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10 Light Novels français à découvrir

Il existe beaucoup de Light Novels au Japon, et ils sont traduits un peu partout dans le monde. Mais, savez-vous qu’il existe également des Light Novels écrits par des Français, qui ne demandent qu’à être connus.
Je vous présente aujourd’hui 10 Light Novels écrits par des auteurs venant de France. Bien sûr, ce ne sont pas les seuls, d’autres seront à découvrir dans un autre article.

Note : cet article n’est pas une review, il est là pour présenter des auteurs écrivant des genres différents. Certains des romans sont terminés ou ils sont en cours. Ils peuvent être publiés par des maisons édition, en auto-edition ou mit gratuitement à disposition.

Les Enfants de Gorre

Les Enfants de Gorre est Un Light Novel écrit par S. Ferrieu et publier par la jeune maison d’édition Maho. Vous y trouverez de la Fantasy, une touche d’histoire (chevalier, roi Arthur) et étonnamment de la Science-fiction
Le premier tome fait environ 600 pages pour 19.90 €. Les illustrations sont faites par Navigavi, elles sont magnifiques et colorer.

« Wilfrid, fils aîné du seigneur forestier de Gorre, revient dans son château natal après des années à parfaire sa formation de chevalier. Il y retrouve ses frères, ses sœurs et un père mourant. Wilfrid va ainsi devoir prouver sa valeur et montrer qu’il est digne de gouverner les terres de son père.
Mais, une nouvelle ère approche et la fin du règne d’Uther Pendragon risque de plonger le royaume dans la tourmente… »

L’Agence des Magical Wargirls

L’Agence des Magical Wargirls écrit par Yorak est une série de Light Novels avec déjà 5 Tomes, donc 3 sortit en version papier grâce à un kickstarter. Si vous aimez les magical girls, l’action, la science-fiction et l’horreur, ce livre en regorge. Vous y trouverez également des illustrations en noir et blanc et en couleur faite par Ren.

« En 2065, venus d’autres dimensions, les Anciens tel que les décrivait l’auteur Howard Phillips Lovecraft sont apparus sur le monde. Malgré toutes les tentatives pour endiguer leur invasion, l’Humanité manqua de disparaître dépassée par cette terrible menace.

Aidée au début par de mystérieuses créatures qui réveillèrent des pouvoirs endormis dans le corps des jeunes femmes, elle parvint à conserver quelques territoires face à ses ennemis et ceci grâce à ces filles capables de leur tenir tête.

Vingt ans plus tard, les territoires humains se limitent à quatre éparpillés sur toute la surface du Globe, un semblant de stabilité semble revenu grâce à l’avènement de ces jeunes guerrières nommées tantôt magical wargirls, mahou senjo ou encore sorcières.

Shizuka, une jeune femme de 18 ans, pleine de rêves et d’adoration envers ces guerrières, vient de province à Tokyo dans l’intention d’accomplir son rêve d’intégrer une prestigieuse unité de magical wargirls. Ce faisant, elle fera une rencontre qui l’amènera à découvrir ses pouvoirs.

Mais, c’est à partir de là que les choses se compliquent, car devenir une magical wargirls n’est qu’une première étape, la clef ouvrant la porte sur un monde qu’elle idéalisait et qui se révèle particulièrement différent de ses attentes.

C’est en intégrant une agence privée de magical wargirls que son épopée commencera réellement au contact de ses collègues pour le moins étranges.
 »

Alter Reality

Alter Reality est un Light Novel écrit par C.Bouclé et publier gratuitement sur internet. Il aura une version papier fin 2020. Les genres qui sont mis en avant sont la science-fiction (futur), l’horreur (apocalyste) et l’aventure. Vous y trouverez aussi beaucoup de références dans la pop culture et les jeux vidéo. Les illustrations sont en noir et blanc et dessinées par l’auteur lui-même.

« Nous sommes en 20XX, la technologie a tellement évolué que les ordinateurs ne tiennent que dans des boîtiers de quelques millimètres, les téléphones portables ne sont plus, et les hologrammes font partie du quotidien. Cependant, même face aux diverses inventions spatiales, médicales ou domestiques, une seule trône au milieu des autres.
Le prototype suscita un grand intérêt. Il était d’abord une mode, maintenant il est un mode de vie. Tout le monde le porte autour de son poignet, ne pouvant imaginer un monde sans cette invention. Son nom : L’Altereur.
Mais que se passe-t-il quand cette technologie, réunissant la réalité et l’irréelle, commence à se dérégler ? Au point de briser une frontière qu’on ne croyait pas authentique.
 »

Jikan No Kokan

Jikan No Kokan est publié gratuitement sur internet par ADH Édition un groupe d’auteur et d’illustrateur passionné. Le genre du roman est science-fiction et drame. Il est en cours de rédaction, donc vous pouvez suivre son évolution au fur et à mesure.

« 2060, la science a beaucoup évolué depuis ces trente dernières années. Les Jikans et les échanges de temps de vie sont devenu monnaie courante dans ce nouveau monde. Seul le Japon et plus particulièrement le gouvernement de Saitama restent fermés à cette pratique. Natsuo, un jeune homme de 19 ans, tombe malgré lui dans ce milieu dangereux et interdit aux yeux de la loi. »

Les Portes d’Ys

Les Portes d’Ys est un Light Novel mélangeant drame, aventure et fantastique. Il est publié par Alwine qui écrit, et illustre ce roman. Vous pouvez lire le début gratuitement ou participer au kickstarter pour l’avoir en version papier.

« Bien avant de rencontrer la terrifiante Loreleï sur les rives du Rhin, Oliver n’était qu’un jeune homme de l’aristocratie britannique destiné à prendre la suite des affaires de son père. Jusqu’à ce qu’un drame ne touche sa famille… Il découvre alors des bribes d’un passé oublié de notre monde, où les légendes parcouraient encore notre réalité. »

Cerebium Sparks

Cerebium Sparks est un Light Novel rempli de fantaisie, de drame et d’aventure. Le livre est gratuit et en cours de publication. Hedrick qui est l’auteur du Light Novel, et aussi celui qui fait les illustrations. Ceux-ci sont colorés et pleins de vie.

« Entre fantastique et belle époque, Cerebium Sparks narre les aventures d’un groupe hétéroclite protégeant une jeune fille aux étranges capacités. Entre leurs vieux ennemis et la guerre civile qui éclate tout autour d’eux, ils auront fort à faire pour échapper à ceux qui convoitent les pouvoirs de leur camarade et percer les mystères du cerebium. »

Stray Cat

Stray Cat est un Light Novel écrit par Astate, il met en avant une histoire d’amour en deux hommes, un genre (Yaoi) très répandu au Japon, mais beaucoup moins en France. Mais qui mérite d’être lue. Les illustrations en noir et blanc sont douces et magnifiques.

« Tout a commencé avec un cocktail, des yeux trop grands et une guitare oubliée. Pour Matt, serveur dans un bar pour payer ses études, cette rencontre est le début d’une relation bouleversante… »

Souls

Souls est un Light Novel avec une histoire fantastique et remplie d’action et d’aventure. L’auteur Cielesis/Némé_Haze est en constance évolution, améliorant le livre à chaque coup de crayon. Ce roman est en cours de publication et il est 100% gratuit.

« Quand les destins opposés de Shiro et Ciel se croise, le duo nouvellement formé doit affronter les monstres invoqués par le démon Inasis et la puissance phénoménal du déchu Akumu. »

Ninbutsu Sekai

Ninbutsu Sekai est un Light Novel de 2 tomes autoédité par Nekotsu, vous pouvez l’acheter pour 9,99 euros ou lire gratuitement quelques extraits.
Ce roman met en avant des personnages furrys, un genre qui est très rarement exploité. Donc si vous aimez ce genre, il ne faut pas hésiter, d’autant plus que l’histoire regorge de combat et d’action.

« Les Ninbutsus sont des humains transformés en animaux dotés de pouvoirs dépassant l’imagination. Ce phénomène reste encore mystérieux, même à notre époque. Aaron le chat et Fei l’écureuil vivent à Marina, une mégalopole divisée pour séparer les Ninbutsus des humains. Mais leur vie rythmée par des poursuites avec la police sera bouleversée par un évènement inattendu : la transformation de Nina, une jeune lycéenne, en Ninbutsu !! Commence alors un périple pour nos trois compères afin que Nina puisse retrouver son apparence humaine, mais l’Anima, une organisation militaire capturant les Ninbutsus se dressera sur leur route. Embarquez avec Aaron et ses amis, de drôles de créatures aux pouvoirs étonnants, dans une aventure périlleuse et une histoire bourrée d’action, d’humour et de combats intenses ! »

Tonbass

Tonbass est un Light Novel publié gratuitement par LumeN. Si vous aimez les histoires parlant du futur, de méchant, avec une touche d’aventure et de comédie, vous êtes servis. L’histoire est déjà pas mal avancée, mais n’a pour le moment aucune illustration, mais ça risque sûrement de changer.

« Ayant grandi dans la quiétude d’un abri souterrain, Félicie ne souhaite qu’une chose : retrouver la surface pour sortir de la monotonie. Cependant, l’aventure qu’elle s’imaginait est bien loin de la réalité à laquelle elle sera confrontée. Elle devra œuvrer pour tenter de survivre dans un monde où l’espèce humaine déclinante est en proie à ses propres travers, aux immatériels génocidaires et aux monstruosités Zneps. Minée par les doutes, arrivera-t-elle à rester l’éternelle optimiste qu’elle semblait avoir été autrefois ? Pourra-t-elle accorder sa confiance dans ce monde qui paraît vouloir tout lui prendre sans rien donner en retour ? »

Les images/couvertures appartiennent à leur auteurs

Alter Reality Chap.5 : Rescapé p.3

Voici le chapitre 5 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les deux semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1
Chapitre 2 – Catastrophe p.2
Chapitre 3 – Rescapé p.1
Chapitre 4 – Rescapé p.2

Kate – Magasin de prêteur sur gage

Le récit de mon frère terminé, je me massai la tête digérant toute cette histoire. J’étais surtout effarée d’apprendre que mon frère aurait pu mourir. S’il n’avait pas eu cette armure ni cet homme…

Je… Je ne sais pas ce que je serais devenue.

— Malheureusement, je ne peux pas te dire la source de ce phénomène.

Toujours dans son histoire, mon frère me coupa dans mes pensées.

— Je m’en doute. Mais c’est quand même bizarre, ces créatures qui nous ont attaquées, elles viennent…

— De jeux vidéo, je sais…

Vick le dit avec une telle facilité et fierté que j’en étais désemparée. Cette situation avait l’air de lui plaire. Ses yeux brillaient de curiosité, comme  lorsqu’il avait une énigme à résoudre.

Je le sentais mal… Il faudrait que je le surveille de près.

— Mais comment ? Je veux dire amener un monde virtuel dans notre monde, c’est déjà une chose. Mais plusieurs.

— Et encore, il y a mieux. J’ai remarqué que ces monstres commençaient à établir une sorte d’écosystème. Certaines créatures qui ne s’étaient jamais croisées avant interagissent entre elles comme le feraient des animaux.

— Ça a l’air de te plaire.

Les yeux de mon frère étincelaient d’une lueur si intense qu’ils auraient pu rendre aveugle.

— Mais c’est génial, ça veut dire qu’elles sont douées d’une capacité d’adaptation. Une intelligence artificielle créée par l’homme n’est même pas encore capable de faire ça. On a seulement créé des IA qui pouvaient faire face à des problèmes déjà programmés en elles.

— Concrètement, ça veut dire ?

— Que ces choses, ces monstres ne sont pas des programmes, mais que ce sont des êtres vivants doués d’une conscience.

Une conscience ?

Ces créatures étaient donc vivantes. C’était impossible !

Elles étaient sorties de l’imagination de leur créateur. Elle ne venait pas de mère Nature. Aucun pixel n’avait jamais tué personne et n’avait encore moins le pouvoir de la réflexion.

Qui avait provoqué ça ? Pourquoi ? Comment ?

Ou alors…

Il y avait une autre explication. C’était dingue, mais…

Ces monstres venaient-ils vraiment de nos jeux ?

Où provenaient-ils d’un univers alternatif inconnu à nos yeux ?

Mon frère prit soudainement un air sérieux.

— Il y a aussi un autre phénomène bizarre, depuis cette attaque.

— Oui ?

— Il n’y a plus de réseau, et plus de production d’électricité.

— Oui, je l’ai remarqué, impossible de se connecter sur Speak.Net

— Exact. Par contre, les Altereurs, nos seules armes, marchent. Le hasard fait bien les choses, comme on dit.

Vick n’avait pas tort. L’Altereur était le seul outil à notre disposition pour nous défendre et il fonctionnait encore. À croire que la compagnie, qui l’avait mis sur le marché, avait prévu son coup.

Je me demande ce qu’elle aura à dire là-dessus. Une chose est sûre, la technologie provenant des Altereurs n’était pas toute blanche dans cette histoire.

— Vick, mis à part cette histoire, j’espère que tu n’essayeras plus de faire face à un dinosaure terrorisé à l’avenir.

Vick haussa des épaules, comme s’il n’était pas concerné.

— Il m’a attaqué par surprise, je te signale. Je n’ai jamais cherché à le combattre.

— Ce n’est pas ce que je voulais dire.

—…

— Je suis juste…

— Inquiète, je sais.

— Tu as eu de la chance que cette armure t’ait protégé. J’espère que tu te balades toujours avec, quand tu vas à l’extérieur.

— Je t’ai parlé de…

Mon frère leva les yeux au ciel, faisant mine de passer à autre chose.

— Vick !

— Oui…

— Tu la portais, quand tu me recherchais ?

— Heu… Non…

— Pourquoi ?

Ma colère commençait à monter et Vick devait le sentir, car son sourire se raidit.

— Alors, ce n’est pas contre ma volonté, je t’assure…

— Vick !

— Comme t’expliquer ça… L’armure était à utilisation unique. Je dois la recharger en jouant une partie sur console et comme il y a plus d’électricité… Pas d’armure.

Je le regardai avec une expression sombre.

— Donc tu étais dehors sans rien pour te protéger.

— Je ne dirais pas ça, j’avais mon autre jeu, Metalboy.

— Hmmm…

Je ne sais pas ce qui m’énervait le plus, le fait que mon frère soit sorti sans aucune protection dans un monde rempli de créatures assoiffées de sang, ou qu’il soit complètement inconscient.

Bon, c’est vrai, ce n’était pas de sa faute. Le système actuel faisait que certaines cartouches devaient être rechargées en ressource en passant par une console.

Ce système de jeu était dû à un traité commercial entre Alteria et les éditeurs de jeux vidéo. C’était pour ces derniers une garantie de ne pas voir leurs technologies être développées par des concurrents. Ainsi, les joueurs devaient acheter, en plus de l’Altereur, les consoles liées au jeu.

Si, pendant d’une bataille, on se retrouvait sans munitions ou sans protection, il fallait recharger en branchant la cartouche sur la console et y jouer. De même, pour débloquer de nouveaux armements pour l’Altereur, il fallait avancer dans le jeu.

Certaines licences allaient même jusqu’à offrir des bonus comme des accessoires visuels, si le jeu était fini à 100 %. Je ne parle même pas des DLC, qui permettaient parfois de remettre un jeu au goût du jour.

Bref, un système purement commercial, qui faisait parfois débat.

Le problème c’est que nous n’avions aucune console ni électricité à disposition. Heureusement un de mes jeux avait une arme aux munitions infinies.

— Je suis désolé de vous interrompre, mais c’est moi qui ai autorisé votre frère à sortir.

Ben s’interposa gentiment entre mon frère et moi. Je pouvais voir dans ses yeux qu’il n’aimait pas les disputes.

— Je parie qu’il vous a harcelé pendant des heures.

Ben rit maladroitement.

— Vous connaissez bien votre frère. Mais il était vraiment inquiet.

— Je sais… Je sais… Mais j’aurais préféré qu’il attende sagement.

Vick se leva pour prendre sa défense.

— Attends ! Si je n’étais pas sortie, tu serais sûrement morte déchiquetée par ces reptiles.

— Oui, sûrement, mais…

— On se calme, les jeunes !

Alors que le ton recommençait à monter, Ben nous apaisa de nouveau.

— Je crois que tout le monde a compris que vous teniez l’un à l’autre.

— …

Le silence régna un petit moment, jusqu’à ce que Vick laissa échapper un petit rire.

— Héhéhé

— Ça te fait rire Vick ?

— Oui. Ça me fait plaisir de te revoir saine et sauve.

Je ne pus que sourire.

— Moi aussi.

— Bon, bah voilà. Je préfère ça. Kate !

Alors que mon frère et moi redevenions complices, Ben me montra visage grave. Il avait l’air de vouloir me demander quelque chose.

— Oui ?

— Je sais que ce n’est pas vraiment le moment pour cette conversation. Mais y avait-il avec toi d’autres survivants ? Je pourrais les abriter ici.

— Oui. Ils sont même assez nombreux.

— C’est vrai !

En entendant ma réponse, les adolescents derrière moi se levèrent pour s’approcher. Leurs yeux étaient remplis d’espoir, comme s’ils s’attendaient à avoir une bonne nouvelle. Certains d’entre eux devaient espérer voir un proche vivant. Nerveuse, je continuai de parler.

— Ils sont actuellement à l’abri dans une banque.

— Une banque ?

— Plus exactement à l’intérieur d’un coffre-fort. Ils sont sûrement plus en sécurité qu’ici, sans être offensante.

En réponse, Ben secoua sa main de gauche à droite.

— Non, non, je sais bien que ma boutique ne peut rien faire face à ce qu’il y a dehors.

De nouveau, je souris, fixant Ben.

— J’aimerais vous demander si vous voulez venir avec moi là-bas. J’avais prévu de m’y réfugier avec Vick.

— C’est assez loin ?

— Non, pas tant que ça. En plus, je n’ai pas vu beaucoup de ces créatures sur le chemin.

— Mhhhh.

— Le plus important, c’est d’être discret.

— Je vois…

Ben réfléchit, tout en regardant autour de lui.

— Il y a une possibilité d’amener du matériel ?

— Il faudrait qu’il soit transportable dans un sac à dos et léger. Car, en cas d’attaque…

— Il faudra courir. Je comprends.

Vick regarda Ben et fronça des sourcils.

— Ma sœur et moi, on peut vous défendre, mais dans le cas d’une grosse attaque.

J’acquiesçai.

— Oui. Voilà pourquoi il faut être discret.

— Moi aussi, je peux aider !

À cette voix, je tournai ma tête en direction d’un jeune garçon aux cheveux rouges, quelques mèches noires prouvaient qu’ils étaient teints.

— Tu es sûr ?

— Je ne suis pas du genre à aider les autres. Mais là, c’est une question de survie.

Le garçon avait une voix froide et claire. Je ne sais pas s’il avait une confiance parfaite en lui, ou s’il n’était pas conscient du danger. Pour appuyer ces propos, il montra son Altereur, qui était attaché à son poignet.

Je devais accepter son aide. Nous n’étions pas de trop pour protéger tout le monde. Un garde du corps en plus ne se refusait pas.

Néanmoins, quelque chose me gênait chez lui. Ce garçon était vraiment en mauvais état, ses vêtements étaient sales et troués. Son visage était fatigué, et son regard éteint, comme s’il avait vécu beaucoup trop de choses pour son âge.

Qu’avait-il vu ?

Qu’avait-il vécu ?

Je ne le saurais peut-être jamais.

— D’accord. Donc on sera trois à défendre.

Ben baissa les yeux convaincus.

— De toute façon, je crois qu’on n’a pas le choix, il faut se rassembler. Plus on sera nombreux, plus on pourra facilement être secouru. Si on se disperse, on aura du mal à nous trouver.

Vick hocha de la tête.

— C’est sûr qu’il vaut mieux faciliter les recherches.

Je fixai Ben, et lui posai la question qui me brûlait les lèvres depuis un bon moment.

— Quand voulez-vous y aller ?

— Maintenant !

J’affichai une expression perplexe face à cette réponse.

— Vous êtes sûr ?

— Oui, le plus tôt sera le mieux.

Ben se tourna vers le groupe et tapa dans ses mains, comme un professeur voulant attirer l’attention de ses élèves.

— Allez, tout le monde, préparez vos affaires et attendez-moi devant la porte de devant.

Tout le groupe se mit en action, prenant sacs, manteaux et le reste. Pendant ce temps, je sortis à l’extérieur, pour regarder les alentours.

Vick me suivit. Je lui fis un grand sourire.

— Je suis vraiment contente que tu ailles bien, Vick.

— Ton petit frère est plus solide que tu le crois, tu sais.

— Oui. Mais… Tout ça… Tous ces événements… J’ai vraiment imaginé le pire.

— Arrête d’angoisser. Toute cette histoire vient juste de commencer, il va falloir survivre jusqu’à l’arrivée des secours. Du moins s’ils viennent un jour.

Je grimaçai.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

— Ce phénomène ne touche peut-être que notre ville, ou alors le monde entier. Si c’est le cas…

Je lui lançai un regard abattu et lui coupai la parole.

— Personne ne viendra nous sauver… C’est ce que tu veux dire.

Vick soupira.

— Peut-être même que ce monde deviendra notre quotidien.

Je me mis alors à rire nerveusement.

— Tu parles comme si on était dans une de ces séries télé, où l’histoire se passe après une attaque de zombie.

— J’espère que je me trompe.

— Moi aussi…

Nous restâmes silencieux pendant un moment, méditant sur nos paroles.

Notre quotidien ?

Franchement, je ne souhaitais pas ça. Une vie où il fallait surveiller nos arrières, où il fallait se battre pour manger, boire ou vivre. Personne ne voulait ça. C’était même impensable.

C’est alors que Ben sortit sa tête de la porte, nous faisant signe de la main. Grâce à lui, je remis mes idées noires au placard.

— Eh ! C’est bon, nous sommes tous prêts.

Je pris une grande inspiration et lui répondis calmement.

— Alors, on y va !

Comme je connaissais le chemin, je me retrouvai en tête de file, accompagné de l’autre jeune garçon. Quant à Vick, il surveillait nos arrières en cas d’attaque-surprise.

Après plusieurs minutes de marche silencieuse, je décidai de commencer une conversation, pour essayer de briser la glace avec mes futurs camarades.

— En fait, comment vous appelez-vous ?

Pour commencer, je regardai mon compagnon de route aux cheveux rouges.

— Jim.

Jim ne se donna même pas la peine de me regarder. Il observait juste l’horizon, tout en remontant son écharpe rouge au niveau de sa bouche. Je fixai ensuite la fille de gauche se trouvant derrière moi.

— Et vous ?

— Sarah

La jeune fille sourit timidement, aussitôt un des garçons continua les présentations.

— Moi, je suis Jake, et lui, c’est Max

À mon tour, je souris. Vu leurs ressemblances, je me permis de leur poser une question indiscrète.

— Enchantée. Vous êtes frère ?

— Non ! Pas vraiment, nous sommes amis. On était en train de sortir de cours, quand…

Le visage des trois adolescents s’assombrit. Je préférai arrêter là, la discussion. Je sentais que leurs esprits étaient encore perturbés par les événements.

La cicatrisation allait être longue pour certains. Surtout pour des enfants qui n’avaient jamais vécu de guerre ou de catastrophe. En fait, j’étais dans le même bateau.

Heureusement, sur le chemin aucun de nous ne fut blessé. Nous n’avions subi aucune attaque. Nous croisâmes qu’une seule créature sur notre route.

À première vue, elle avait l’air inoffensive. Pourtant, Vick nous arrêta et demanda à l’observer. Au début, je ne compris pas sa requête. Mais comme il était celui qui connaissait le plus l’univers des jeux vidéo, je préférais l’écouter.

Cachée, derrière des gravats avec le reste du groupe, je regardai en silence cette petite créature. Elle était aussi grande qu’un petit ballon de football. Sa forme rappelait grossièrement celle d’un crabe. Sa carapace était de couleur crème.

La créature se déplaçait comme un chiot maladroit relevant ses pattes plus haut que nécessaire. Quand d’un coup le crabe sauta sur un cadavre humain. Sur le dos du mort, il rampa jusqu’au sommet de la tête, puis il engloba tout le crâne avec son corps. C’est alors que le cadavre fut pris de violents spasmes musculaires.

Je regardai la scène horrifiée. Cette chose était en train de dévorer le corps d’un être humain. Ce qui expliquait certainement le peu de cadavres que j’avais vu.

— On part. Il ne va pas s’occuper de nous. Mais, il vaut mieux ne pas être là quand il aura fini.

J’étais d’accord avec lui. Nous continuâmes notre route, jusqu’à atteindre les portes vitrées de la banque.

Soulagée d’être à bon port, je jetais une dernière fois un coup d’œil à la rue. Le soleil couchant embrasait de ses rayons les immeubles, dessinant de grandes ombres sur le sol. Ce paysage aurait fait une belle photo, si tout autour de nous s’il n’y avait pas que des ruines.

Le pire était d’entendre au loin le hurlement d’une créature non identifiée. Suivi d’une cacophonie de grognements qui s’éleva en réponse.

Mon corps frissonna. Bizarrement, je sentis que nous n’étions pas en sécurité, même dans cette banque.

J’espérai que Vick avait tort. Que ce nouveau monde ne deviendrait pas notre quotidien.

Recette : Sandwich à la fraise et à la crème chantilly (Sando aux fraises)

Vous avez sûrement déjà vu des desserts dans les mangas ou les animés qui donnent envie d’y goûter. Malheureusement, ces desserts étant étrangers, il est parfois difficile de les retrouver dans nos régions. Pourtant, ils sont souvent très faciles à faire.
Je vais vous apprendre à préparer un Sando à la fraise, ce sandwich populaire composé de fruits et de chantilly.
Bon appétit.

Ingrédient

– 4 tranches de brioche.
– Des fraises
– 20 cl crème liquide froid
– 100 g de mascarpone
– 2 à 3 c. à soupe de sucre glace
– 1/2 c. à café d’extrait de vanille

Préparation

1/ Enlevez la croûte des brioches.
2/ Nettoyez les fraises, équeutez-les et coupez-les en deux.
3/ Dans un grand bol froid, versez la crème liquide et le mascarpone. Avec un fouet électrique, battez les crèmes jusqu’à ce qu’elles montent en chantilly.
4/ Ajoutez l’extrait de vanille et le sucre glace, fouettez une dernière fois à la vitesse maximale pour serrer la crème.
5/ Répartissez la chantilly sur une tranche de brioches. Déposez les fraises et recouvrez-les de chantilly, puis déposez de nouveau une tranche de brioches. Refaites l’opération autant que vous voulez.
6/ Coupez le sandwich en deux avant de servir.

Conseil

Pour que la chantilly prenne bien, il faut prendre de la crème liquide avec 30% de matière grasse. Il faut également qu’elle soit froide ainsi que le saladier qui va la contenir.
Si vous n’aimez pas les fraises, sachez que vous pouvez la remplacer par du Kiwi, des abricots, des cerises ou tout fruit qui vous donne envie.