rue, je vis quelque chose d’horrible, tellement affreux que je reculai. Le gardien n’avait pas rêvé !

Juste devant moi se tenait une créature humanoïde. Ses doigts étaient aussi longs que des baguettes chinoises. Le plus surprenant, c’est qu’elle portait des vêtements. Sauf qu’ils étaient déchirés par endroits et maculés de sang.

À première vue, j’aurais pu croire à un extraterrestre, vu la forme de son crâne. Mais à sa démarche lente et maladroite, je le rangeais plutôt dans la catégorie des morts vivants.

La seule chose qui le différenciait de l’un ou de l’autre était son visage. Il n’en avait pas. En regardant avec plus d’attention, on voyait sur le devant du crâne deux grands appendices. Entre les deux se trouvait une petite rangée de minuscules membres.

On pouvait dire qu’il n’avait rien de charmant. Le pire était cette odeur nauséabonde. De toute ma vie, je n’avais jamais vu une telle créature. Je n’aurais même pas pu imaginer son existence.

La chose s’avança. Je reculais. J’aurais pu faire demi-tour et courir. Mais mon regard ne pouvait se détacher de cette créature. J’avais une peur bleue de la voir me bondir dessus. En la gardant dans mon champ de vision, je pouvais la surveiller.

L’idée aurait pu être bonne, si je n’avais pas mis les pieds dans des gravats. Maladroite comme je suis, il arriva la pire des choses. Je tombai, les fesses les premières, par terre.

La chose accéléra le pas comme attiré par ma détresse. J’avais envie de crier à l’aide. Mais aucun son ne sortit de ma bouche. Lorsque je vis une horde de ces choses apparaître. Ils émergeaient des bâtiments, des décombres, et même de dessous les voitures.

Ils n’avaient pas tous le même physique. Certains avaient même le torse ouvert, laissant apparents leurs côtes et leurs organes. La seule chose qui ne changeait pas était leurs têtes.

Au fur et à mesure, qu’ils avançaient, je me retrouvais encerclée. Paniquée et n’ayant aucune arme à disposition, je pris une grosse pierre. Bien décidée à m’en sortir, je la jetai de toutes mes forces sur la créature en face de moi.

C’est alors que la pierre rebondit, comme si elle avait percuté du caoutchouc. Étonnée, je vis mon arme retomber au sol sans faire un seul dégât. Je me rappelai subitement le coup de la matraque.

Ces choses ne pouvaient pas être combattues ! Étaient-elles invincibles ?

Ça expliquait pourquoi je n’avais croisé aucun survivant sur ma route. Étant sans défense, elles les avaient sûrement tous ingurgités.

Les monstres se rapprochèrent, il devait rester que quelques mètres entre eux et moi. Peu importe, où mon regard se posait, j’en voyais partout. Il était certain que j’allais être dévoré vivante.

J’allais mourir ! Vraiment mourir !

Comment faire pour m’en sortir ?

— MODE GAME ACTIVE !

Soudainement, j’entendis une voix robotique émanant de mon Altereur. Cette petite voix me fit reprendre mes esprits. Étant focalisé sur autre chose que la peur, je pus percevoir l’attaque sournoise d’un des monstres. Rapidement, je roulais sur le côté pour éviter un coup de griffe. Celui-ci m’égratigna le bras.

Par contre, je renversai au passage deux créatures me permettant ainsi de sortir de l’embuscade. De nouveau libre de me mouvoir, je me relevai.

Je respirai un grand coup pour reprendre mes esprits, quand d’autres de ces choses jaillirent de leur cachette.

— Mais combien sont-ils ?

D’un coup, quelque chose me revint en mémoire. Ces monstres, je les avais déjà vus quelque part.

Mais où ?

Tout en reculant, j’essayais de remettre mon cerveau en route.

Oui, j’en étais sûre. J’avais vu ces créatures, il y a longtemps de cela. Lors… Lors d’une commémoration.

Je regardai mon Altereur, et me souvins d’un vieil évènement d’élimination pour l’anniversaire d’une compagnie de jeux vidéo.

Oui ! Ces choses étaient des créatures venant d’un jeu. Ça expliquait pourquoi aucun élément venant du monde réel ne pouvait les toucher. Seul un objet matérialisé par un Altereur pouvait les blesser.

C’était tout bêtement des monstres venant d’un ancien jeu. Cette réflexion me fit sourire. Maintenant, je savais quoi faire pour me défendre.

Le seul hic était leur faculté à interagir avec le monde réel. Normalement, les monstres ou les personnages venant d’un jeu ne pouvaient pas blesser directement un humain. Cette attaque soudaine de monstres ou cette blessure qui avait marqué ma peau n’auraient jamais dû avoir lieu. Il y avait définitivement un problème…

Mais pour l’instant, ce n’était pas le sujet. Mon seul objectif était de sortir de là vivante.

Je regardai mon Altereur. Si l’on devait le décrire grossièrement, je dirais qu’il avait l’apparence d’une montre. Sauf qu’à la différence de celle-ci, il ne faisait pas que donner l’heure. Le cadran central était un écran tactile permettant de naviguer dans le menu holographique projeté juste au-dessus.

Tout autour du cadran se trouvaient diverses prises servant à connecter l’appareil à plusieurs supports. L’élément le plus important était la fente sur le côté qui permettait d’interchanger les cartouches de jeu.

Par chance, j’avais déjà une cartouche insérée à l’intérieur et elle était parfaitement adaptée pour combattre ces créatures. Sans attendre, j’appuyai sur le bouton d’activation via le menu.

— ACTIVATION DU JEU SHIRANUI

Aussitôt, une voix confirma mon choix. Mon Altereur transforma les informations du jeu en données de réalité virtuelle.

Ainsi deux oreilles de loup blanc apparurent sur ma chevelure blonde. Suivis d’une magnifique queue claire au bout noir, qui prit place en bas de mon dos. Dans mes mains se matérialisa un énorme pinceau, à la pointe tachée d’encre.

En voyant cet outil, on pourrait croire qu’il venait tout droit d’un jeu vidéo éducatif. Ce qui n’était pas vraiment le cas. Ce pinceau, aussi grossier soit-il, était une arme.

Par contre les autres accessoires visuels, la queue et les oreilles, étaient justes là pour faire joli. Un petit bonus que certains joueurs appréciaient. Il permettait de se différencier des autres et surtout de revêtir les éléments venant d’une licence qu’on affectionnait particulièrement.

Le pinceau bien en main, je dessinai dans les airs un trait horizontal sur le premier zombie que je vis. L’avantage de ce pouvoir était que je n’avais pas besoin d’être proche de la créature. Je pouvais l’attaquer de loin tant que je l’avais dans mon champ de vision.

Le dessin exécuté, il disparut rapidement, pour laisser place à un vif flash de lumière qui décapita la créature. Sans tête pour le guider, le corps tomba brusquement à terre.

Rassurée, je continuai de faire plusieurs traits dans les airs, démembrant mes ennemis par dizaine. Cette capacité semblable à la lame d’une épée m’était d’une grande aide.

Le chemin devant moi fut rapidement dégagé. Je me retournai pour combattre mes derniers poursuivants.

Cette fois, je tapotai plusieurs points noirs sur le corps de ces zombies. Sans surprise, de petites explosions se déclenchèrent sur leur chair, créant de larges trous.

Certains de ces monstres se retrouvèrent complètement en bouillie. D’autres n’avaient plus de jambes, mais ils s’en fichaient. Ils rampaient péniblement vers moi, tout en hurlant de douleur.

J’aurais presque eu pitié d’eux. Du moins s’ils n’avaient pas cherché à me dévorer, il y avait à peine une minute. Je terminai d’un coup de pinceau l’exécution de ces derniers monstres.

Essoufflée, je respirai difficilement, regardant le champ de bataille. Plus aucun ennemi ne se présenta. J’étais saine et sauve, mais épuisée.

Ça faisait un moment que je n’avais pas combattu en mode réalité augmentée. Je n’avais plus le temps pour ça à cause de mon travail. Ne parlons même pas du sport, qui aurait pu me maintenir en forme. Lui aussi avait déserté mon quotidien.

— Mode veil…

Je remarquai alors quelque chose. Normalement, lors d’un jeu de combat avec un Altereur, chaque joueur avait droit à une barre de vie. Celle-ci permettait de savoir lorsqu’on était hors jeu lors d’un combat contre des monstres ou d’autres joueurs.

Là. Cette fameuse barre n’était pas là.

J’avais beau n’avoir pas joué depuis des lustres, j’étais tout de même au courant des dernières nouveautés et celle-ci n’en faisait pas partie.

À croire que l’apparition de ces monstres et ce soudain changement d’interface étaient liés. Cette idée en tête, je regardai le manche de mon pinceau voyant alors une barre, imprimée dessus. Soulagé, je vis quelle était encore là.

Cette petite barre noire était tout simplement ici pour indiquer ma réserve d’encre. Ce même liquide, qui me permettait de peindre, donc d’attaquer. Plus de barre, plus de réserve.

Heureusement, contrairement à d’autres armes, ce réservoir d’encre se régénérait au fil du temps. Si je n’avais plus eu accès à cette indication, j’aurais eu un sacré handicap lors de mes prochains combats.

— Activation du mode veille.

— MODE VEILLE ENCLENCHÉ.

Comme je m’attendais encore à combattre, je mis tout simplement le mode jeu en sommeil. Je pourrais ainsi l’utiliser rapidement en cas d’attaque et ça consommerait moins de batteries. Même si, l’Altereur se rechargeait grâce au soleil.

Je cernais un peu plus la situation. Ces monstres étaient apparus pour x raisons. Mais ils n’étaient pas invincibles, du moins pour les joueurs.

Tout le monde avait un Altereur, seuls les gens déconnectés n’en avaient pas. Cependant, tous les utilisateurs ne se servaient pas du mode Gameur.

Ce qui expliquait pourquoi peu de personnes sortaient au grand jour. Bien sûr, il fallait aussi prendre en compte que cette vague de créatures avait attaqué par surprise, prenant tout le monde au dépourvu.

Mais, où était la police ? Les secours ?

Je secouai la tête pour évacuer toutes ces questions. Une seule importait plus que les autres.

Mon frère était-il vivant ?

C’était un joueur invétéré d’Altereur, peut-être… Oui peut-être avait-il eu une chance de survivre. Et ce n’était pas en restant planté là que je le saurais.

Cette fois, je me mis à courir dans ce labyrinthe de ruelles. Par moments, j’entendais des bruits suspects, distinguant des ombres dans les coins. Comme je ne voulais pas dépenser mon énergie dans une autre confrontation, je décidai de les contourner pour continuer ma route en toute sérénité.

Après plusieurs mètres, je vis au loin un énorme panneau à fond vert, avec écrit en jaune fluo « Fan gameur ». C’était sans aucun doute, le magasin de jeux vidéo que je cherchais.

Je remarquai que l’entrée n’était plus là, ni la vitrine. Le bâtiment s’était tout simplement écroulé sur lui-même.

Une énorme boule d’angoisse remonta au niveau de ma gorge.

Pitié. Pourvu que mon frère ne soit pas dedans. Qu’il ne soit pas mort !

— VICK ! VICK !

De plus en plus paniquée, je criai son nom. Je me fichais pas mal que d’autres monstres viennent m’attaquer. Puis, je me tus, tendant l’oreille. Mais, je n’entendis aucune réponse.

— Vick ! Réponds ! Vick !

À genoux, je me mis à déblayer les gravats, essayant d’atteindre la porte.

Je devais voir son corps de mes propres yeux… Si je ne le trouvais pas, peut-être… Peut-être qu’il était encore vie, quelque part.

J’avais beau retirer les pierres, des nouvelles apparaissaient juste en dessous. Peu importaient mes efforts et mes mains lacérées. Je n’arrivais pas à avoir la réponse à ma question.

Au fur et à mesure de mes appels, ma voix faiblissait, puis devint presque inaudible. Mes yeux se remplir de larmes. J’étais sur le point de pleurer. J’avais envie de hurler.

Mais quoi ?

Mon désespoir ? Ma peine ? Ma colère ? Ou les trois en même temps ?

C’est alors que je perçus une présence derrière moi. Non, plusieurs. Des ombres déformés de petites créatures apparurent. Elles avaient une silhouette grossière semblable à des dinosaures.

J’entendis des grognements. Je sentis des souffles chauds sur ma nuque. J’étais dos au mur. Je n’avais pas le choix. Je devais combattre. Les mains moites, j’appuyai doucement sur mon Altereur.

— MODE VEILLE DÉSACTIVÉ !

— Tais-toi, bon sens !

Alors que je me retournais prête à combattre, je vis une de ces choses foncer vers moi, la gueule grande ouverte. Effrayée, je me protégeai avec mes bras.

Une seule pensée effleura mon esprit… J’allais bientôt rejoindre mon frère.

Review : I Reincarnated into an Otome Game as a Villainess With Only Destruction Flags…

J’adore lire les Light Novels, mais c’est compliqué de trouver des reviews en français pour savoir lesquels lire en priorité. J’ai donc décidé d’en faire moi-même. Je tiens à dire que c’est la première fois que je fais des reviews, donc je ne sais pas vraiment comment en écrire. Je m’excuse donc d’avance. Le style changera sûrement au fur et à mesure.
Mon but est avant tous de parler de Light Novels, romans, comics ou mangas qui m’ont plu et qui ne sont pas édités en France.
Bonne lecture.

Présentation

I Reincarnated into an Otome Game as a Villainess With Only Destruction Flags… traduit grossièrement en français « Je me suis réincarné dans un jeu Otome en tant que méchante avec seulement des drapeaux de destruction… » est un Light Novel japonais sortie en 2014 et écrit par Yamaguchi Satoru. La série compte  actuellement 8 tomes et d’autre sont attendus.
Je vais parler dans cette review de l’arc 1 du roman, qui se situe entre le Tome 1 et 2. Mais avant de commencer à donner mon avis, voici la quatrième de couverture du Light Novel.

La quatrième de couverture

« Mes souvenirs de ma vie passée sont revenus quand je me suis cogné la tête sur un rocher. Je suis Katarina Claes, la fille de huit ans d’un duc. Alors que je luttais contre une forte fièvre, il a été décidé que je deviendrais la fiancée d’un prince. J’ai maintenant réalisé que j’étais dans le monde d’un jeu d’otome auquel j’ai joué dans ma vie précédente.

J’ai également compris que j’étais devenue la noble vilaine fille qui gêne le protagoniste et sa cible de capture… si le protagoniste avait une bonne fin, je serais exilée du pays avec seulement les vêtements sur le dos, alors que dans la mauvaise fin, je serais tuée par la cible de capture… Où est ma bonne fin !? Dois-je seulement vivre de mauvaises fins !?

Je veux surmonter tous les drapeaux de destruction d’une manière ou d’une autre et atteindre la vieillesse ! »

Avis

Vous l’aurez compris nous suivons Katarina, une fillette de huit ans qui va se rappeler sa vie passée. Tout au long de l’histoire, notre héroïne grandira et fera la rencontre des cibles de capture ainsi que du protagoniste (je ne les présente pas, pour éviter le spoil). Elle devra alors faire face aux drapeaux de la mort, un terme utilisé dans les jeux otome (jeu de drague) pour signaler les événements obligatoires ou à enclencher pour avancer dans l’histoire du jeu.

Katarina ne cherchera ni la fortune ni la vengeance, comme dans la plupart des livres de réincarnation. On suit juste l’histoire d’une demoiselle qui veut vivre une vie paisible, quitte à briser l’image de la noblesse. Elle grimpe aux arbres, fait un potager, se salit, mange goulûment, crée des plans enfantins. Toutefois, elle a le sourire, et ne juge personne. C’est d’ailleurs ça qui va attirer les autres personnages autour d’elle, qui soit féminin ou masculin.
L’amour que lui portent les personnages est tel que certains font des remarques assez oser pour l’époque qui est située dans le livre. Comme une de ses amies, qui lui demande de fuir avec elle loin du prince et de vivre ensemble jusqu’à la fin de leur vie (une scène très mignonne et adorable). Mais malheureusement, notre Katarina n’est pas très vive en amour, ce qui amène certains malentendus assez drôles.

L’écriture est simple, et les personnages ont un arrière-goût de stéréotype. Pourtant, on ne peut pas s’empêcher de les aimer. L’humour est un plus dans ce Light Novel, ainsi que le caractère de Katarina qui est complètement détaché de la réalité par moments. Ses débats à l’intérieur de sa tête sont d’ailleurs assez amusants, car nous comprenons vite qu’elle n’est pas toute seule là-dedans, ce qui n’explique pas mal de chose. Mais au-delà de ça, les personnages restent attachants et certains ont un passé assez dur, surtout le personnage « secret ».
Toute l’histoire est racontée par Katarina. Toutefois, il existe des chapitres bonus, qui nous montrent le point de vue d’autres personnages. Ce qui nous permet de mieux comprendre leurs pensées et leurs sentiments.

Conclusion

En bref, l’histoire de ce Light Novel est simple et fraîche. Ça change de certains livres qui sont plus complexes. Mais sa légèreté est un bon point, surtout quand on débute dans la lecture de Light Novel et du genre Réincarnation. Parfois, il y a des petites scènes romantiques, mais elles sont plus mignonnes qu’autre chose. Si vous cherchez une histoire plus concrète au niveau de la romance, il faut mieux lire autre chose.
Par contre si vous cherchez un livre simple, drôle, avec de la magie, n’hésitez pas. En plus, les illustrations, dessinés par Hidaka Nami, sont adorables.
Il faut savoir que ce Light Novel a eu pas mal de succès au Japon, au point que Katarina et compagnie ont eu droit à un manga et une adaptation en animé pour 2020.

Si vous avez des questions, un avis sur le Light Novel, ou que vous voulez juste en parler, n’hésitez pas à écrire un commentaire.

Liste de sites pour lire des Light Novels

Vous avez sûrement déjà rencontré ce problème. Où lire des Light Novels, surtout en français ? Actuellement, il n’existe pas beaucoup de maisons d’édition qui publient des Light Novels. En plus, le peu qui existe fait principalement des romans populaires. Bref, si vous voulez en lire, c’est assez difficile.
Heureusement, il existe des sites anglais ou français qui se donnent la peine de traduire des Light Novels. Le plus dur, c’est de les trouver. Mais je peux peut-être vous aider pour ça.

Voici une liste de sites où vous pouvez trouver des Light Novels à lire. Attention, certains sont en anglais, il est recommandé d’avoir un certain niveau en langue, sinon vous pourriez avoir du mal à les lire.

Note : La liste n’est pas finalisée, de nouveaux sites feront sûrement leur apparition. Si vous avez des adresses à me proposer, n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires.

Novel Updates

Novel Updates est une énorme base de données axe sur les Light Novels & Web Novels (Japonais, coréen, chinois…). Il permet de trouver rapidement un roman et il redirige vers les blogs ou sites qui le traduisent. Vous pouvez également lire des reviews ou même laisser le hasard choisir un livre pour vous. Le mieux est de s’inscrire, car vous aurez la possibilité de classer les Light Novels selon vos préférences et de voir directement les chapitres déjà lus. IL y a encore mieux, c’est la rapidité des mises à jour, il n’y a pas une journée sans un nouveau chapitre ou Light Novel. Le seul problème, c’est que tout est en anglais.

White Novels

White Novels réunit les Light Novels, qui sont traduits en Français. Il est simple, mais fait très bien son travail. C’est un peu dur de s’y retrouver, mais le nombre de Light Novels publié est assez conséquent. Ce qui promet des heures de lectures. Il a également à disposition une application, qui permet de lire des Light Novels sur son téléphone portable.

Novel de glace

Ce site rassemble plusieurs traducteurs, qui ont comme objectif de promouvoir les Light Novels au public francophone. Je l’ai mis dans cette liste, car le nombre de Light Novels traduit est énorme. Ils sont surtout du genre Isekai et Seinen, donc ils touchent plus les lecteurs masculins. Chaque Light Novel est accompagné de ses illustrations, ce qui rajoute un plus à la lecture. Vous aurez également la possibilité de voter pour le prochain Light Novel qui sera traduit par l’équipe.

Word excerpt

Word excerpt réuni plusieurs traducteurs fans de la littérature japonaise, chinoise ou coréenne. Ce site est gratuit et 100% légaux, vus que l’administrateur à fait des contrats officiels avec les différentes maisons d’édition. Vous y trouverez surtout des livres du genre romance, tragédie et fantaisie, le public visé est plutôt féminin. Les Light Novels traduits ici sont de très bonne qualité, pour l’instant aucun ne m’a déçue. Le seul problème, c’est que les textes sont en anglais.

Web Novel

Web Novel propose une bibliothèque plus large. En plus des Light Novels, il publie des comics et des fans fiction en anglais. Il y en a pour tous les goûts. Le site est en partie gratuit. Certains Auteurs de Light Novel mettent à disposition la moitié de leurs écrits gratuitement, alors que l’autre moitié est payante. En fait, il faut s’inscrire et acheter des pièces (coins) pour débloquer un chapitre. Le prix n’est pas très haut. Toutefois, les Light Novels sont souvent composés de 200 chapitres, ce qui revient cher si vous voulez lire le livre jusqu’au bout. Mais l’idée est bonne et c’est assez dommage qu’un tel site n’existe pas encore en France.

Volare Novels

Un site comme Word excerpt, il est gratuit et en anglais. Il est également facile à lire et propose beaucoup de Light Novels. Chaque jour, un nouveau chapitre est publié. De plus, les Light Novels en cours ont déjà beaucoup de chapitres traduits, vous pouvez donc envisager de longue soirée de lecture.

MTL Novel

Un site qui propose avant tout des romans chinois et coréens, ils sont traduits en plusieurs langues dont en français (qualité pas très bonne par moment).  Les mises à jour sont très régulières. Par contre, les chapitres sont longs et nombreux, donc il faut être prêt à avoir des nuits blanches.

Empire des Novels

Empire des Novels est une grosse équipe de traducteurs. Vous trouverez sur le site de nombreux romans chinois dans le genre Xianxia, où le héros a une évolution spirituelle dans un monde fantastique, mais aussi des Light Novels japonais.

Xiaowaz

Xiaowaz est également un groupe qui traduit des Light Novels et des romans asiatiques. Vous y trouverez les genres : Xianxia, réincarnation et Xuanhuan. Les mises à jour sont nombreuses et le site présente beaucoup de livres.

Novel fr

Novelfr est un site qui regroupe des Light Novels, des romans chinois et coréen traduits en Français par différentes personnes. Il est entièrement gratuit et plutôt facile à naviguer. Les mises à jour sont régulières. Ce site semble récent, donc il risque d’évoluer rapidement et étoffer son catalogue au fil du temps.

Wuxiaworld

Wuxiaworld est un site qui propose des romans chinois traduits en anglais. L’équipe est nombreuse et passionnée, ce qui leur permet de faire souvent des mises à jour. On y trouve de nombreux genres, mais surtout des histoires style Xianxia et arts martiaux. Pour lire, les romans, il faudra s’inscrire au site. Vous aurez alors la possibilité de lire un certain nombre de chapitres gratuitement par jour, ou de payer un abonnement, pour avoir accès au site dans sa totalité.

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Neovel

Neovel est une plateforme qui publie des Light Novels et des Web Novels en anglais et bientôt en français. Certaines œuvres sont publiées chaque jour. Il y a également la possibilité de soutenir son auteur préféré ou même d’en devenir un. Ce site propose presque les mêmes fonctionnalités que les plateformes de lecture/publication asiatique.
Vous trouverez différents genres de livre allant de la romance, le fantastique, le Xianxia à la science-fiction. Il y en a vraiment pour tous les goûts. Mais le grand avantage est de pouvoir lire un roman en avant-première et le voir se créer devant vous.

Alter Reality Chap.1 : Catastrophe p.1

Voici le chapitre 1 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les deux semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Kate – Lieu inconnu

Alors que les ténèbres m’entouraient, un fil blanc apparut. Guidée par cette source de lumière, j’ouvris mes yeux avec difficulté. La première chose que je vis fut des néons éblouissant sur un plafond terne.

Je me relevai, remarquant que j’étais dans une pièce aux murs gris. Elle n’avait aucune fantaisie, pas de peinture ni de papier peint. La seule décoration était des millions de tiroirs qui tapissaient chaque recoin. Au milieu trônaient deux grandes tables blanches.

Plusieurs personnes habitaient l’endroit. Ils étaient même en surnombre par rapport à la taille de la salle. Certains étaient debout tête baissée, d’autres étaient recroquevillées par terre, comme pour se cacher du monde.

— Où… Où suis-je ?

— Ah ! Enfin, vous êtes réveillée. J’ai eu peur que vous ne soyez tombée dans le coma.

Un homme se présenta devant moi. Il avait l’air d’avoir dans la cinquantaine. La première chose que je remarquai fut son uniforme bleu. Il était semblable à celui d’un agent de l’ordre, sauf que l’écusson au niveau de sa poitrine était celui d’une compagnie de sécurité.

Inquiet, il me montra quatre doigts dodus.

— Vous voyez combien de doigts ?

Troublée, je lui répondis.

— Quatre. Je vois quatre doigts.

Soulagé, il soupira, montrant un petit sourire sur son visage rond.

— Merci, mon Dieu, vous n’avez pas de problème cérébral.

Le regard perdu, je lui montrai du doigt les gens qui m’entouraient.

— Attendez, là ! Je suis où ? Qui sont-ils ?

— Calmez-vous. Nous sommes dans le coffre-fort de la banque H…

Surprise, je me retins de crier.

— Quoi ? Le coffre-fort ? !

— Oui, nous avons suivi le protocole antiterroriste, qui demande de…

Alors que l’homme de sécurité parlait, une vive douleur me frappa au crâne.

Oui ! Je me souviens.

C’est en voyant de la fumée au loin que je m’étais précipitée hors de chez moi. J’ai pensé tout de suite à une attaque terroriste. Pourtant c’était stupide, ça faisait plusieurs années qu’une telle attaque n’avait pas eu lieu.

Surtout après la mise en place du protocole de sécurité. Depuis lors, aucune bombe n’avait explosé. Je croyais même que ce système avait été mis à la poubelle depuis longtemps.

Si je me souvenais bien, ce protocole consistait à mettre en sécurité tous les citoyens dans un lieu désigné par la mairie. Chaque quartier avait le droit à un abri anti-terroriste de bonne fortune.

C’était donc ça, ce qui s’était passé ?

Une attaque terroriste déclenchait par des humains stupides.

Pourquoi ? Qui avait fait ça ?

Je croyais que les conflits sur cette terre étaient résolus depuis un bon moment.

Je regardai alors mes bras et mes jambes. Ils étaient bien écorchés.

— Qu’est-ce qui m’est arrivée ?

— Vous avez eu un accident !

Oui, c’est vrai.

Angoissée, j’avais pris ma voiture pour chercher mon frère. Je savais qu’il était dans le coin. Je devais donc absolument vérifier s’il allait bien. Je roulais vite, mais pas comme une folle. Puis d’un coup…

Je tiens soudainement ma tête avec mes mains. J’avais atrocement mal.

— Un accident ?

La voiture…D’un coup, n’a plus répondu, j’ai perdu le contrôle et j’ai percuté quelque chose. Après je ne me souvenais plus de rien, c’était le trou total.

— Mon collègue et moi, on vous a vu alors qu’on évacuait des gens vers la banque. Aussitôt, il s’est précipité vers vous et vous a sorti de la voiture.

— Où est-il que je le remercie ?

À ces mots, le garde de sécurité baissa la tête.

— Il n’est plus là.

— Comment ça ?

— Quand je suis venu l’aider, quelque chose nous a attaqué.

— Un terroriste ?

— Non, ce n’était pas humain… Mon collègue a d’abord essayé d’éloigner la chose en utilisant son taser, mais son arme n’a pas répondu. Donc il s’est rabattu sur sa matraque, mais elle a rebondi sur cette chose… Et puis, celle-ci l’a attrapé d’un coup au niveau du bras… Oh mon Dieu ! J’entends encore ses cris…

L’homme devant moi avait les yeux humides, mais il essayait tant bien que mal de faire bonne figure.

— Il m’a dit de partir avec vous. Je vous ai pris par l’épaule. Je n’ai rien pu faire. Je ne le voyais plus. J’entendais juste ses hurlements. J’aurais peut-être dû faire demi-tour.

Je tapotai l’épaule de cet homme qui aurait pu être mon père et lui fit un gentil sourire.

— Vous m’avez sauvé la vie. Si cette chose est réelle, qu’est-ce que vous auriez pu faire ?

— Rien… Je suppose, rien… Mais, bon sang, qu’est-ce que c’était ?

Je n’étais pas bête, je voyais bien qu’il s’était passé quelque chose. Mais le tout était de savoir quoi ?

Cette chose était-elle une illusion créée par une arme toxique ?

Où était-elle vraie ?

Si c’était le cas, à quoi ressemblait-elle ?

— Je suis désolée de vous demander ça. Mais cette chose, elle ressemblait à quoi ?

L’homme prit une grande inspiration. Le silence régnait, il avait l’air de prendre son temps pour répondre comme s’il cherchait ses mots.

— Elle était de taille humaine, ses doigts étaient très longs, son visage était… je dirais rond… Le plus choquant était le liquide rouge qui dégoulinait de sa tête jusqu’au torse.

— Du sang ?

— Peut-être ! Mais il y avait de la poussière partout, à cause des explosions. J’étais terrorisé, donc… Je ne sais pas vraiment si j’ai bien vu.

— Désolée de vous avoir demandé ça.

— Non, ce n’est pas de votre faute…

De nouveau, il prit un air triste, et détourna son regard.

— Combien de temps ai-je dormi ?

— Je dirais… pas plus de deux heures.

— Je vois… Vous n’auriez pas vu un garçon de 17 ans, cheveux marron, t-shirt beige, gilet vert…

— Non désolé… Toutes les personnes que j’ai pu sauver sont ici.

C’est clair, mon frère n’était pas là. Je devais absolument le retrouver, le voir. Si par malheur, il lui était arrivé quelque chose. Je ne savais pas ce que je deviendrais. Il fallait que je me lève, et que je parte à sa recherche.

— Attendez ! Vous allez où comme ça ! Reposez-vous.

Alors que je marchais en direction de la sortie, l’homme en uniforme m’interpella en posant sa main sur mon épaule. D’un geste vif, je rejetai sa prise, et lui jetai un regard déterminé.

— Je vais chercher mon frère.

— Vous êtes folle. C’est dangereux dehors.

— Oui, et c’est pour ça que j’y vais.

Je m’avançai péniblement en direction de la porte en métal circulaire. Je dus l’enjamber tellement elle était épaisse. Heureusement pour moi, elle était un peu entrouverte, si elle avait été fermée, je ne sais même pas si j’aurais eu la force de l’ouvrir.

Toujours en me tenant la tête avec une main, je pénétrai dans une autre salle. Du coin de l’œil, je vis l’homme de la sécurité courir derrière moi. Je pensais qu’il allait m’arrêter et que j’allais devoir me battre pour partir de cet endroit. Mais j’avais tort.

— Faites attention !

Il s’arrêta au palier de la porte et me hurla cet avertissement. En réponse, je lui fis un signe de la main, et je continuai d’avancer.

Dès que je retrouverais mon frère, je reviendrais ici. Cette banque avait l’air accueillante et sécurisée. Un endroit idéal pour passer le temps avant l’arrivée des secours.

Le seul problème était cette migraine. Je ne savais pas ce que ma tête avait cogné. Mais c’était douloureux. Par chance, je ne saignais pas. J’espérais juste que cet état ne me ralentirait pas pendant mes recherches.

Alors que je traversais un petit couloir recouvert de dalles blanches, je vis une porte au loin. Je l’empruntai et arrivai dans la pièce centrale de la banque.

Cet établissement n’avait vraiment rien à voir avec les banques secondaires, celle avec les distributeurs automatiques. Là, il y avait des comptoirs, des fauteuils luxueux, un décor de bon goût. Chaque recoin de la salle sentait l’argent. Mon abri n’était rien d’autre qu’une de ces rares banques « Old school », qui marchait à l’ancienne. Pas de machine, que des employés. Un rapport 100 % humain, pour un taux exorbitant. Un endroit qui n’était pas fait pour moi, une personne appartenant à la classe moyenne.

Sur mon chemin, je vis un énorme rideau de fer qui coupait la salle en deux. Entre l’épais grillage, on pouvait entrevoir les portes menant à l’extérieur.

Heureusement, je n’avais pas à couper le métal. Le rideau était un peu surélevé, permettant de passer en dessous. Cet homme avait sûrement laissé un passage de libre pour recueillir d’autres civiles. Une idée gentille, mais pas très intelligente si l’on prenait en compte que les terroristes savaient aussi se mettre à quatre pattes.

Devant moi se présentèrent quatre portes aux vitraux floraux magnifiques. Quand je saisis une des poignées dorées, je pris une grande bouffée d’air. J’espérais sincèrement que les paroles de cet homme en uniforme étaient fausses.

« Peut-être que j’aurais dû rester à l’intérieur » fut ma première pensée en voyant l’extérieur.

Quand on parle de catastrophe, on imagine toujours les pires situations. La voir en vrai, c’est autre chose. La rue était entièrement en flammes, l’ambiance était lourde. On sentait une odeur de soufre dans l’air, très désagréable. J’avais l’impression que le soleil s’était arrêté de briller. Alors qu’il était encore là, plus étincelant que jamais.

Je fis plusieurs pas, regardant de gauche à droite. Je ne voyais que des véhicules fracassés contre des bâtiments ou écrasés au sol. Par endroit, le bitume était perforé de trous béants. Des flammes dansaient le long des murs, mais toujours en solitaire. Le plus surprenant était de voir des morceaux de verre, ou des taches de sang, sans qu’il n’y ait aucun corps. Il n’y avait plus aucune trace d’êtres humains dans les parages.

J’avais cette impression d’être seule au monde, une sensation très angoissante. Alors que j’étais pourtant de nature solitaire.

C’est alors qu’au loin, j’identifiai ma petite voiture rouge. Elle avait tout le côté droit défoncé. La porte de gauche était grande ouverte, c’est sûrement par là qu’on m’avait extirpée.

Je ne comprenais pas comment j’avais eu cet accident. Je me souvenais juste que, brusquement, plus aucune commande ne répondait. Le tableau de bord était devenu fou, puis il s’était éteint, sans aucune raison.

D’où était venu le problème ?

En m’approchant, je vis la photo de mon frère toujours accrochée au pare-soleil. Délicatement, je la pris pour la ranger à l’intérieur de ma poche.

Je me souviens alors du message que mon frère m’avait laissé sur Speak.net. C’est grâce à ça que je savais où il était avant l’attaque. Heureusement que ce réseau social existe.

En regardant mon Altereur accroché à mon poignet, je compris que quelque chose n’allait pas. Même après le choc de l’accident, il marchait toujours. Là n’était pas le problème. Cette montre était reconnue pour être très solide.

Ce qui était étonnant, c’était qu’il m’était impossible de me connecter au réseau Speak.net. Je n’avais accès à aucune application, dont la plus importante, celle de la messagerie. Je ne pouvais donc ni demander de l’aide ni contacter mon frère.

Pourtant, il était prévu qu’en cas d’attaque tous les moyens de communication devaient être disponibles.

Quelle a bien pu être l’ampleur de cet assaut ? Étions-nous la seule ville touchée ?

Je n’avais pas le choix, je devais avancer. Personne n’était là pour m’aider. Sans ce réseau, j’étais sourde, muette et aveugle. Seules mes jambes pouvaient me porter vers mon petit frère.

Un Light Novel et un Web Novel, c’est quoi ?

Vous l’aurez sûrement remarqué, mais je parle souvent de Light Novel sur le blog ou les réseaux sociaux, j’en écris même. Certains d’entre vous se demandent sûrement de quel genre de livre je parle. C’est pour ça que je vais vous présenter aujourd’hui les Light Novels et les Web Novel.

Le Light Novel 

Le Light Novel, abrégé chez nous LN (au japon ranobe), est un sous-type de roman asiatique. Il vient du Japon et il est destiné à un public de jeunes adultes et adolescent. Les Light novels sont écrits dans une optique de distraction populaire, c’est-à-dire que, contrairement à nos romans, ils utilisent des paragraphes courts et ont beaucoup de dialogues. Ils ne dépassent généralement pas 40 à 50 000 mots et ils sont également accompagnés d’illustrations au style mangas. On pourrait dire que l’équivalent occidental le plus proche serait le Pulp Novel ou plus grossièrement les romans de gare.

Comme les mangas, la plupart des Light Novels sont publiés, un chapitre à la fois dans un magazine avant d’être regroupé et vendu en livre. Toutefois, au vu du développement du marché des Light Novels, la publication directe prend de plus en plus d’ampleur. Certains éditeurs vont même jusqu’à recruter des auteurs qui publient gratuitement leur œuvre sur internet ou via des concours annuels.
Ce type de roman est devenu si populaire, que certains auteurs voient leurs histoires exister sous différentes formes, comme en animé, en mangas ou même en audio.

Les Light Novels en format papier japonais sont publiés en un format de poche (14,8 x 10,5) avec des illustrations en noir et blanc sur un papier de faible qualité. Ce qui explique le prix relativement bas de ces ouvrages (514 yens, soit 4,30 euros).
Une des tendances actuelles est de présenter les Light Novels avec des couvertures colorées et des titres à rallonge. Cette mode viendrait d’un coup marketing d’un auteur, qui a trouvé bon de résumer son livre avec juste le titre, car ses lecteurs avaient tendance à ne pas lire la quatrième de couverture.

Le Web Novel

Le Web Novel, abrégé WN, est simplement un roman publié sur internet via un blog ou une plateforme. Ils accompagnent d’images, si l’auteur dessine ou s’il est en collaboration avec un illustrateur. Le texte est publié en gros morceaux, chapitre par chapitre.
Le problème de ce genre, c’est que certains auteurs postent par bloc sans obligatoirement se relire. Ce qui oblige parfois les lecteurs à attendre la publication du livre par un éditeur.
Mais le grand avantage de ce format, c’est que les livres sont gratuits et qu’ils peuvent être lus partout, comme sur les portables ou les tablettes.

Y a-t-il une différence entre les Light Novels coréens, japonais, chinois… ?

La différence première entre ces livres de pays orientaux est le nombre de mots dans les textes. Le Light Novel coréen est connu pour avoir de longs et de nombreux chapitres. Pour les romans chinois, ça varie au niveau des mots, mais les chapitres restent particulièrement nombreux (un roman peut aller jusqu’à 200 chapitres).
Quant aux illustrations, elles sont contrairement à celle japonaise en couleur. Le style varie entre réaliste et mangas. Ils arrivent d’en voir de temps en temps en noir et blanc, mais elles ont l’air d’être peintes aux pinceaux.

Il faut savoir qu’il existe des genres particuliers de Light Novel en Chine. Comme les Xianxia, où les histoires ont pour contexte l’évolution spirituelle d’un personnage dans un monde fantastique.
Mais également la transmigration, où l’héroïne prend la place d’un personnage de roman ou de Drama dans un monde moderne.
Alors que les Japonais ont l’Isekai, un sous-genre de la fantasy dont l’histoire tourne principalement autour d’un personnage normal qui est transporté ou piégé dans un univers parallèle souvent fantastique.
Vous l’aurez compris, chaque pays a son genre de Light Novel et une manière différente de le mettre en valeur. Il est intéressant de les lire, surtout pour découvrir chaque culture.

La place des Light/Web Novel en France

Malheureusement, il n’existe pas beaucoup d’éditeurs de Light Novel en France. Pourtant la demande est là, mais les quelques tentatives de certaines grosses maisons d’édition ont échoué. Une des causes principales est le non-respect de l’œuvre originale, soit une mauvaise traduction, pas d’illustration, plusieurs tomes fusionnés en un seul, augmentant le prix.
Heureusement, depuis quelque temps de jeunes maisons d’édition apparaissent pour remettre ce format entre nos mains. Il existe aussi beaucoup de gens qui se réunissent pour traduire gratuitement des Light Novel et les faire découvrir à d’autres. C’est pour l’instant le seul moyen pour lire des Light Novel de genre et d’horizon divers.