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Alter Reality Chap.12 : Un besoin d’energie P.2

Voici le chapitre 12 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Je n’aurais jamais cru que Jimmy était un informaticien travaillant pour la compagnie Alteria. Cette entreprise est composée de l’élite des programmeurs, je n’imaginais même pas le niveau de Jimmy.

Je fus surprise qu’il ait le droit de nous parler des Altereurs. Ce n’était pas un secret, mais le directeur de la compagnie était très discret. Au point que personne ne sache comment marche sa technologie, même le brevet était codé.

En plus, personne ne connaissait le visage de cet homme. Il n’avait jamais fait d’apparition publique, il était juste connu sous un pseudonyme : A.S.

Il ne semblait pas rechercher la gloire, ce qui était douteux.

Tout le long du trajet, personne ne parla, réfléchissant sûrement aux révélations de Jimmy. Personnellement, je digérais encore les informations. Ces ondes, ces monstres, les Altereurs. Beaucoup trop de choses avaient l’air connecté, sans l’être vraiment. Comme s’il me manquait les pièces d’un puzzle pour comprendre l’ensemble.

Grâce à William, nous apprîmes qu’il y avait un hôpital pas loin de nous. Étonnamment, il connaissait l’emplacement de chaque bâtiment médical de la région.

Il fallut toute une matinée pour arriver devant l’hôpital. Il n’avait rien à voir avec ces immenses immeubles médicaux que l’on trouvait au centre-ville, avec plusieurs parkings pour hélicoptère ou drone. C’était plutôt un hôpital moyen. Il était assez grand pour avoir son propre service d’urgence, mais pas assez pour avoir des véhicules volants.

Le bâtiment avait toujours sa façade en pierre typique du vieux quartier. Sauf que ses portes d’entrée étaient en verre. Il avait aussi un grand parking pour les visiteurs et un autre qui descendait sous terre pour les ambulanciers. L’hôpital avait également deux vitraux illustrant des métiers médicaux, et qui se trouvaient au-dessus d’un écriteau.

Malheureusement pour nous, le portail vers le parking souterrain était fermé. Comme nous ne pouvions pas soulever l’énorme rideau de fer, nous nous sommes rabattus sur les portes d’entrées. Étant en verre, elles furent facilement brisées.

À l’intérieur, nous vîmes l’étendue des dégâts. Autant à l’extérieur rien n’indiquait une attaque quelconque, autant le rez-de-chaussée racontait une autre histoire.

L’accueil était complètement en miettes. Les murs étaient recouverts de griffures, et le sol de gravats. Mais ce qui nous fit frissonner d’effroi était le sang. Il y en avait partout. Il était sec depuis un moment, mais il témoignait de la violence qui avait eu lieu.

Debora trembla en regardant autour d’elle.

— Qu’est-ce qui sait passé ici ?

Bouleversée, je fixai les taches de sang.

— Je ne sais pas, mais quelque chose ou quelqu’un a attaqué…

Alex perplexe regarda les alentours, à la recherche d’un signe de vie.

— Vous croyez qu’il reste des survivants ?

— Vu les dégâts… Je ne crois pas.

Avec ses yeux froids, William répondit à Alex.

Je m’avançai vers le premier ascenseur, mais les portes étaient déterminées à rester fermé. Quand Alex et Vick ouvrirent le deuxième, il donnait dans le vide. Le tambourinage insistant de Debora sur les boutons d’appel ne résolut pas le problème.

Nous n’avions pas le choix, il fallait emprunter les escaliers. Heureusement, ils ne furent pas difficiles à localiser, il suffisait de suivre les bandes de couleurs sur les murs.

Plus nous descendions, plus air devenait irrespirable. Un mélange de moisissures et de renfermé volait dans les environs, empoissonnant l’atmosphère. Personne ne parlait de peur d’en inspirer. C’était tellement insupportable que j’étais à deux doigts de me pincer le nez.

Après, ce qui semblait être deux étages, nous arrivâmes devant une porte entrouverte, la poignée était cassée, pendouillant dans le vide. La surface blanche était tapissée d’empreintes de main rouge, n’invitant pas vraiment à l’ouvrir.

Alex la poussa avec prudence, puis il nous fit signe de le suivre. De l’autre côté se trouvait un long couloir sombre, la seule source de lumière venait de quatre bandes fluorescentes au sol. Chacune indiquait un lieu : le laboratoire de recherche, la morgue, le parking et la pièce de stockage. Notre but était la dernière salle, celle où notre groupe électrogène devait normalement être entreposé.

Plus nous avancions, plus quelque chose me semblait bizarre. J’avais un mauvais pressentiment, chaque pore de mon corps me criait de fuir. Mes tripes se crispaient à chacun de mes pas. Pourtant la zone était vide, il n’y avait aucun signe d’être vivant. Le seul témoignage d’une ancienne existence était le sang qui recouvrait presque chaque mètre carré du couloir.

Pourtant, je le sentais. C’est un peu la même sensation que quand on visite une vieille maison. On n’est pas sûr qu’elle soit hantée. Pourtant dès que l’on rentre à l’intérieur, on ne peut pas s’empêcher de vouloir sortir. J’espérais que c’était une fausse alerte.

Après quelques mètres, une des bandes disparue sous une porte. Une pancarte avec les mots « Laboratoire de recherche » était apposée dessus.

— Nous ne sommes sûrement pas loin de la pièce de stockage.

William regarda brièvement la porte, avant de continuer son chemin. À mon tour, je la fixai. Elle était dans un sale état, je n’osais même pas imaginer la pièce de l’autre côté.

Un peu plus loin, notre groupe rencontra un reptile aux écailles pourpres. C’était un Laggi. Il était seul et nous observa. Il avait l’air aussi étonné que nous de voir des visiteurs. Son corps était recouvert de blessures et de sang. Il n’avait pas l’air en bon état. Se sentant en danger face à nous, il fit un petit jappement avant de disparaître dans les ténèbres.

Une chose est sûre, s’il y en avait un, c’est que la meute n’était pas loin.

Alex arrêta tout le monde avant de nous avertir.

— Activez votre Altereur, nous allons peut-être devoir combattre sous peu.

Je me retrouvai encore armé de mes deux lames de Monster Killer. Secrètement, j’espérais que nous trouverions vite une console et un groupe électrogène pour changer d’armement. Ce n’est pas que je détestais mes deux armes. Mais j’avais envie de m’équiper de ma grosse épée, de mon katana ou d’un de mes rares arcs.

Nous arrivâmes finalement au bout du couloir. Où, un autre escalier se présenta à nous. Deux bandes avec les inscriptions : parking et pièce de stockage, nous indiquèrent que nous étions sur la bonne voie.

Sans attendre, nous descendîmes, pour nous retrouver encore dans un couloir, celui-ci semblait plus petit. Il était aussi dans un sale état, mais bien pire que celui d’en haut. En plus du sang, il y avait des gravats partout, ainsi que des marques de griffures. Mais le plus horrible restait le sol, il était jonché de morceaux non identifiés. Vu l’odeur et le bruit quand nous marchions dessus, j’aurais parié sur de la chair. Toutefois, je ne savais pas si c’était humain ou pas. Je décidai de ne pas vérifier.

Plus loin se présenta un énorme cadavre. Il était à moitié enseveli sous des décombres. Juste en voyant sa tête je pus l’identifier, c’était un Grand Laggi. Mais il était dans un piteux état.

Son corps était recouvert de cicatrices. Sa grosse mâchoire était à moitié fondue, montrant les os de son crâne. Une des pattes arrière semblait être brisée à plusieurs endroits.

Je ne savais pas ce qui lui avait fait ça. Mais c’était certainement une créature puissante. J’espérais que nous n’allions pas la croiser.

Nous continuâmes notre chemin pour arriver devant une porte en métal. Des énormes impacts marquaient la structure, on pouvait presque croire que la porte était pliée à certains endroits. Sur le dessus était écrit en lettres noires « Parking ».

Alex l’ouvrit et fit disparaître sa tête de l’autre côté.

— C’est bon ! On peut y aller !

Il ouvrit la porte avec difficulté, elle grinça affreusement. Discrètement, nous entrâmes un par un. L’intérieur était immense et sombre, au point qu’on ne voyait pas l’autre côté. Notre seul guide était la bande au sol. Il ne restait plus qu’à la suivre vers la dernière salle.

Plus nous avancions, plus le décor se dévoilait à nous. Le sol était chaotique, au point qu’il fallait vérifier où nous posions nos pieds, de peur de glisser sur un morceau de viande. Par moment, nous croisions des piliers en béton. Il y avait également des voitures et des ambulances retournées, certaines étaient même aplaties.

Dans ce grand parking, seuls nos pas résonnaient. L’odeur était insupportable. C’était si fort que mes yeux piquaient, m’obligeant à les essuyer avec le revers de mon pull. J’avais hâte de traverser.

D’un coup, Debora se mit à crier de surprise. Sa jambe gauche avait disparu dans un trou, rempli d’un liquide rouge.

— C’est quoi, cette me…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Alex mit sa main sur sa bouche. Étonnée, elle le regarda. Aussitôt, Alex lui fait signe de se taire, et lui montra quelque chose à l’horizon.

Perplexe, j’observai où pointait le doigt d’Alex, pour voir à notre gauche une énorme créature. Nous pouvions facilement la contempler grâce à une fissure sur le plafond qui faisait rentrer un peu de lumière.

Elle était immense, dormant paisiblement sur un amas de cadavres humains, de reptiles et d’autres créatures.

Était-ce son repas ?

Ses victimes ?

Peu importe. Vu le nombre de dépouilles, cette chose était dangereuse.

Cette créature ressemblait grossièrement à un dragon. Elle avait deux paires d’ailes noires abîmées. Sa tête était très petite. Sa peau était recouverte d’épaisses écailles gris foncé. Elle avait aussi une longue queue. Par contre, je n’arrivais pas à savoir combien elle avait de pattes. Il me semblait en compter six, mais je n’étais pas sûre.

Ce monstre était déjà pas mal effrayant comme ça, pourtant il y avait un détail sur son corps qui le rendait encore plus terrifiant. Son torse était ouvert en deux. On pouvait voir des côtes en sortir comme des dents acérées.

Ne l’entendant pas ronfler, nous pourrions presque croire que nous avions devant nous un simple cadavre. Cependant, le soulèvement répétait de sa cage thoracique affirmait le contraire.

D’un simple échange de regards, nous prîmes la décision d’avancer discrètement. Nous continuons ainsi à suivre la bande fluorescente. Inquiète, je jetais par moments des coups d’œil en direction de la créature, vérifiant que son sommeil n’était pas perturbé.

Plusieurs minutes passèrent avant d’atteindre une porte en inox. Sur le côté, un panneau sale nous indiqua sa fonction, c’était l’entrepôt de stockage. Vick ouvrit doucement la porte et nous invita à le suivre sans même regarder à l’intérieur. Personne ne se fit prier.

À l’intérieur, je me mis à respirer de nouveau. J’avais l’impression d’avoir couru un marathon. Mon corps était recouvert de sueur froide et mon cœur battait à cent à l’heure.

Enfin calmée, je fixai Vick.

— C’était quoi, cette chose ?

Troublé Vick se mit à réfléchir.

— De ce que j’ai vu, j’ai peut-être une petite idée…

Je le savais, mon frère, l’accroc en jeux vidéo, avait réussi à identifier le monstre.

Peut-être savait-il même comment le combattre ?

— Alors ?

À ma question, Vick grimaça.

— Je ne me souviens plus du nom, mais je sais qu’il était dans un jeu avec le mot « Souls ». C’était un boss, un genre de mangeurs de cadavres. Je ne crois pas qu’il nous attaquera.

Soucieux, le sourcil d’Alex se leva.

— Tu es sûr ?

Hésitant, Vick haussa des épaules.

— Non, désolé.

Je tapotai alors le dos de mon frère.

— Par grave, tu n’as jamais eu la mémoire d’un éléphant.

— Hé !

Je souris à la réaction exagérée de mon frère.

La pièce n’était pas très grande. Presque tout l’espace était occupé par des placards ou des étagères, qui abritaient des accessoires médicaux. Au vu de l’épaisse poussière, l’endroit ne devait pas être visité régulièrement. Nous avions donc une chance de trouver un générateur fonctionnel.

La voix grave d’Alex résonna.

— L’endroit semble être sans danger. Pour aller plus vite, on va se séparer et fouiller les lieux.

Tout le monde approuva et se dispersa.

Je cherchais le groupe électrogène. Je suppose que cet objet devait avoir la forme et la taille d’un moteur. Je ne savais même pas quel type de groupe électrogène un hôpital avait à sa disposition.

À batterie ? Non, d’après Jimmy en cas d’IUM, il serait mort.

À essence ? Je ne crois même plus que ça existe.

Au gaz ? Peut-être… Mais où trouvait cette ressource à notre époque ?

Peu importe, le plus important était de le dénicher. On verrait plus tard pour les détails.

C’est alors que je vis au fond de la pièce, un énorme rectangle enveloppé d’une coque grise. Je m’approchai pour le regarder de plus près. Il était monté sur des roues, ce qui facilitait son transport. Le devant était recouvert d’un écran tactile, de boutons et de prises de différentes formes. La machine avait également un couvercle épais. Sur chaque côté il y avait des tiroirs, mais aussi une inscription en lettrage noir : « Solaire énergie ».

Rien qu’avec ces deux mots je compris que j’avais trouvé ce que nous cherchions.

— Trouvé !

J’entendis au loin William. Lui aussi avait repéré un groupe électrogène. Je m’approchai pour voir la bête.

L’objet était dix fois plus gros que celle que j’avais aperçu. Il était recouvert de métal et n’avait aucune roue. Il devait certainement générer beaucoup d’énergie, mais le déplacer semblait impossible.

— Hmmm…

Perplexe, Alex regarda le groupe électrogène.

— Je ne crois pas qu’on pourra le bouger, il en faudrait un plus petit.

J’acquiesçai, puis toussai pour attirer l’attention.

— Sinon… J’en ai trouvé un, un peu plus long. On peut facilement le déplacer vu qu’il a des roues.

Je pointai la direction. En réponse, Alex me sourit.

— Je te suis.

Arrivés au niveau de la machine, Alex et William l’examinèrent. Alex ouvrit le couvercle qui était en fait un panneau solaire plié. Les tiroirs avaient la même fonctionnalité.

J’avais découvert un groupe l’électrogène marchant à l’énergie solaire. J’aurais dû m’en douter, vu le nom de la machine.

Alex se tourna vers moi tout en tapotant le sommet du générateur.

— Bien jouer Kate ! Il a des panneaux solaires, et il a l’air en état de marche. Il reste plus qu’à rentrer pour tester ça.

Les félicitations d’Alex me firent plaisir.

Debora croisa ses bras, la tête sur le côté.

— Tu es sûr qu’il marchera. Je trouve ça bizarre, que l’hôpital ait un si petit générateur.

En réponse, William s’avança, remontant ses lunettes.

— Certains hôpitaux ont des petits générateurs pour les missions en extérieurs.

William regarda avec dédain l’appareil.

— Vu la couche de poussière…

William passa son doigt sur la coque.

— Il doit être là depuis un moment. C’est sûrement un générateur de réserve, celui qui était utilisé doit être dans une ambulance. Donc, il devrait marcher.

— Bon si tu le dis.

Debora fit un clin d’œil espiègle en direction de William, celui-ci ne réagissait pas. Devant cette froideur, Debora se tourna et leva le poing en l’air.

— Allez en avant ! Direction, la banque !

Tout le monde la suivit, avec le sourire aux lèvres, du moins pour certains.

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Recette : Dango lapin de Monster Hunter Rise

Je suis une grande fan de la License de Monster Hunter. Donc dès que j’ai vu qu’il existait un plat que je pouvais faire venant de cet univers, j’ai sauté sur l’occasion. Voici donc les Dango Lapin s’inspirant de Monster Hunter Rise sur Switch.
C’est une friandise venant du Japon, très simple à faire. Le seul problème, c’est de trouver la farine de riz. Mais, heureusement internet existe.
Bon appétit.

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Ingrédient

– 250 g de farine de riz gluant
– 100 g de sucre
– 20 cl d’eau chaude
– Colorant alimentaire.
– Décoration en chocolat blanc ou noir.Pour la sauce :
– 3 c. à soupe d’eau
– 2 c. à soupe de sauce soja.
– 2 c. à soupe de sucre.
– 1 c. à café de maïzena.

Préparation

1/ Dans un saladier, mélangez la farine de riz gluant, le sucre et l’eau jusqu’à avoir une pâte souple et lisse.
2/ Divisez la pâte en plusieurs morceaux. Colorez chaque pâte selon votre goût. Pour avoir un Dango vert, je vous conseille d’utiliser une cuillère à café de poudre de Matcha. Pour un Dango marron, une cuillère à café de cacao en poudre.
3/ Formez plusieurs petites boules.
4/ Remplissez une grande casserole d’eau chaude que vous portez à ébullition.
5/ Mettez les boules de Dango une par une dans l’eau chaude. Attendez que les boules remontent à la surface, puis laissez cuire encore 3 minutes.
6/ Mettez aussitôt les boules dans de l’eau froide. Puis mettez-les sur un pic à brochette.
7/ Dans une petite casserole, à feu doux, mettez l’eau, le sucre, la sauce soja et la maïzena. Mélangez jusqu’à ce que la sauce épaississe, puis retirez-la du feu.
8/ Nappez les Dango avec la sauce. Puis, faites le visage du Dango lapin avec les décorations en chocolat avant de servir.

Conseil

Pour colorer les Dango je vous conseille d’utiliser des colorants alimentaires en poudre. Ceux liquides ou en gelées rendent les Dango plus mous. Pour régler le problème, il faudra ajouter moins d’eau ou plus de farine de riz.

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Spoiler Remarried Empress – Chapitre 231 à 233

Voici les résumés des chapitres 231 à 233 de Remarried Empress.

Chapitre 231

Navier parle avec son père et sa mère lors du dîner. On apprend que ses parents doivent partir un petit moment. Puis le frère de Navier rentre, le teint pâle comme s’il était malade.
Navier comprend que ça vient de la lettre de Master. Elle lui demande s’il va répondre. Son frère dit un non catégorique.
À la fin du dîner, le frère de Navier lui donne tout de même une lettre pour répondre à Master. Il avoue qu’il veut parler avec Master pour voir s’il y a un malentendu. Par contre, il ne veut pas en dire plus à Navier.

De retour au Palais, Navier donne la lettre à Master. Tremblante, Master lit la lettre, puis elle baisse la tête le visage sombre. Navier lui demande si elle va bien. Master trouve une excuse pour sortir de la pièce.
Navier et Laura sont surprises. Elles se demandent ce qu’il vient de se passer.

Masters n’est pas revenu tout de suite, mais bien plus tard avec les yeux gonflent. Elle a sûrement beaucoup pleuré. Personne n’ose lui poser des questions.
Dans la soirée, alors que Navier va prendre un bain. Une des servantes trouve un mot dans la cape. Elle le montre à Navier, qui le récupère. Elle trouve bizarre d’avoir une autre note dans sa cape. En plus, celle-ci ressemble beaucoup à celle donnée par Masters ce matin.

Navier va dans sa salle de bains et lit le mot. Dans celle-ci Masters explique qu’elle s’inquiète pour la santé de Koshar qu’elle a peur qu’il se blesse et que s’il a besoin d’aide elle peut venir vers lui à tout moment.
Navier se demande alors ce qu’elle a remis à son frère. Elle comprend qu’elle a fait une erreur et doit la corriger. Elle sort de la salle de bains et demande aussitôt qu’on lui ramène son frère.

Koshar arrive. Navier fait sortir ses femmes de chambre et s’excuse de son erreur. Elle lui remet rapidement la bonne lettre. À cette révélation, Koshar est choqué et pose ses deux mains sur ses joues. Il doit sûrement se demander pourquoi sa sœur avait en possession une telle lettre.
Navier demande à son frère d’écrire une autre réponse à Master. Elle s’excuse encore une fois et demande de récupérer l’autre note.
Son frère répond qu’il a jeté le mot. Puis, il change d’avis disant qu’il l’a perdu. Navier lui demande ce qu’il y avait d’écrit. Son frère répond qu’il a oublié et s’enfuit. Navier connaissant son frère sait qu’il a menti. Elle commence à se demander sérieusement ce qu’il y avait dans cette lettre.

Alors que Navier va manger, Masters lui parle des rumeurs causées par les paroles du saint. Les rumeurs mettent en avant Navier dans le bon sens. Ce qui est une bonne chose.
Puis Masters parle à Navier de Koshar. Celui-ci lui a donné une nouvelle réponse, elle doit être bonne vu le visage rayonnant de Masters. Navier s’excuse de nouveau pour l’accident.
Masters avoue que la nouvelle lettre de Koshar est vraiment mieux. Celle d’avant était très triste. En plus, pour ce faire pardonné de l’erreur, Koshar l’a invité à dîner.
Alors que Masters part, Navier est encore plus curieuse vis-à-vis de la lettre. Qui l’a écrit ? Qu’est-ce qu’il y avait dedans pour que son frère réagisse ainsi ? Elle veut à la fois savoir et ne pas savoir.

Le duc Ergi va au palais pour rendre visite au roi de son pays. Celui-ci l’accueille avec beaucoup de colère. Le roi menace le duc Ergi disant que la prochaine fois il le mettra à terre lui et son père. Ergi riposte, rendant le roi plus énervé. Le roi se calme enfin, disant à Ergi de renoncer au port. De toute façon tous les contrats faits par Rashta en tant qu’impératrice vont être annulés. Donc Ergi n’aura jamais son port et son argent.
Le roi continu en disant que Ergi peut gâcher sa vie, mais il ne doit pas faire de tort au pays.

Le duc Ergi part et croise un certain Sirim qui lui demande à qui profite cette vengeance. Il lui dit d’arrêter et de penser au travail. Alors que le duc Ergi est prés à répondre, il est interrompu par Angel, le chef des chevaliers.
Sirim part en tapotant l’épaule d’Ergi. Angel se présente. Il explique qu’il est là pour enquêter sur le contrat en rapport avec le port. Il ne comprend pas ce que le duc a donné en échange du port à Rashta.
Le duc Ergi répond calmement : mon corps.

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Chapitre 232

Angel marmonne avec un étrange sourire à la réponse du duc. Il lui dit que son corps doit être cher et lui demande si avant le procès il veut changer le terme du contrat. S’il le fait, il dira qu’il n’a rien vu. Ergi refuse. Angel prend note sur un carnet de la réponse du duc.
Angel dit que les contrats de Rashta seront annulés vu que Sovieshu ne savait pas que Rasta était une esclave. Le duc Ergi répond que Sovieshu était au courant. Encore une fois, Angel note les réponses d’Ergi.

Angel demande si Heinley est au courant de l’affaire, car ça lui profite. Le duc Ergi dit qu’il a fait tout ça seul que Heinley ne savait rien de cette histoire.
Angel continue son interrogatoire en demandant si Heinley est lié au phénomène de réduction du pouvoir magique. Le duc Ergi répond sèchement non.
À cette réponse, Angel prend note et rit.

Alors qu’il est plus de minuit, le Marquis Karl réveille Sovieshu. Depuis quelque temps le Sovieshu d’origine a du mal à se réveiller, parfois des jours passe s’en qu’ils prennent conscience. Ça commence à l’inquiéter.
Le marquis Karl parle à Sovieshu de son travail de recherche pour réunir les deux personnalités. D’après lui, Sovieshu doit rencontrer quelqu’un qui est lié à sa division. Malheureuse, voir Navier n’a pas suffi. En plus Glory est morte.

Le marquis Karl demande à Sovieshu de lui dire en détail ce qu’il a vu avant de sauter par la fenêtre. Sovieshu lui raconte tout. Les deux hommes en concluent que la solution se trouve dans cette illusion.
Sovieshu apprend également les agissements d’Angel. Il demande que les nobles signent des papiers pour témoigner des agissements du duc Ergi lors du test parental. Il faudra également soumettre ses papiers au procès.
Le marquis Karl dit ensuite que Heinley et surtout Navier lui demandent de l’aide pour une affaire.

Le lendemain, le jeune Sovieshu apprend que l’enfant que recherche Navier a été vite identifié et retrouvé. Il ne reste plus qu’à aller le chercher. Sovieshu apprend que l’enfant est le premier né de Rashta, la femme qui a fait divorcer Navier et lui. Il se demande pourquoi Navier veut le retrouver. Au bout d’un moment, il laisse ça de côté, car enfin de compte, il peut se servir de cette histoire comme prétexte pour recontacter Navier.

Sovieshu un peu bouleversé se dirige vers l’ancien palais de Navier et va dans sa chambre. Alors qu’il est assis par terre, il a soudainement une migraine. En fait, depuis qu’il a vu Navier il a très mal de tête et il est obligé de prendre des médicaments. Mais il ne peut en parler à personne, car les gens qui l’entourent pourraient utiliser cette douleur pour le faire disparaître.
Sovieshu comprend qu’il doit s’entourer de gens de confiance. Il doit également prendre des somnifères pour affaiblir l’autre Sovieshu.

Heinley est revenu tremper par la pluie. À cause de ça, il est tombé malade. Il a si mal de gorge qu’il ne peut plus parler. McKenna se propose pour soigner Heinley, car il y a un risque que Navier attrape également froid.
Mais Navier refuse. Elle utilise comme excuse que seule elle peut communiquer avec Heinley, vu qu’elle comprend son cœur. Mais McKenna trouve que, dans ce cas, lui aussi peut communiquer avec Heinley. À la fin, ils décident de s’occuper ensemble de Heinley.

Heinley dans sa tête pense que lui et Navier ne peuvent pas communiquer sans mot. La preuve avec l’histoire du dessin de Navier. Il n’avait toujours pas compris sa signification.
Il veut d’ailleurs que ce soit McKenna qui prend soin de lui. Il fait même un geste de la main pour tenter de communiquer, mais Navier ne le comprend pas. Ne voulant pas que Navier soit déçue de ne pas communiquer avec lui, il décide de laisser sa femme le soigner, même si elle fait n’importe quoi. McKenna ne peut que regarder impuissant Heinley.
Au bout d’un moment, Heinley, fatigué du traitement de Navier, tente de demande de l’aide à McKenna.

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Chapitre 233

Navier fait un cauchemar, où elle voit deux immenses oiseaux dorés se battre pour une couronne. Elle se fait heureusement réveiller par Heinley. En fait Navier s’est endormie sur le lit de Heinley alors qu’elle le surveillait. McKenna n’est pas là, il a été renvoyé par Navier.
Navier demande à son mari s’il va mieux. Ce qui est le cas, Heinley a depuis l’enfance la capacité d’aller mieux en une journée.

Alors que Heinley mange, Navier lui demande de ne pas retomber malade et d’éviter la pluie. Puis elle demande à Heinley si le duc d’Ergi a une rancune contre Sovieshu. Heinley ne sait pas trop. Il sait que Ergi déteste Sovieshu, mais il déteste aussi beaucoup de personnes.
La discussion s’arrête là. Heinley part avec McKenna pour vérifier quelque chose.

Navier s’inquiète de voir Heinley travailler alors qu’il est encore un peu malade. Pour se changer les idées, elle va dîner avec Lebetti. Elle lui pose des questions sur ses études. Lebetti croyait que gérer un petit domaine serait facile, mais ce n’est pas le cas.

Plus tard, Navier pose la même question au sujet du duc Ergi à ses femmes de chambre. Beaucoup ne savent pas quoi dire. La comtesse Zuber et Laura, elles, sont curieuses de savoir pourquoi le duc régi a trahi Rashta. Lebetti, qui écoute la conversation, demande plus d’information. Étant enfermée pour être protégée de Rashta, elle n’est pas au courant de certaines choses.
Elle est donc choquée d’apprendre ce qu’a fait le duc Ergi contre son frère et Rashta. Elle est même très en colère et voit le duc Ergi comme l’ennemi de sa famille.

Koshar et Master ont un rendez-vous. Les deux semblent heureux de se voir, surtout Koshar. La preuve, les nobles qui voient cette scène sont étonnées de voir Koshar sourire.
Koshar et Master vont dans le restaurant. Puis, Masters avoue maladroitement qu’elle pense parfois à Koshar. Celle-ci avoue que lui aussi pense à Masters. (C’est officiellement un couple mignon). Masters rougit, puis il tombe dans le silence.

C’est ainsi qu’il entend les gens parler de Navier et des paroles du saint. Heureusement, ils entendent que des louanges faisant sourire le couple. Seule une personne dit quelque chose de mal sur l’impératrice. Koshar veut intervenir, mais Masters agit plus vite que lui.

Koshar et Masters retournent au palais. Koshar est très satisfait de ce rendez-vous. Il dit même que « C’était confortable, frais et mignon » à Navier quand elle lui pose des questions à ce sujet.
Navier fait une drôle de tête à cette réponse. Koshar croit qu’il a dit une bêtise. Alors qu’il réfléchit à ses paroles, Navier lui demande vu que Masters est bonne, pourquoi ne pas annuler le mariage avec la princesse Chalet.

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Peluche Kwami chat de Miraculous – Patron gratuit

La saison 4 de Miraculous vient de sortir. J’ai donc décidé de faire les peluches des créatures qui répondent au doux nom de « Kwami ». Vous trouverez tout ce qu’il faut pour faire le Kwami de chat noir. Pour la Kwami de Ladybug il faudra attendre le prochain article.
La peluche est un peu facile. Par contre, il faut être délicat, car certains éléments étant petits, ils sont difficiles à coudre à la machine.

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Fourniture

– Des ciseaux.
– Des épingles.
– Du tissu noir.
– De la laine noire.
– Du fil noir.
– De la feutrine blanche, noir et vert.
– Du rembourrage.
– Une aiguille.
– De la colle.

Patron

Le patron est à télécharger gratuitement, il suffit d’appuyer sur le bouton violet.

Tutoriel

1/ Téléchargez le patron, imprimez-le et découpez-le.
2/ Découpez trois fils de laine noir de 20 cm.
3/ Découpez la tête, la tête arrière, le corps, les bras, la queue, les cuisses, les oreilles et les jambes dans le tissu noir. (Rajoutez 2 cm à la découpe).
4/ Découpez les yeux dans la feutrine verte. La pupille et la bouche dans la feutrine noire et les reflets dans la feutrine blanche.
5/ À l’aide d’une machine à coudre ou d’une aiguille, cousez la tête arrière (partie A1 et A2) ensemble. Puis cousez la partie B1 et B2 de la tête de devant ensemble. Cousez les deux parties de la tête (A et B) ensemble en laissant une ouverture.

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6/ Cousez les deux parties du corps ensemble. De même pour les bras, les cuisses, les oreilles, les jambes, en laissant toujours une ouverture. Cousez la queue en la pliant en deux dans la longueur.
7/ Retournez le corps, la tête, les cuisses, les oreilles, les bras, la queue et les jambes.
8/ Faites un nœud à une des extrémités des fils de laine. Cousez ces trois fils sur le visage (un sur le haut du crâne et deux sur chaque joue pour faire les moustaches).
9/ Rembourrez tous les éléments. Puis utilisez un point invisible pour fermer les ouvertures.
10/ Cousez la tête au corps. Les pieds avec les cuisses. Puis attachez-les au corps. Faites de même pour la queue. Puis cousez les deux oreilles au sommet du crâne.

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11/ Pour finir, collez les yeux.

Voilà, la peluche est finie. Vous pouvez retrouver plus tard les autres Kwami de Miraculous dans ma boutique, ainsi que leur patron si vous voulez les faire vous-même.

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Alter Reality Chap.11 : Un besoin d’energie P.1

Voici le chapitre 11 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Kate – La salle à manger de la banque

Après cette aventure, nous nous étions retrouvés dans la salle à manger de la banque. Une petite pièce qui prenait place entre les bureaux des employés, et derrière le grand comptoir. Elle était plutôt simple avec deux tables entourées de chaises, des placards, un évier et un four à micro-ondes inutile, vu qu’il n’y avait plus d’électricité.

Ce lieu n’avait rien de ragoûtant, pourtant nous savourions nos plats avec plaisir. C’était un peu notre récompense, après cette journée.

Ainsi, je mangeais une salade de pâtes encore fraîche. J’appréciais chaque bouchée, sachant que je ne pourrais pas en déguster une autre avant un bon moment.

Un sandwich en main, Debora ferma les yeux de satisfaction.

— Ça fait tellement du bien de manger à sa faim.

Vick en profita pour ouvrir une canette de soda et en prit une grosse gorgée.

— Je suis d’accord.

Alex fixa un point dans le vide, s’imaginant sûrement déguster un bon gros morceau de viande.

— Personnellement, la viande me manque. Je suis contente de manger ce que j’ai, il ne faut pas croire. Mais un bon steak !

Debora rigola.

— Arrête ! Ne me dis pas ça. Ça ne fait que quelques jours… On dirait un drogué.

Alex fit la moue.

— J’ai besoin de protéine, moi…

Jim mâchouilla un morceau de jambon sec, regardant les placards remplis de boîtes de conserve comme un pirate devant son coffre au trésor.

— Au moins, nous avons de quoi manger pour tout le monde.

La tête et les épaules baissées, Tam parla d’une petite voix.

— J’aurais tellement voulu y être.

Alex tapota doucement l’épaule de Tam.

— Ne sois pas déçu, tu viendra la prochaine fois.

— Allez courage !

Je ne dis rien à cette remarque, ne préférant pas décourager le jeune garçon. Personnellement, je souhaitais qu’il ne vienne pas. Dans le groupe, certains étaient jeunes, mais lui était clairement un enfant. Je ne ferais jamais la bêtise de l’envoyer au front. Il avait déjà subi un traumatisme, ce n’était pas la peine de lui en rajouter un autre.

William entrouvrit la porte et rentra dans la salle.

— C’est bon, tout le monde est nourri !

Il prit alors une salade et commença à manger sans un autre mot.

— Il n’y a pas eu de problème ?

Entre deux coups de fourchette, William daigna lever sa tête pour me répondre.

— Question stupide ! Personne n’aurait refusé un repas, même s’il était mauvais.

Debora fait mine de frissonner au sérieux de William.

— Tellement froid.

J’ignorais la provocation de cet homme.

Je me réjouissais que les survivants puissent manger à leur faim. Au moins, nous n’étions pas partis en expédition pour rien.

Toutefois, une pensée tournait encore et encore dans ma tête depuis notre retour. Les munitions…

J’avais vraiment un mauvais pressentiment à leur sujet. Nous n’avions pas de consoles pour recharger, et encore moins d’électricité pour faire marcher le tout.

En plus, même si nous avions de quoi alimenter les machines, marcheraient-elles ?

Ma voiture avait bien cessé de fonctionner soudainement. Peut-être que c’était le cas avec tous les appareils électriques… Sauf les Altereurs.

C’était vraiment bizarre.

— Kate !

— Oh ! Kate !

D’un coup, une main apparut devant moi.

— Oui ! Quoi !

Affolée, je constatai que tout le monde me dévisageait.

— Ça fait plus de deux minutes que tu regardes dans le vide, ta fourchette en l’air. Il y a un problème ?

Inquiet, Alex me fixa. Je souris.

— Ah ! Désolée, j’étais perdue dans mes pensées.

Vick me fit un clin d’œil.

— Si tu penses à la date butoir de ton boulot. Je suis désolé de te le dire, tu l’as dépassé depuis un moment.

— Non ! Je pensais aux munitions.

Le visage de Vick se figea.

— Ah !

— Je ne sais pas où on pourrait se fournir en consoles et en électricité. J’ai beau réfléchir…

Vick leva un doigt en l’air, tout en prenant une gorgée de sa boisson.

— Pour les consoles, c’est facile, il suffit de trouver un magasin de jeux. Il y en a partout.

— Mais même, il faut les alimenter, et elles risquent sûrement de ne pas marcher. La preuve, plus aucun appareil ne démarre.

Tout le monde acquiesça.

— C’est vrai ! Mais…

Vick fixa le plafond, ne finissant pas sa phrase. Il avait l’air de réfléchir au problème.

— L’électricité et les consoles, ce n’est pas un problème !

Une voix apparue derrière moi. Surprise, je sursautai, et me retournai. Je vis Jimmy dans l’encadrement de la porte, essayant de rentrer avec son fauteuil. Par réflexe, je me levai et bougeai ma chaise, pour lui permettre de passer.

— Merci !

Il me salua avec un sourire et avança.

William ouvrit sa bouche, les yeux remplis de méfiance.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Jimmy répondit à William le sourire aux lèvres, ne faisant pas attention à son ton désagréable.

— Je veux dire que ces deux éléments ne sont pas durs à se fournir. C’est même relativement facile.

— Mais les consoles doivent être mortes ?

À ma question, Jimmy me fit non de la tête.

— Connaissez-vous le terme IUM ?

Confus, tout le monde regardait son voisin en quête de réponse. Seul Vick leva la main en gigotant sur son siège, comme un élève voulant être interrogé par un professeur. Jimmy en voyant ça laissa la parole à mon frère.

— C’est une impulsion électromagnétique, connue pour créer une émission d’ondes qui peuvent détruire les appareils électriques et électroniques.

Satisfait de la réponse, Jimmy applaudit brièvement Vick.

— Exacte !

Je levai un sourcil de surprise.

— Comment connais-tu ça, toi ?

— C’est une « excuse » souvent utilisée dans les scénarios de jeu vidéo. Cette onde existe, mais il faudrait qu’elle soit d’une puissance phénoménale pour toucher une ville entière comme la nôtre. C’est pour ça que l’idée de l’utiliser comme arme a été abandonnée.

Jimmy ferma les yeux et acquiesça au mot de Vick.

— Oui, en théorie. Pourtant c’est bien ça qui nous a frappé de plein fouet.

Mon frère cligna plusieurs fois des yeux.

— Sérieusement !!!!!

Vick cria d’étonnement.

— Je ne sais pas encore comment, mais c’est bien un IUM qui a paralysé la ville, la preuve.

Il montra son Altereur.

Alex, le regard perdu, fixa la montre.

— Je ne te suis plus là…

— Les Altereurs marchent encore. N’est-ce pas ?

Nous hochâmes nos têtes.

— Savez-vous que le créateur des Altereurs a mis un système pour contrer ces ondes.

Je bafouillai et m’assis sur une chaise.

— Tu veux dire, que…

— Je ne sais pas s’il avait prévu le coup ou s’il était parano. Mais c’est un fait. Ses Altereurs ne peuvent pas subir d’IUM contrairement aux autres machines.

Jim, les bras croisés, fixa Jimmy.

— D’accord, je comprends. Mais c’est quoi, le rapport avec les munitions ?

— Les IUM n’affectent que les objets avec une batterie fonctionnelle ou branchée à une source d’électricité. Certains matériaux protègent aussi de ces ondes.

Vick se leva comme s’il avait eu une illumination.

— Attends, tu veux dire que les consoles et les écrans, non alimentés et encore emballés, marchent encore ?

Jimmy sourit.

— Oui, c’est ça.

Mon visage se décontracta, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire bêtement.

— Mais l’électricité ?

Une seule question de William me fit redescendre sur terre. La chute était dure. Nous n’étions pas encore sortis d’affaire.

— Il existe bien des groupes électrogènes !

Personne ne dit plus rien, attendant la suite. Si j’étais Jimmy, je me serais sentie oppressée par tant de regards posés sur moi.

— Les hôpitaux en détiennent dans leur sous-sol, ils sont souvent stockés derrière des murs en plomb, un matériau que les ondes ne peuvent pas traverser. En plus en étant sous terre, ils ont encore plus de chance de fonctionner.

Les mains sur la table, les épaules crispées, je fixai Jimmy.

— Tu… Tu veux dire que le problème des munitions est réglé.

— Oui ! Il suffit de chercher le matériel et c’est bon.

Soulagée, je soupirai et laissai tomber mon corps en arrière, percutant le dossier de la chaise de plein fouet.

— Mais comment sais-tu ça ?

Déconcerté Vick posa cette question. En réponse, Jimmy lui sourit gentiment.

— J’ai travaillé sur les Altereurs !

— QUOI !

Devant cette révélation, tout le monde se leva.

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