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Alter Reality Chap.11 : Un besoin d’energie P.1

Voici le chapitre 11 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Kate – La salle à manger de la banque

Après cette aventure, nous nous étions retrouvés dans la salle à manger de la banque. Une petite pièce qui prenait place entre les bureaux des employés, et derrière le grand comptoir. Elle était plutôt simple avec deux tables entourées de chaises, des placards, un évier et un four à micro-ondes inutile, vu qu’il n’y avait plus d’électricité.

Ce lieu n’avait rien de ragoûtant, pourtant nous savourions nos plats avec plaisir. C’était un peu notre récompense, après cette journée.

Ainsi, je mangeais une salade de pâtes encore fraîche. J’appréciais chaque bouchée, sachant que je ne pourrais pas en déguster une autre avant un bon moment.

Un sandwich en main, Debora ferma les yeux de satisfaction.

— Ça fait tellement du bien de manger à sa faim.

Vick en profita pour ouvrir une canette de soda et en prit une grosse gorgée.

— Je suis d’accord.

Alex fixa un point dans le vide, s’imaginant sûrement déguster un bon gros morceau de viande.

— Personnellement, la viande me manque. Je suis contente de manger ce que j’ai, il ne faut pas croire. Mais un bon steak !

Debora rigola.

— Arrête ! Ne me dis pas ça. Ça ne fait que quelques jours… On dirait un drogué.

Alex fit la moue.

— J’ai besoin de protéine, moi…

Jim mâchouilla un morceau de jambon sec, regardant les placards remplis de boîtes de conserve comme un pirate devant son coffre au trésor.

— Au moins, nous avons de quoi manger pour tout le monde.

La tête et les épaules baissées, Tam parla d’une petite voix.

— J’aurais tellement voulu y être.

Alex tapota doucement l’épaule de Tam.

— Ne sois pas déçu, tu viendra la prochaine fois.

— Allez courage !

Je ne dis rien à cette remarque, ne préférant pas décourager le jeune garçon. Personnellement, je souhaitais qu’il ne vienne pas. Dans le groupe, certains étaient jeunes, mais lui était clairement un enfant. Je ne ferais jamais la bêtise de l’envoyer au front. Il avait déjà subi un traumatisme, ce n’était pas la peine de lui en rajouter un autre.

William entrouvrit la porte et rentra dans la salle.

— C’est bon, tout le monde est nourri !

Il prit alors une salade et commença à manger sans un autre mot.

— Il n’y a pas eu de problème ?

Entre deux coups de fourchette, William daigna lever sa tête pour me répondre.

— Question stupide ! Personne n’aurait refusé un repas, même s’il était mauvais.

Debora fait mine de frissonner au sérieux de William.

— Tellement froid.

J’ignorais la provocation de cet homme.

Je me réjouissais que les survivants puissent manger à leur faim. Au moins, nous n’étions pas partis en expédition pour rien.

Toutefois, une pensée tournait encore et encore dans ma tête depuis notre retour. Les munitions…

J’avais vraiment un mauvais pressentiment à leur sujet. Nous n’avions pas de consoles pour recharger, et encore moins d’électricité pour faire marcher le tout.

En plus, même si nous avions de quoi alimenter les machines, marcheraient-elles ?

Ma voiture avait bien cessé de fonctionner soudainement. Peut-être que c’était le cas avec tous les appareils électriques… Sauf les Altereurs.

C’était vraiment bizarre.

— Kate !

— Oh ! Kate !

D’un coup, une main apparut devant moi.

— Oui ! Quoi !

Affolée, je constatai que tout le monde me dévisageait.

— Ça fait plus de deux minutes que tu regardes dans le vide, ta fourchette en l’air. Il y a un problème ?

Inquiet, Alex me fixa. Je souris.

— Ah ! Désolée, j’étais perdue dans mes pensées.

Vick me fit un clin d’œil.

— Si tu penses à la date butoir de ton boulot. Je suis désolé de te le dire, tu l’as dépassé depuis un moment.

— Non ! Je pensais aux munitions.

Le visage de Vick se figea.

— Ah !

— Je ne sais pas où on pourrait se fournir en consoles et en électricité. J’ai beau réfléchir…

Vick leva un doigt en l’air, tout en prenant une gorgée de sa boisson.

— Pour les consoles, c’est facile, il suffit de trouver un magasin de jeux. Il y en a partout.

— Mais même, il faut les alimenter, et elles risquent sûrement de ne pas marcher. La preuve, plus aucun appareil ne démarre.

Tout le monde acquiesça.

— C’est vrai ! Mais…

Vick fixa le plafond, ne finissant pas sa phrase. Il avait l’air de réfléchir au problème.

— L’électricité et les consoles, ce n’est pas un problème !

Une voix apparue derrière moi. Surprise, je sursautai, et me retournai. Je vis Jimmy dans l’encadrement de la porte, essayant de rentrer avec son fauteuil. Par réflexe, je me levai et bougeai ma chaise, pour lui permettre de passer.

— Merci !

Il me salua avec un sourire et avança.

William ouvrit sa bouche, les yeux remplis de méfiance.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Jimmy répondit à William le sourire aux lèvres, ne faisant pas attention à son ton désagréable.

— Je veux dire que ces deux éléments ne sont pas durs à se fournir. C’est même relativement facile.

— Mais les consoles doivent être mortes ?

À ma question, Jimmy me fit non de la tête.

— Connaissez-vous le terme IUM ?

Confus, tout le monde regardait son voisin en quête de réponse. Seul Vick leva la main en gigotant sur son siège, comme un élève voulant être interrogé par un professeur. Jimmy en voyant ça laissa la parole à mon frère.

— C’est une impulsion électromagnétique, connue pour créer une émission d’ondes qui peuvent détruire les appareils électriques et électroniques.

Satisfait de la réponse, Jimmy applaudit brièvement Vick.

— Exacte !

Je levai un sourcil de surprise.

— Comment connais-tu ça, toi ?

— C’est une « excuse » souvent utilisée dans les scénarios de jeu vidéo. Cette onde existe, mais il faudrait qu’elle soit d’une puissance phénoménale pour toucher une ville entière comme la nôtre. C’est pour ça que l’idée de l’utiliser comme arme a été abandonnée.

Jimmy ferma les yeux et acquiesça au mot de Vick.

— Oui, en théorie. Pourtant c’est bien ça qui nous a frappé de plein fouet.

Mon frère cligna plusieurs fois des yeux.

— Sérieusement !!!!!

Vick cria d’étonnement.

— Je ne sais pas encore comment, mais c’est bien un IUM qui a paralysé la ville, la preuve.

Il montra son Altereur.

Alex, le regard perdu, fixa la montre.

— Je ne te suis plus là…

— Les Altereurs marchent encore. N’est-ce pas ?

Nous hochâmes nos têtes.

— Savez-vous que le créateur des Altereurs a mis un système pour contrer ces ondes.

Je bafouillai et m’assis sur une chaise.

— Tu veux dire, que…

— Je ne sais pas s’il avait prévu le coup ou s’il était parano. Mais c’est un fait. Ses Altereurs ne peuvent pas subir d’IUM contrairement aux autres machines.

Jim, les bras croisés, fixa Jimmy.

— D’accord, je comprends. Mais c’est quoi, le rapport avec les munitions ?

— Les IUM n’affectent que les objets avec une batterie fonctionnelle ou branchée à une source d’électricité. Certains matériaux protègent aussi de ces ondes.

Vick se leva comme s’il avait eu une illumination.

— Attends, tu veux dire que les consoles et les écrans, non alimentés et encore emballés, marchent encore ?

Jimmy sourit.

— Oui, c’est ça.

Mon visage se décontracta, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire bêtement.

— Mais l’électricité ?

Une seule question de William me fit redescendre sur terre. La chute était dure. Nous n’étions pas encore sortis d’affaire.

— Il existe bien des groupes électrogènes !

Personne ne dit plus rien, attendant la suite. Si j’étais Jimmy, je me serais sentie oppressée par tant de regards posés sur moi.

— Les hôpitaux en détiennent dans leur sous-sol, ils sont souvent stockés derrière des murs en plomb, un matériau que les ondes ne peuvent pas traverser. En plus en étant sous terre, ils ont encore plus de chance de fonctionner.

Les mains sur la table, les épaules crispées, je fixai Jimmy.

— Tu… Tu veux dire que le problème des munitions est réglé.

— Oui ! Il suffit de chercher le matériel et c’est bon.

Soulagée, je soupirai et laissai tomber mon corps en arrière, percutant le dossier de la chaise de plein fouet.

— Mais comment sais-tu ça ?

Déconcerté Vick posa cette question. En réponse, Jimmy lui sourit gentiment.

— J’ai travaillé sur les Altereurs !

— QUOI !

Devant cette révélation, tout le monde se leva.

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10 Light Novels avec des protagonistes féminins à lire

Je vous présente 10 Light Novels japonais à lire et qui mériteraient d’être traduit en français. J’ai eu un mal de chien à en choisir juste dix. À la base, j’ai commencé par plus de cinquante romans. J’ai dû vraiment me faire violence pour faire un choix.
Les livres ne sont pas classés par préférence. Il y en a pour tous les goûts, mais vous verrez qu’un certain type ressort plus que les autres.
Bonne lecture.

Note : La plupart de ces Light Novels sont traduits surtout en anglais. Mais j’ai l’espoir qu’un jour les Light Novels avec des héroïnes viendront agrémenter nos étagères.
Ces Light Novels viennent du Japon. Je vous présenterais la littérature coréenne et chinoise dans un autre article.

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Kumo Desu ga, Nani ka?

« Le monde où le héros et le roi démon continuent de s’opposer mutuellement. La magie du héros et du roi démon traverse les mondes et a explosé dans la classe d’une certaine école secondaire.
Les étudiants qui sont morts dans l’explosion sont réincarnés dans un monde différent.
Le protagoniste, qui était la paria de la classe, se retrouve réincarné en araignée.
Toutefois, elle s’est vite adaptée à sa condition grâce à sa forte volonté.
C’est une histoire de celle qui est devenue une araignée et qui essaie de survivre quoiqu’elle puisse vivre.
 »

Notre petite araignée a l’avantage d’évoluer à chaque tome que ce soit mentalement et physique. Elle ne devient pas un être tout-puissant rapidement, justement, on voit qu’elle galère pour survivre dans ce monde inconnu. Le livre offre aussi une intrigue qui va au-delà de la pure survie.
Bref, si vous aimez les héroïnes au caractère bien trempé, un peu bavarde et qui combat intelligemment, ce Light Novel pourrait bien vous plaire.

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Kusuriya no Hitorigoto

« Dans la cour impériale d’un grand empereur, il y a une fille.
Son nom est Maomao, pharmacien du district de plaisir, elle travaille actuellement comme une servante dans le palais intérieur. Cette fille, qui ne peut sûrement pas être considérée comme une beauté, fait profil bas jusqu’à la fin de son contrat. Elle est convaincue qu’elle ne sera pas “visitée” par l’empereur.
Pendant son travail, elle apprend que les enfants de l’empereur meurent tous prématurément. Maomao, entend également que les deux enfants survivants sont gravement malades. Elle commence alors à enquêter sur la cause.
Elle continua dans le futur à résoudre des cas difficiles l’un après l’autre dans la cour impériale.
 »

Notre héroïne est une roturière élever par des prostituées et qui a appris la médecine. Elle est douée dans son travail et adore créer différentes drogues. Malheureusement, elle se fait employer dans le harem de l’empereur comme servantes et y résout une enquête. Elle se retrouve donc embarquée dans un monde rempli d’intrigue, de jalousie, de meurtre.

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Ascendance of a Bookworm

« Une fan de livre qui avait enfin trouvé un emploi en tant que bibliothécaire dans une université a été malheureusement tuée peu de temps après avoir obtenu son diplôme.
Elle renaît comme Myne, la fille d’un soldat dans un monde où le taux d’alphabétisation est faible et où les livres sont rares.
Peu importe combien elle voulait lire, il n’y avait pas de livres.
Que faire sans livres ni bibliothèque ? Faites-leur bien sûr.
Son objectif est de devenir une bibliothécaire !
Donc, si elle veut encore une fois vivre entourée de livres, elle doit commencer par les faire elle-même.
 »

Myne est une jeune fille qui aime les livres, l’encre coule dans ses veines. Le problème, elle est née dans un monde sans livre, où même le papier n’existe pas. En plus, elle possède un corps faible et mourant. Pourtant, elle se bat pour créer son rêve : être bibliothécaire.
Amenant sa connaissance, son intelligence et son courage, cette petite fille va amener à ce monde beaucoup de choses. Au point d’attirer autour d’elle de bonne et de mauvaise personne.

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Shini Yasui Kōshaku Reijō to Shichi-nin no Kikōshi

 « Une soirée de printemps, quand elle avait huit ans, Erica, fille du duc d’Aurelia, réalise quelque chose.
Hein, je me suis réincarnée dans un monde fantastique, n’est-ce pas ?
De plus, c’était le jeu fantastique et de romance qui avait la réputation d’être sanglant, 『Liber Monstrorum ~Phantom Beasts and the Winter Princess~』
Le visage qui se reflète dans le miroir était celui de la méchante. Après avoir harcelé à plusieurs reprises de nombreux personnages, y compris l’héroïne, elle mourrait sans exception, signalant le début d’un événement appelé incident bizarre.
— Je ne veux pas de destin comme ça, cependant ? Non, puisque je me souviens de ma vie précédente, je m’assurerai que ce genre de chose ne se produit pas. Dans ma vie précédente, j’ai été tuée par un homme Yandere de manière irrationnelle qui pensait que j’étais amoureuse de lui.
Maintenant que je suis devenue la vilaine Erica, je ne devrais pas rencontrer de problème avec des hommes Yandere comme dans ma vie précédente, n’est-ce pas ?
Dans ce cas, tout ira bien aussi longtemps que je détruis les drapeaux de la mort.
Tout d’abord, avant que l’incident bizarre ne commence à la Magic Academy, je vais réduire les drapeaux de la mort !!
— C’est ce que je pensais, mais il semble que je suis sur le point de mourir. Eeh, comment cela s’est-il passé ?!
 »

Erica est une jeune fille qui veut simplement vivre, mais elle est destinée à mourir. Même si elle résout un problème un autre pointera le bout de son nez. Son destin est telle une pelote de laine emmêler, on ne sait pas comment le démêler.
Le livre offre un univers riche, rempli de monstre et d’intrigue. L’histoire à l’air simple, mais le fait que Erica survive ébranle beaucoup ce monde de fiction, qui lui amène des épreuves aussi folles que dangereuses.

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Common Sense of a Duke’s Daughter

« Quand une jeune femme est tuée dans un accident de la circulation sur le chemin du retour du travail, elle se retrouve soudainement transportée dans le monde du jeu Otome qu’elle jouait la nuit précédente.
Mais au lieu de l’héroïne, elle a été réincarner comme la méchante !
En utilisant sa connaissance du jeu, « Iris » parvient à éviter une catastrophe personnelle et décide de reconstruire sa vie avec son savoir-faire économique moderne. C’est une fille moyenne qui ne va pas laisser sa mauvaise réputation l’empêcher d’être une héroïne ! 
»

Si vous croyez tomber sur un roman classique à l’eau de rose, vous vous trompez. Ici, vous verrez une jeune femme qui se bat pour créer la plus grande et puissante entreprise du monde. La romance apparaît très peu.
Plus Iris devient puissante, plus elle devrait faire face à différents ennemis, qui voient de mauvais œil qu’une femme détienne autant de pouvoir. En plus de ça, les factions qui se battent pour faire monter leur prince sur le trône font tout pour l’éliminer ou l’avoir de leurs côtés.

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I Was a Sword When I Reincarnated

« Quand je l’ai remarqué, j’étais dans un monde différent.
Je suis devenu une épée… Quoi, je ne comprends pas !
L’endroit où je me suis réveillé était une grande plaine encombrée de monstres. Je vole à la recherche d’un partenaire.
Pierre magique ? Je reçois les compétences que j’absorbe ? Ceci est devenu amusant !
Hyahha, donne-moi des pierres magiques !
Voici comment je suis devenu une épée et je suis allé dans un autre monde, une histoire d’un personnage mineur ordinaire et Otaku. 
»

Que fait un livre où le héros principal est un homme dans cet article ?
Simplement, car le vrai héros dans l’histoire est le partenaire de cette épée magique : une jeune fille demi-chat et esclave. Elle décidera de se battre pour vivre grâce à cette rencontre fatidique.
Vous lirez beaucoup de combats, d’intrigue, mais également des scènes mignonnes entre une épée aux allures de père/frère et sa jeune fille.

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Tensei Oujo wa Kyou mo Hata o Tatakioru

« Je renais comme une princesse dans le monde d’un jeu Otome avec des souvenirs de ma vie précédente.
Attends quoi ? Je suis la rivale amoureuse de l’héroïne ?
Vous plaisantez ! Je n’ai aucune intention de tomber amoureuse de ces gars pathétiques, car celui que j’aime est un personnage de soutien, le commandant des chevaliers royaux. 
»

Notre petite princesse se retrouve réincarnée dans un jeu de drague remplie de personnages aux caractères horribles. Entre celui qui est narcissique, fou, yandere, il y a de quoi dégouter de nombreuse fille. Bien décider à survivre et se faire reconnaître, notre princesse se bat en utilisant ce qu’elle sait du futur pour tout changer.
Un Light Novel avec des intrigues politiques et de la romance.

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Two Saints Wander off into a Different World

« Alors qu’elles buvaient ensemble toute une nuit, elles ont toutes les deux été convoquées dans un autre monde.
Eh bien, elles n’avaient pas le choix maintenant. Elles boiront et mangeront, et si possible, rechercheront un petit ami qui ne les tromperait pas. C’est le début de leur voyage sans but dans un autre monde. 
»

Deux jeunes femmes se retrouvent propulsées dans un monde fantastique et deviennent des saintes. Leur but, purifier le monde, sauf qu’elles ne veulent pas rester au château. Découvrant des pays remplis d’elfe, de sirène, de demi-bête, elles sont bien décidées à faire du tourisme.
Un livre aux allures de carnet de voyage, plein d’humour.

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The Villainess, Cécilia Silvy, Doesn’t Want to Die, so She Decided to Crossdress

« Cher père et mère.
S’il vous plaît, pardonnez à cette fille qui est mauvaise.
Je, Cécilia Silvy, m’efforcerai de continuer à vivre paisiblement… J’ai décidé de devenir un homme !
Étudiant secondaire Hiyono Kanzaki réincarné comme Cécilia Silvy, la méchante dans le jeu Otome “Wruhel Academy Saint Princess 3”.
Afin d’éviter son futur misérable, elle a décidé de passer son temps à Wruhel Academy,… comme un homme.
Sera-t-elle capable de compléter sa vie scolaire sans que personne ne découvre la vérité ?
 »

Cécilia est le genre de fille qui agit avant de réfléchir. Elle trouve comme seule idée pour éviter d’être assassiné de disparaître en tant que Cécilia et de devenir un homme. Mais voilà, Cécilia surjoue l’image qu’elle a de l’homme idéal, attirant beaucoup de gens autour d’elle.
Un roman plein d’humour, de tendresse, de jalousie et un peu de meurtres.

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Reijou wa Mattari wo Goshomou

« Après son rôle de vilaine Noble, Rhonaa lance un nouveau café dans une ville au bord du pays.
Comme elle souhaitait, elle profite d’une vie décontractée et relaxante, son travail étant de servir des clients avec sa nourriture…
Mais un jour, un groupe de mercenaires célèbre pour être des demi-bêtes se retrouve dans son café.
 »

Un livre lent et doux, avec très peu d’intrigue. Il se lit avec un bon thé après une dure journée de travail. Il est rempli de tendresse, d’animaux, de mofumofu et d’homme bête. Il y a également beaucoup de friandises.
Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais juste un bon livre pour adoucir son âme.

Alter Reality Chap.10 : Les condamnés p.2

Voici le chapitre 10 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1
Chapitre 2 – Catastrophe p.2
Chapitre 3 – Rescapé p.1
Chapitre 4 – Rescapé p.2
Chapitre 5 – Rescapé p.3
Chapitre 6 – Appétit Jurassic p.1
Chapitre 7 – Appétit Jurassic p.2
Chapitre 8 – Appétit Jurassic p.3
Chapitre 9 : Les condamnés p.1

En chemin, nous entendîmes plusieurs jappements. Curieux, nous nous avançâmes discrètement vers le bruit. Nous vîmes alors un spectacle choquant.

Voir un attroupement de Laggi qui grognaient tel des chiots n’avait rien d’horrible en soi. C’était plutôt la chose autour de laquelle ils étaient en train de s’amasser, qui était douloureuse à regarder.

Des hommes et des femmes, cinq personnes au total, étaient suspendus en l’air contre la paroi d’un immeuble à moitié écroulé. Les victimes étaient attachées avec du scotch gris contre des barres en fer qui dépassaient de la structure.

La façon dont ils étaient positionnés était assez bizarre. De loin, on aurait dit des épouvantails. Leurs bouches étaient obstruées, ce qui les empêchait de crier leur détresse. Ils ne pouvaient que regarder, impuissants, les Laggi s’agitaient en dessous d’eux.

En voyant cette horde de reptiles, je me demandais si c’étaient ceux que nous avions combattus récemment ou un autre groupe.

Avaient-ils aussi avec eux un mâle alpha ? Je ne l’espérai pas.

Mais ce que j’aimerais vraiment savoir, c’est : qui avait fait ça ?

Qui avait eu l’idée dérangeante de suspendre ces gens ?

De les laisser à la merci de ces créatures ?

Et pourquoi ?

Pensif, je sursautai au contact d’une main sur mon épaule. C’était Alex. Il approcha doucement son visage au niveau de mon oreille.

— Qu’est-ce qu’on fait ?

Je jetai de nouveau un coup d’œil vers les prisonniers. La meute, qui les encerclait, était bien plus puissante que nous. Nous étions six, ils étaient une quarantaine. Nous n’avions évidemment pas la capacité de les battre. Mais…

Je ne voulais pas laisser ces pauvres gens à leur sort. Personne ne mérite de mourir en étant dévoré vivant.

Déterminée, je fixai Alex.

— J’aimerais vraiment les sauver !

Alex acquiesça. Il se tourna vers les autres et leur murmura son projet. Dans l’ensemble, tout le monde était d’accord. Personne ne voulait les abandonner.

— Bon, comment fait-on ?

Vick fixa légèrement les Laggi et continua.

— Ils sont vachement nombreux…

Alex soupira.

— Je sais… En plus, on ne peut pas laisser les provisions sans surveillance.

À ces mots, tout le monde regarda les sacs remplis de nourritures.

— Le mieux, c’est de laisser deux personnes ici, pendant que les autres partent en mission sauvetage. Non ?

Le regard de Vick se refroidit.

— Tu veux qu’on ne soit que quatre contre ces monstres ?

— Je suis d’accord avec Vick, une personne pour surveiller les sacs serait mieux.

Alex prit la parole tout en me regardant droit dans les yeux. Je fronçai les sourcils, en fait j’aurais voulu que Vick et Jim restent en retrait. Ils étaient jeunes, ils n’avaient pas à se mettre en danger. Mais, si j’avais dit le fond de ma pensée, je sais que Vick m’aurait fait toute une scène.

— Ok, Jim, tu restes ici avec la nourriture. Les autres, armez vos Altereurs…

Sans attendre, Alex proposa un plan d’action.

— On va contourner les Laggi et passer derrière le mur, j’espère juste qu’il y a encore un escalier pour monter, sinon on les sauvera par la force, ok ?

Vick, Jim, Debora, William et moi-même approuvâmes. Aussitôt, j’armai mon Altereur avec ma puce Monster Killer. Mes deux fidèles lames apparurent dans mes mains.

— En avant !

Nous empruntâmes la ruelle adjacente, laissant derrière nous Jim. Nous avançâmes discrètement au niveau du bâtiment. Par chance, les reptiles étaient trop occupés à dévorer des yeux leurs proies pour nous remarquer.

Cet immeuble était vraiment en sale état, rien qu’en le regardant, je me rappelais des photos venant de mes manuels d’histoire/géo du lycée. On aurait dit qu’il avait été bombardé par un avion de chasse de la Seconde Guerre mondiale. Il ne restait que les quatre murs principaux, la structure intérieure et les plafonds avaient complètement disparu. Il ne subsistait qu’un escalier de béton, qui s’accrochait aux parois, comme un cafard à un mur.

Je donnais un coup d’épaule à Alex et lui désignais l’escalier.

— Il semble aller jusqu’aux victimes.

Alex acquiesça. Arrivé au niveau de la première marche, Alex commença à monter. Mais à peine avait-il fait deux pas que l’escalier s’effrita.

— Merde.

Contrarié, il descendit.

— On ne pourra pas y aller à plusieurs, sinon ça va s’effondrer sous notre poid.

William qui était en retrait se rapprocha de moi.

— Tu devrais y aller, alors !

— Quoi ?

Je le fixai. Son ton était vraiment arrogant, comme s’il m’avait donné un ordre.

— D’après ce que je vois, tu es sûrement la plus petite et la plus légère du groupe.

Je fis la moue, un peu contrariée par le mot « petite ». Je détestais ma taille, surtout depuis que mon frère m’avait dépassée. J’étais supposée être la grande sœur, pas la petite.

— Ok… J’y vais…

Je me tournai une dernière fois vers le groupe avant de monter l’escalier.

— Je vais essayer de faire descendre les victimes d’ici, mais si je n’ai pas assez de force… En plus avec l’escalier… Il faudra peut-être quelqu’un pour les réceptionner en bas.

— Ne t’inquiète pas !

Alex me sourit, me rassurant un peu. Je sais que je pouvais lui faire confiance pour ça. Je repris ma route, quand je sentis Vick me prendre par le bras.

— Eh ! Tu auras besoin de ça pour les détacher.

Vick me tendit un couteau de survie à la lame noire. Mon frère possédait cette arme depuis des années. Il l’avait trouvé un jour en se baladant. Il ne s’en était jamais débarrassé. Je la tolérais seulement, car je considérais qu’elle servait à sa protection. Je la pris sans poser de question et montais jusqu’en haut. Entre-temps, j’avais rangé mes deux épées, de peur qu’elles ne m’alourdissent.

Arrivée en haut, je sortis ma tête par une des fenêtres, pour voir si j’étais au niveau d’un des prisonniers. En me voyant, une des personnes se mit à gémir.

— Ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous sauver.

Je regardai plus attentivement comment ils étaient attachés. C’était impensable qu’une seule personne ait pu faire ça. C’était sûrement un groupe entier de dégénérés qui avait fait cette mascarade. J’espérais qu’ils n’étaient pas dans le coin en train de savourer le spectacle.

Je sortis le couteau. Puis je tendis le bras pour découper le scotch qui maintenait la tête et la bouche fermée d’une femme. Ainsi libérée, la prisonnière soulagée se mit à renifler et pleurer à grosse larme.

— C’est bientôt fini ! Je vais vous sortir de là.

Je détachais sa main la plus proche de moi. Puis, je lui tendis la lame pour qu’elle se libère d’elle-même l’autre main. Soudainement, elle perdit l’équilibre tombant en avant. Par réflexe, je plaquai son corps contre le mur. Si je n’avais pas réagi à temps, elle se serait retrouvée suspendue par les pieds.

— Merci.

La jeune femme me sourit timidement.

— Redonnez-moi le couteau, je vais libérer vos pieds, et vous hisser.

Je tendis mon bras vers elle. Elle me dévisagea avec un air angoissé.

— Ne vous inquiétez pas, au pire ils seront là pour vous rattraper.

Je pointai du doigt mon groupe d’amis, qui se trouvaient en retrait, prêt à agir au moindre signe de ma part. J’avais beau sourire, ses yeux étaient toujours aussi terrifiés. Elle me donna néanmoins le couteau.

L’arme en main, je descendis de quelques marches, pour voir dépasser d’une fenêtre des pieds. Je sortis ma tête dehors et tordis mon bras pour couper les liens.

— Tenez-vous au mur, j’arrive.

Rapidement, je remontai, et attrapai l’épaule de la femme. Elle respirait de plus en plus fort, jetant des coups d’œil vers le bas. Les Laggi commençaient sérieusement à s’énerver, ils semblaient tenter d’escalader la paroi.

Cette agitation commençait à faire paniquer les autres prisonniers, qui étaient jusque-là relativement calmes. Celui à ma droite essayait même de se détacher par la force.

— Calmez-vous !

Tout en tenant la femme, je tentai de le rassurer. Mais il continua à bouger de gauche à droite, au point de faire se désagréger le mur. À mon tour, je commençais à m’alarmer, surtout quand je vis de grandes fissures apparaître.

Le mur était en train de s’écrouler et le fait que tout le monde se tortille, comme des asticots, n’arrangeait rien. La panique était en train de me gagner. Chargée à bloc d’adrénaline, j’eus assez de force pour ramener la femme de l’autre côté de la fenêtre.

— Vite, descendez, ça va s’écrouler.

La survivante ne se fit pas prier et couru en bas tout en hurlant de terreur. Quant à moi, je tentai de détacher la main d’un des prisonniers. Mais, je m’arrêtai net, quand je sentis une des marches se dérober sous mes pieds.

Il fallait que je parte, sans quoi, j’allais être enterré vivante.

Mais… Je ne pouvais pas laisser ces gens mourir ici ? Si ?

— Kate !

J’entendis Vick m’appeler. Je constatai alors leur situation, le groupe était actuellement en pleine bataille avec les Laggis, qui les avaient repérés à cause des cris de la femme. Ils semblaient en grande difficulté.

Je devais faire un choix…

— Je suis désolé…

Je murmurai mes excuses et descendis les marches quatre à quatre. Je sentis que le sol se faisait plus mou au fur et à mesure de mes pas.

Le mur s’écroulait. Il était vraiment en train de tomber.

J’entendais les hurlements sourds des prisonniers, ainsi que les briques en pierre qui s’écrasaient au sol.

— Courez ! Partez ! Ça s’effondre !

Entre deux respirations, je criai de toutes mes forces, priant que ma voix soit entendue avec tout ce boucan.

Par je ne sais quel miracle, je pus atteindre le sol. Mais je continuai de courir par peur de recevoir des morceaux de pierre. Je remarquai que le groupe avait aussi rejoint ma course, ainsi que quelques carnivores.

Après un dernier grand vacarme, le silence se fit. Seul l’énorme nuage de poussière était encore là pour témoigner de l’existence du bâtiment.

Dans sa chute, le mur avait emporté de nombreuses vies, des humains, mais aussi des Laggi. Les reptiles survivants étaient dispersés autour de nous. Ils n’avaient pas l’air bouleversé par la mort de leurs camarades, préférant nous observer avec convoitise.

— Tout le monde est là ?

La main sur la bouche, les yeux mis clos, j’essayais de voir si tout le monde était vivant dans cette purée de pois.

— Kate, je suis là !

— Ici !

— Encore vivant !

Plusieurs voix s’élevaient, ainsi que plusieurs grognements, qui se rapprochèrent dangereusement. J’activai de nouveau mon jeu Monster Killer, faisant apparaître mes armes. Cette fois, j’allais pouvoir contre-attaquer.

Alors que la poussière se dispersait, je distinguai les silhouettes de mes alliés et de mes ennemis. Sans aucun mot, nous nous rapprochâmes les uns des autres. Je vis que Debora tenait la femme par le bras, l’aidant à marcher.

Nous n’étions plus qu’à quelques mètres les uns des autres. On aurait une scène classique dans un film au Far West, quand les gentils se retrouvent dos à dos pour combattre des bandits.

— On n’a pas le choix, il faut se faire un passage !

La voix d’Alex était forte, mais calme. Il pointa du doigt l’endroit d’où nous venions. Sans un mot, tout le monde courut, en abattant sur leur passage plusieurs Laggi. Étant prises au dépourvu, les bêtes ne purent réagir à temps. Cette hésitation nous permit de nous frayer un chemin jusqu’à notre point de rendez-vous avec Jim.

Nous étions épuisés, sales, mais vivants. Essoufflée, je m’adossai contre un mur et glissai par terre. Je repensais au visage des hommes et des femmes que j’avais laissées derrière moi. Leur corps devait maintenant être enseveli sous un tas de débris. J’espérais juste qu’ils étaient morts sur le coup et qu’ils n’allaient pas agoniser pendant des heures, ou se faire dévorer.

Je regardai l’horizon, me demandant bien ce que j’aurais pu faire de plus. Je sais que je suis un humain. Je n’ai ni la capacité ni la formation pour sauver des vies.

Mais… Mais j’aurais tellement voulu tous les libérer.

Ma gorge se serra, je ne sais pas si j’avais envie de pleurer ou de crier. Mon esprit était confus. Je voulais que tout ça disparaisse. Je voulais rentrer chez moi… Être dans mon lit.

— Eh !

C’était William, il se tenait debout devant moi. Il était tellement grand, qu’il me cachait le soleil, ce qui le rendait encore plus imposant. Son regard en amande était sombre. Je sentais que j’allais subir les pires réprimandes de ma vie.

— Arrête de te morfondre, tu n’aurais rien pu faire…

Sèchement, il se retourna, me présentant son dos. Je le regardai s’éloigner, sans un mot.

M’avait-il fait une remarque ou m’avait-il remonté le moral ?

Je ne savais pas quoi penser de cet homme. Mais au moins, ces mots donnèrent un résultat. Je me relevai et rejoignis le groupe, le cœur moins lourd.

Il était temps de rentrer. En chemin, nous discutions avec la jeune femme. Elle s’appelait Kim, elle est, ou plutôt était, serveuse. D’après ces propos, elle a été attachée que par une seule et même personne.

Elle l’avait rencontré alors qu’elle était en danger. Cet homme l’avait aidé, avant de l’assommer. Elle ne sait pas comment il avait fait. Mais à son réveil, elle était accrochée, bâillonnée et entourée d’inconnus.

Malheureusement, elle n’a pas pu nous décrire son assaillant. Il avait des lunettes de soleil, un foulard et un bonnet, recouvrant entièrement son visage.

— Après, il ne faut pas qu’elle soit surprise…

Encore une fois, Vick sortit une de ces fameuses réflexions, tout en me faisant un clin d’œil. En réponse, je levai les yeux au ciel préférant l’ignorer.

Toutefois, il n’avait pas tort. Je sais que dans un monde apocalyptique, tout visage humain paraît rassurant. Mais elle aurait dû se méfier. Néanmoins, personne ne pouvait la blâmer, tout le monde aurait fait pareil.

Vu l’état actuel de la ville, il vaut mieux être plusieurs que seule. Moi-même j’aurais pu tomber dans un groupe de psychopathes. J’avais juste eu de la chance et encore, je ne connaissais rien des gens avec qui je marchais en ce moment.

— Je ne veux pas vous alarmer, mais, si vous voulez que je continue à carry le groupe, il va me falloir de nouvelles munitions, car je suis presque à sec.

Vick regarda son Altereur d’un air inquiet, tout en faisant glisser sur l’écran tactique son index de gauche à droite. À sa remarque, je regardai ma montre. J’avais de la chance que mes armes se rechargent seules, mais ce n’était pas le cas de tout le monde dans le groupe. Si nous n’avions plus de quoi nous défendre, nous ne ferions pas long feu.

— Carry ?

Alors que nous apercevions la banque au loin, Jim regarda Vick perplexe. Je souris, gênée.

— Ça veut dire, en gros, qu’il supporte à lui seul le groupe.

À ma réponse, Debora éclata de rire et frappa violemment le dos de Vick.

— C’est qu’il aime se vanter, le petit.

Vick prit son air satisfait et se mit en tête du groupe. En l’observant, je souris. Mais au fond de moi, je m’inquiétais. Il fallait absolument que nous réglions le problème des munitions, sans quoi ce serait la fin de notre histoire.

Recette : Cube de magma

Vous connaissez sûrement  Minecraft, un jeu vidéo qui permet de construire ce que vous voulez grâce à des cubes ou de miner. Cet univers étant riche, surtout en monstres, je me suis amusée à transformer le « cube de magma » en biscuit.
Bon appétit.

Ingrédient 

– 240 g  de farine.
– 100 g de poudre de cacao.
–  1 c. à café de levure chimique.
– 1/2 c. à café de sel
– 240 g de beurre mou.
– 115 g de sucre.
– 2 œufs.
– 1 c. à café d’extrait de vanille.
– Pâte à sucre rouge et jaune.

Préparation 

1/ Dans un bol, mélangez la farine, le cacao, la levure et le sel.
2/ Dans un autre saladier, battez le beurre et le sucre jusqu’à obtenir une consistance lisse.
3/ Ajoutez les œufs un à un, en fouettant bien entre chaque. Puis mettez l’extrait de vanille.
4/ Mélangez les deux préparations ensemble.
5/ Formez une boule que vous enveloppez d’un film alimentaire et réservez la 3 heures au réfrigérateur.
6/ Préchauffez le four à 180°C.
7/ Abaissez la pâte entre 2 feuilles de papier sulfurisé. Découpez les biscuits en forme de carré.
8/ Déposez les biscuits sur une plaque de cuisson tapissée de papier sulfurisé et enfournez  pendant 12  minutes environ. Laissez refroidir.
9/ Faites les yeux avec la pâte à sucre et déposez-les sur les biscuits

Alter Reality Chap.9 : Les condamnés p.1

Voici le chapitre 9 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1
Chapitre 2 – Catastrophe p.2
Chapitre 3 – Rescapé p.1
Chapitre 4 – Rescapé p.2
Chapitre 5 – Rescapé p.3
Chapitre 6 – Appétit Jurassic p.1
Chapitre 7 – Appétit Jurassic p.2
Chapitre 8 – Appétit Jurassic p.3

Kate – un magasin discount

Vu le fiasco d’hier, il ne faut pas s’étonner si nous sortions de nouveau. Cette fois, nous étions bien déterminés à revenir les bras chargés de nourriture et de matériaux.

Du moins, si nous localisions l’emplacement du magasin discount. Heureusement que Vick s’en souvenait sinon nous ne l’aurions jamais trouvé avant la nuit.

Par chance, le bâtiment était encore debout. Seule sa pancarte rouge affichant fièrement son nom était tordue par endroits.

Ou alors peut-être l’était-elle déjà avant la catastrophe ?

Par contre, la porte vitrée n’avait pas survécu. Il ne restait que l’encadrement en métal. Quant à la vitrine, elle était fissurée de partout, comme si quelqu’un y avait jeté des pavés.

Nous rentrâmes en silence, regardant le sol pour éviter les morceaux de verre. L’ambiance était lourde. Nous digérions encore les évènements de la veille.

J’en avais d’ailleurs discuté avec Jean. Sous le choc, il m’avait suggéré de ne pas en parler pour éviter d’ébranler les esprits les plus fragiles. Je ne savais pas si c’était bien de le faire, mais dans le doute je ne dis rien.

— Super, il y a la saveur bacon !!

Je vis Debora tenir fièrement un sachet de chips. Ses yeux brillaient d’excitation.

— Il ne faut pas croire, mais ce petit magasin recèle de vrais trésors. C’est le seul endroit où l’on trouve du soda au Mojito toute l’année.

Vick gonfla fièrement sa poitrine, comme si cet endroit était sa propriété. Puis il disparut derrière un rayon pour en revenir les mains pleines de bouteilles aux étiquettes vertes.

— Tu vois !

Il montra sa trouvaille à Debora qui sourit.

— Oh oh oh ! Ça fait un moment que je n’en ai pas bu. Il n’y aurait pas de l’alcool dans le coin ?

Vick grimaça. Je tapotai son épaule.

— Il vaut mieux éviter d’en prendre. Actuellement, ça ne sert à rien.

Debora fit la moue.

— Tu rigoles, je suis sûr que certains seraient heureux d’en boire…

Je laissai s’échapper un soupir. Oui, de nombreuses personnes voudraient sûrement boire pour oublier les évènements, mais ce n’était pas le moment. Nous avions besoin de toutes nos cellules grises pour combattre les menaces qui nous guettaient à l’extérieur.

— Personnellement, je suis d’accord avec elle.

Alex apparut derrière une étagère, levant la main en signe d’approbation.

— Sérieusement, vous croyez vraiment que c’est le moment.

Je fronçai des sourcils, alors qu’Alex rigolai amicalement.

— Non, non pas pour ça, je parle plus pour le côté médical. L’alcool est un bon désinfectant en cas de blessure.

Debora sourit et inclina sa tête sur le côté.

— En boire, c’est aussi médicamenteux.

Mes épaules s’affaissèrent et je soupirai, dépitée.

— Bon ok, mais seulement quelques bouteilles, et le taux d’alcool doit être assez élevé pour bien désinfecter.

Debora sourit comme une gamine et courut joyeusement à l’arrière de la boutique. J’espérais que je n’allais pas l’y retrouver ivre morte.

Je parcourus les rayons, choisissant méticuleusement les aliments. Il ne fallait rien qui était périssable et qui nécessitait de cuisiner. Je regrettais de ne pas avoir plus de bras. Mais nous ne pouvions pas faire autrement. Nous n’avions à disposition ni main-d’œuvre ni moyen de transport.

Entre les couloirs, je vis Jim à genoux remplir son sac à dos de snack en tout genre. Je m’accroupis à côté de lui en souriant timidement.

— Il vaudrait mieux prendre des boîtes de conserve. Non ?

Il me regarda brièvement et roula des yeux.

— Je sais ! Les conserves tiennent plus longtemps ! Mais ça, c’est aussi de la nourriture !

Il me tendit un paquet de cacahouètes salées et le rangea aussitôt dans une poche.

— Ça me rend malade de laisser ça pourrir ici. Il faut mieux les mangers dans les jours à venir, et garder les conserves pour plus tard.

J’ouvris grand mes yeux. Ses propos étaient logiques.

— Oui, ce n’est pas bête, j’aurais dû y penser. Je te laisse gérer ça.

Je tapotai doucement son dos en signe d’encouragement et me relevai tout sourire. Jim, lui, me regarda la bouche ouverte, tout en clignant des yeux à plusieurs reprises. Il marmonna quelques mots et retourna à ses occupations. Je me demandai bien pourquoi il avait eu une telle réaction.

Je vis que tout le monde avait fait des folies. Le peu de sacs que nous avions, étaient remplis à ras bord. Les bras étaient chargés de pack de boissons diverses. Nous avions de quoi manger pour quelques jours. Il ne restait plus qu’à prendre le nécessaire de survie, comme des médicaments ou des plaids.

Cette expédition avait pris quelques heures, mais il était maintenant temps de partir. Ainsi, tout le monde était aux caisses, sauf une personne.

— Où est Debora ?

Je regardai de gauche à droite, cherchant au loin ses cheveux noirs.

Mais rien ! Elle n’était nulle part.

Était-elle partie dehors ? Avait-elle été attaquée ?

La panique commençait à me gagner, quand mon cerveau eut une illumination. Ça ne me réjouissait pas. Mais, vu sa détermination à trouver de l’alcool, et son discours sur le sujet…

Elle n’aurait pas… Non !

Mon corps se crispa, je m’imaginais déjà trouver cette jeune fille par terre en train de boire joyeusement.

— Je reviens.

Je lançai un regard sombre au reste du groupe, avant de m’avancer vers le fond du bâtiment.

— Pouah ! J’espère que personne n’a d’envie, je viens de boucher les toilettes.

Soudainement, Debora sortit de derrière une porte en bois, qui se trouvait au niveau des caisses enregistreuses. Elle sourit de dégoût, tout en bougeant sa main de gauche à droite au niveau de son nez.

— Quoi, sérieusement !

Vick haussa le ton, et souffla, comme déçu de cette nouvelle. Quant à moi, je fis demi-tour, soulagée de m’être trompée.

— Franchement, comment as-tu fait pour les boucher ?

Alex pouffait à moitié de rire tout en dévisageant Debora. Celle-ci haussa des épaules.

— Il ne faut pas croire, mais les filles aussi vont aux toilettes et ne font pas que des paillettes.

À cette réflexion, tout le monde rigola, sauf William, qui avait toujours son visage impassible. Ce moment ne dura qu’un instant, mais il fut assez long pour remonter le moral du groupe.

— Bon, il est temps de rentrer.

Tout le monde fit signe de la tête, et s’est chargées de provisions que nous marchâmes vers la base.

Les créas de Rose
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