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Review : Death Is The Only Ending For The Villain

Présentation

Death Is The Only Ending For The Villain traduit grossièrement en français « La mort est la seule fin pour la méchante » est un Web novel Coréen écrit par 권겨을. L’histoire compte au total 231 chapitres.
Je n’ai pas encore lu la fin, donc cette review sera surtout sur le début du livre.

La quatrième de couverture

« Je me suis réincarnée en tant que méchante d’un jeu de harem inversé, la seule et unique belle-fille de la famille duc Eckart.
Mais la difficulté est haute!
Tout ce que je fais ne me conduira qu’à la mort.
Je dois être jumelée avec l’un des principaux personnages masculins du harem avant que la “vraie fille” de la famille duc n’apparaisse!

Deux frères aînés qui se battent toujours avec moi sur chaque petite chose.
Le prince héritier fou dont la route mènera toujours à ma mort.
Il reste le sorcier, et aussi le fidèle chevalier esclave! 

“D’abord, retirons certains d’entre eux, ceux que je ne vois aucun espoir, de la liste!”

“Je ne connaissais pas ma place jusqu’à présent. À partir de maintenant, je vivrai aussi silencieusement qu’une souris, donc cela ne vous importera pas le moins du monde!”

Mais pourquoi leurs intérêts continuent-ils de croître à chaque fois que je trace la ligne ?!  »

Avis

Dans cette histoire, nous suivons une jeune femme qui a pris place dans le corps de Pénélope Eckart, une adolescente adopter par une famille noble, en remplacement de leur enfant disparu. L’héroïne comprend rapidement qu’elle est dans le jeu vidéo qu’elle jouait et qu’elle est la vilaine du mode normale. Sauf qu’ici, elle est dans le mode difficile, où le personnage principal est Pénélope et où il est dur de garde sa tête sur ses épaules. Le plus terrifiant, c’est qu’elle ne sait rien de l’intrigue du jeu, car elle ne l’a jamais terminé, se faisant tuer tout le temps par un des différents personnages principaux.
Elle a donc le choix de mourir entre les mains de ses deux beaux-frères, du prince sadique, du magicien mystérieux, ou de l’esclave chevalier. Chacun ayant des personnalités aussi folles l’un que l’autre. Un mot de travers est vous voilà en enfers.
Mais si ce n’était encore qu’une question de survivre, voilà qu’elle n’est pas libre de parler. Elle doit ainsi choisir une réponse parmi celles proposées par la boîte de dialogue.
Après plusieurs épreuves, Pénélope décide de choisir un des prétendants le moins fous pour sortir de cette situation jusqu’au retour de la vraie fille.

Pénélope n’est pas une héroïne douce, qui cherche à amadouer les hommes ni une idiote et encore moins une femme fragile. Elle est mentalement forte. Pénélope a déjà subi dans sa vie d’origine beaucoup de drame et de maltraitance. Elle sait comment répondre à l’intimidation, comme le supporter, comment être discrète. On est bien sûr loin du personnage qui se bat. Toutefois, elle se sert de sa tête, et elle manipule les autres pour obtenir ce qu’elle veut, tout en étant par moments franche.
Elle veut juste survivre, sortir de cette famille, même si elle doit baisser la tête.
Ça change de ces héroïnes trop vives. Pénélope est calme et réfléchie.

Tout le long du roman, plusieurs outils et contraintes s’offrent à Pénélope. Elle a la capacité de voir le niveau d’intérêts des différents personnages, ainsi que voir sa réputation. Elle doit accomplir des quêtes, parfois sans son consentement. Au fur et à mesure, on comprend que Pénélope est obligée de suivre les règles du jeu. À un moment, elle a même l’idée, d’essayer de mourir pour voir si le bouton « reset » apparaît, ce qui n’est pas le cas. C’est justement là, qu’elle se rend compte de la folie de ce monde.

L’écriture est très fluide. Tout le long, on suit les pensées de Pénélope et on apprend à la connaître. Parfois, elle s’ouvre à nous, par des moments de joie ou d’enfantillage. Cette héroïne est très vivante et surtout elle a un vécu. En tant que lecteur, on ne souhaite que son bonheur, mais aussi découvrir d’où vient le système du jeu. Où est la vraie Pénélope ? Pourquoi elle ?
En même temps, on apprend à connaître les autres personnages masculins. Il y en a pour tous les goûts, mais ils se dévoilent, eux aussi petit à petit, montrant des caractères soit agaçants, soit attachants.

Conclusion

Je ne cache pas que ce web Novel est loin des livres d’aventure humoristique que je lis habituellement. Il est plus rempli de drame. Il a aussi une touche de romance, mais beaucoup moins rose.
De plus, dans ce roman, il y a un mystère, que Pénélope cultive en se posant des questions, alors qu’elle pourrait accepter les événements comme ils sont. Pourtant, elle cherche à comprendre, nous amenant à réfléchir.
Elle ne veut également pas vivre le grand amour, elle est même plutôt froide à ce niveau. Pour elle, ce monde est virtuel, elle veut juste vivre, et redevenir libre.
Pénélope doit aussi faire face aux conséquences venant de l’ancienne personnalité, qui était complètement folle, mais aussi solitaire et désespérer. Ce qui amène certaines discussions cocasses allégeant le texte.

Le web Novel est également sorti en Web Comics, si vous préférez lire l’histoire tout en regardant de magnifiques illustrations, je vous le conseille.

Si vous avez des questions, un avis sur le Light Novel, ou que vous voulez juste en parler, n’hésitez pas à écrire un commentaire.

Alter Reality Chap.0 : Alteria

Voici le chapitre 0 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les deux semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1
Chapitre 2 – Catastrophe p.2
Chapitre 3 – Rescapé p.1
Chapitre 4 – Rescapé p.2
Chapitre 5 – Rescapé p.3
Chapitre 6 – Appétit Jurassic p.1
Chapitre 7 – Appétit Jurassic p.2
Chapitre 8 – Appétit Jurassic p.3

En 20XX, l’humanité a enfin atteint l’utopie qu’il imaginait. La terre ne connaît plus de conflit et vit en harmonie avec la nature. Pourtant, le monde entier fait face à un problème majeur. Ayant tout fait et tout exploré, l’être humain s’ennuie, ne sachant plus qu’elle est sa place. Certains regards se tournent vers l’espace, en imaginant une échappatoire. Mais, la technologie actuelle ne permet pas à ce rêve d’être une réalité.

Jusqu’à l’apparition d’Alteria, une entreprise fondée par un homme mystérieux. Celui-ci amena avec lui une toute nouvelle possibilité. Une technologie semblable aux hologrammes cités dans les récits de science-fiction.

Le prototype suscita un grand intérêt. Puis tout s’accéléra. La compagnie sortie une montre aussi puissante que les ordinateurs actuels, voir plus.

Son nom : L’Altereur.

Tout le monde fut étonné de sa fonction première. Elle permettait certes de naviguer sur internet, et d’autres choses domestiques. Mais elle avait été créée avant tout pour jouer.

Il n’était pas question d’un VRMMO immersif, ni d’un casque VR. Mais bien de faire venir dans notre monde, les héros qui habitaient nos consoles.

Le jour de la sortie de L’Altereur, peu de gens y croyaient. Faire venir des créatures hantant notre imagination dans la vie réelle paraissait incroyable.

« Est-ce une arnaque ? », « Ils exagèrent sûrement pour la promotion ! », « c’est trop beau pour être vrai » étaient la plupart des pensées des gens.

Pourtant c’était la vérité !

La magie ! Le fantastique ! Le frisson ! L’aventure !

L’Altereur ouvrait un portail de possibilités.

Deux semaines après la sortie de cette montre, Alteria fit une autre déclaration. La compagnie enverra dans l’espace un satellite connectant le monde entier avec sa technologie.

Du jour en lendemain, les rues furent habitées par des créatures holographiques. Ces monstres, à l’IA développée, furent combattus avec joie par les propriétaires des Altereurs.

Tout était fait pour plaire et être sécurisé. La terre entière devenait un jeu.

Rapidement, l’Altereur qui semblait n’être qu’une mode devint un mode de vie. Tout le monde portait autour de son poignet un Altereur et ne pouvait plus imaginer un monde sans cette invention.

Plus le temps passait et plus la technologie prit différentes facettes. Les joueurs n’étaient plus les seuls acheteurs. Certains y voyaient un moyen pour faire de la promotion ou pour se démarquer. De nombreuses applications virent le jour pour rendre l’Altereur polyvalent. Le rendant appareil photo, téléphone, ou ordinateur personnel.

Alteria dominait le marché. L’entreprise avalait tout sur son passage. Personne ne pouvait l’arrêter.

Certaines compagnies rivales tentèrent de voler cette technologie ou la copier. En vain.

Le plus surprenant, c’est que personne ne put identifier le créateur des Altereurs. Il n’apparaissait pas en public et ne communiquait que via internet. Ce qui alimentait les rumeurs.

Mais que se passe-t-il quand cette technologie, réunissant la réalité et l’irréelle, commence à se dérégler ?

Au point de briser une frontière qu’on ne croyait pas authentique.

Interview de la LaNovel Édition

Les maisons d’édition qui publient des Light Novels sont pour le moment très rare en France. Mais ils en existent. C’est le cas de LaNovel Édition, qui a accepté de réponse à cette interview pour vous parler de leurs projets et donner leurs avis sur les Light Novels.

Pouvez-vous présenter votre maison d’édition ?

LaNovel Édition est une nouvelle maison d’édition spécialisée dans le Light Novel japonais. Nous avons créés cette société il y a un peu moins d’un an. Notre spécificité est de vouloir mettre en avant le format numérique en publiant nos titres un mois avant de sortir le livre papier.

Pourquoi choisir de publier des Light Novels, au lieu de mangas ou de romans ?

C’est un milieu encore naissant, incertain, de niche, un vrai challenge en soit. L’offre se résume à nos confrères d’Ofelbe et quelques éditeurs manga. C’est d’autant plus triste qu’il s’agit d’un marché où il y a une très forte demande de la part des lecteurs.
Nous avons l’ambition d’apporter quelque chose aux gens, de nous sentir vraiment utile. C’est donc sur ce postulat que nous nous sommes lancés dans le Light Novel.

Comment et quand avez-vous décidé de créer votre propre maison d’édition ?

Pour faire écho à la question précédente, c’est parce que nous sommes avant tout des lecteurs de Light Novel et amoureux de culture japonaise en manque de nouvelles lectures, et avec une envie toujours plus grande de découvrir le format original de nos adaptations manga et animées préférées.
Nous avons décidé de prendre notre destin en main et de proposer une offre supplémentaire pour tous les passionnés et les lecteurs. Il aura fallu 1 an de préparation pour en arriver là.

Sur quels critères vous basez-vous pour choisir les Light Novels à publier ? Comment se fait le choix final ?

Nous puisons dans les propositions de notre communauté. Pour cela nous avions lancé en septembre 2019 un sondage où chacun pouvait proposer ce qu’il voulait lire. Et un canal dédié sur notre Discord a été créé, pour débattre des licences avec nous et donner notre avis.
Ensuite un point est fait en réunion sur les propositions et nous déterminons les licences qui plaisent le plus et colle le mieux avec notre ligne éditoriale.
Aucune proposition n’est rejetée que ce soit un LN exclusif au Japon ou une grosse licence déjà traduite dans plusieurs langues. C’est un travail régulier qui permet de rester en contact avec les maison d’édition japonaises pour échanger avec elle autour des diverses licences.
Actuellement nous travaillons sur 6 projets.

Quelle est la position de votre maison d’édition par rapport au numérique ?

Le marché du livre numérique est en pleine expansion, mais le Light Novel semble manquer d’exposition auprès des lecteurs malgré la disponibilité des titres.
Nous avons voulu nous lancer dans le numérique pour deux raisons :
– Développer ce marché complémentaire au livre.
– Donner une alternative aux petits budgets en offrant la possibilité de lire sur son smartphone, tablette, PC ou liseuse avec des livres numérique à prix raisonnable.

À titre personnel, combien de Light Novel (ou Web novel) lisez-vous par an ?

Depuis que nous travaillons sur LaNovel, la société est gérée sur notre temps libre à côté de notre travail “de jour”. De ce fait, notre temps disponible pour nos loisirs, et donc la lecture a drastiquement diminué.

Alex : Le plus gros de ma lecture est tourné vers le manga, dont je suis friand depuis près de 10 ans. J’ai aussi un très gros penchant pour la littérature Fantasy/SF française et américaine de manière générale. Sans parler de mon fanatisme évident pour Lovecraft. Pour ce qui est du Light Novel, je me contente de lire ce qui se trouve dans le commerce en France. N’étant pas un grand adepte de l’anglais, et ayant de grandes difficultés à m’immerger dans un livre anglophone, j’en ai une expérience malheureusement réduite.

Aurélien : Je suis avant tout un gros consommateur d’animés et de mangas. Ce n’est que lorsqu’une œuvre me plaît beaucoup, que je vais me pencher sur le light novel qu’elle adapte. Sur une année, cela doit donc représenter quelques tomes environ.

Elezdiel : Je lis énormément de livres et de mangas (le tout cumulé, je dirais une centaine) et je me suis mise aux lights novels l’année dernière. C’est un genre qui relie très bien les deux milieux. Il allie les points forts du manga à travers un cadre posé par les images qui parsèment l’œuvre, et celui du roman par l’histoire qui rentre davantage dans des détails et apporte une compréhension plus poussée de l’univers que l’auteur souhaite mettre en avant.

Cédrik : Tout comme Aurélien, je suis un consommateur d’animés et mangas. Mais comme de nombreuses adaptations viennent du monde des Light Novels, j’ai commencé à m’y intéresser de plus en plus car les histoires sont souvent plus développées. Je lis en moyenne une dizaine de volumes.

Greg : Je suis un gros lecteur de manga, de LN et de romans. J’achète pratiquement toute la production française en LN plus quelques séries que je lis en anglais, donc je dirais entre 20 et 30 LN dans l’année.

Julien : Je lis par alternance mangas et LN, peut-être pour éviter la lassitude. Je suis un gros consommateur de livres électroniques de part les déplacements quotidiens que je fais à travers la France. Je lis entre 15 et 20 LN par an.

Comment avez-vous connu les Light Novels ?

Alex : C’était à mes tout débuts de journalisme spécialisé japanimation. Je voyais la mention “origine : Light Novel” sur les fiches animé. En creusant le sujet, je suis tombé dedans. Et bien évidemment je n’en suis jamais ressorti.

Aurélien : Lorsque j’ai regardé l’animé de Spice & Wolf, cela a été un tel coup de cœur que je n’ai pas pu m’empêcher de me procurer les tomes édités par Yen Press. J’en ai profité pour faire de nets progrès en anglais, avant que la série ne soit éditée en France par Ofelbe et que je redémarre ma collection.

Elezdiel : Par hasard en librairie. Les couvertures m’intriguaient et étant une férue de mangas, je me suis tout naturellement dirigée vers ce type d’ouvrage.

Cédrik : J’ai connu les Light Novels grâce à l’anime Black Bullet, la série s’est arrêtée trop brutalement et m’a laissé sur ma faim. En 2015, l’éditeur Yen Press a sorti l’œuvre et j’ai pu ainsi découvrir la suite de l’histoire d’Enju et Rentarô.

Greg : Mon premier LN était les 12 royaumes mais je ne savais pas encore ce qu’était un Light Novel. Puis les 1ers ont vraiment été SAO et Spice&Wolf.

Julien : J’ai découvert les LN en cherchant la suite de Spice&Wolf. Je me suis tourné vers les premiers volumes. J’ai très vite suivis sur SAO juste après avoir vu la première saison de l’animé.

Si vous pouviez choisir un Light Novel à éditer absolument, lequel serait-ce et pourquoi ?

Alex : Question bien difficile. Je dirais Tagatame No Alchemist, un LN venant d’un de mes jeu mobile préféré, The Alchemist Code.

Aurélien : Sans hésiter, ce serait Rokka no Yûsha. Il s’agit d’une des œuvres les mieux ficelées que j’ai pu lire, avec une véritable maîtrise de la narration et de la tension. Malheureusement, l’auteur n’ayant plus sorti de tomes depuis plusieurs années, ce serait compliqué à éditer en France, ne serait-ce que d’un point de vue économique.

Elezdiel : Ce serait vraiment pour mon petit plaisir personnel mais je suis une grande fan de Vision d’Escaflowne. Je serais ravi de le voir en librairie en Light Novel dans une édition de luxe avec les images misent en avant et de jolies goodies. Travailler dessus serait un bonheur.

Cédrik : Un seul, c’est compliqué… Mais si je dois en choisir qu’un, ce serait Hamefura (Bakarina pour les intimes). Ma fille et moi avons adoré son adaptation animée. Alors travailler sur cette œuvre et le proposer au public français me comblerait de joie.

Greg : Je choisirais après réflexion Toradora qui est un des meilleur RomCom de ces dernières années.

Julien : No Game No Life, l’histoire est dingue … Se dire que l’on peut résoudre des conflits par le jeux je trouve cela magnifique. L’univers est coloré le caractère de Shiro et Sora totalement déjanté.

Pouvez-vous nous présenter votre dernière publication (un indice pour celle future) ?

Infinite Dendrogram, la serie a débuté sous la forme d’un web novel lançé en 2015, et a été publié par Hobby Japan quelque temps plus tard. Elle est fortement appréciée au Japon et dans le monde anglophone grâce à J-Novel Club. Plus de 500 000 exemplaires ont été vendus, ainsi que deux adaptations en manga et en série animée.
Infinite Dendrogram a été N°1 par BookWalker Japan en 2017 dans la catégorie nouveau Light Novel, et 3e place par le public dans le très célèbre Kono Light Novel ga Sugoi! En 2018.
L’oeuvre a pour thématiques le VRMMO, la Fantasy et la Science Fiction.

Synopsis :
Le 15 juillet 2043, sortait le VRMMO immersif « Infinite Dendrogram » intégrant « l’Embryo ». Un système unique se développant en une infinité de variétés selon chaque joueur.
S’appuyant sur des prouesses techniques qui étaient jusque-là inaccessibles aux VRMMO, « Infinite Dendrogram » est devenu en un clin d’œil un phénomène mondial.
Mukudori Reiji débute sa vie à Tokyo après avoir réussi ses examens d’entrée à l’université et, pour célébrer la fin de sa longue période de révision, décide de lancer le jeu afin d’y rejoindre son frère…

Infinite Dendrogram est disponible en version numérique sur Amazon kindle, Kobo et Google livres, et en version papier sur commande en librairie ainsi que sur le site internet lanovel-edition.fr
Pour notre prochain titre, c’est encore trop tôt pour le dire. Nous sommes toujours en cours de négociation pour plusieurs titres.

Où peut-on trouver vos livres ?

Nos titres version papier sont disponibles sur notre boutique en ligne, et les libraires ont la possibilité de commander directement.
Cependant, soutenez vos librairies de quartier et n’hésitez pas a commander vos livres chez eux en priorité. Il s’agit d’un maillon vital pour la chaîne du livre. C’est grâce à leur passion et leur détermination et leurs conseils avisés que beaucoup de personnes lisent.
Pour nos titres en version numérique, ils sont sur Amazon Kindle, Kobo et Google Livres.

En ce moment en France, le marché des Light Novels est compliqué. Comment voyez-vous son avenir ?

Malgré son jeune âge, le marché du Light Novel semblait s’essouffler en 2019. Un manque flagrant de renouveau que 2020 est censé apporter. Il semblerait que de belles choses soient à prévoir. Si tout n’a pas été trop bouleversé par de la crise sanitaire.

Comment, voyez-vous votre maison d’édition dans 2 ans ? 5 ans ?

Notre objectif à court et moyen terme est une expansion rapide avec une augmentation significative de sorties d’une année sur l’autre. Mais cela dépendra en partie du succès rencontré par Infinite Dendrogram.

Merci, pour vos réponses. Avez-vous un dernier mot pour la fin ?

Lisez des Lights Novel, lisez des mangas, regardez des animés. Faites vivre cette passion qui nous unit tous. Mais surtout, faites-vous plaisir et n’hésitez pas à vous plonger dans des œuvres différentes en sortant de votre zone de confort. Garder un esprit ouvert est bon pour la santé.

Vous pouvez les retrouver via ces différents liens :

Alter Reality Chap.8 : Appétit Jurassic p.3

Voici le chapitre 8 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les deux semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1
Chapitre 2 – Catastrophe p.2
Chapitre 3 – Rescapé p.1
Chapitre 4 – Rescapé p.2
Chapitre 5 – Rescapé p.3
Chapitre 6 – Appétit Jurassic p.1
Chapitre 7 – Appétit Jurassic p.2

J’aurais tellement voulu que cette sortie se termine sans accroc. Mais, le destin en avait décidé autrement.
Alors que nous étions enfin réunis et sur le départ, nous entendîmes du bruit. C’était semblable au son que ferait une armée de femmes en talons haut. C’était assez étrange, d’autant plus que nous étions les seuls humains ici.

Quelque chose de dangereux s’approchait. Le tout était de connaître le nombre et la puissance de cette menace.

Daniel fit signe aux autres de ne pas bouger.

— Ne courez pas ! Ne vous séparez pas ! Tous ceux qui peuvent se battre, préparez vos Altereurs.

Mes camarades acquiescèrent, armant leurs montres et leurs cartouches. Nous étions prêts à en découdre.

C’est alors que je les vis. Ils nous encerclaient complètement, empêchant toute fuite.

À ma gauche, je reconnus les lézards orange que Vick avait fait fuir, leur nom était Laggi. Par contre, ceux, à droite, étaient différents. Mais, ils provenaient du même univers.

Ils étaient semblables aux raptors, mais leur corps était plus fin et souple. Leurs écailles étaient rouges avec des taches noires. Ils avaient également une bosse arrondie au niveau du museau. Si on ne voyait pas leurs nombreuses canines, on aurait presque tendance à vouloir se moquer de leur tête.

Toutefois, ces petits reptiles étaient aussi dangereux que les Laggi. C’étaient de vrais carnivores, qui chassaient en bande. Mais ils ne le faisaient jamais avec des Laggi. Pour eux, ils étaient des rivaux pour la nourriture.

En clair, nous étions en plein milieu d’une dispute de territoire. Ils avaient décidé de faire de nous un casse-croûte et une excuse pour se battre. Nous étions mal tombés.

Tout en les regardant, je pris une grande inspiration, doucement je sortis de ma poche mon deuxième jeu, puis j’appuyai sur le cadran.

— MODE GAME ACTIVE !

La voix synthétique se répéta plusieurs fois, montrant que tout le monde avait fait comme moi. Alors que les monstres nous regardaient avec une grande vigilance. Daniel fit signe d’activer nos armes. Le gagnant de ce combat sera celui qui attaquera en premier.

— ACTIVATION DU JEU MONSTER KILLER !

Cette fois, je ne pris pas mon jeu Shiranui. Mon choix, c’était porté sur la grande licence Monster Killer. Ces créatures venant de ce jeu vidéo, il y avait de quoi les combattre dedans.

D’un coup, deux armes apparurent dans mes mains. Deux belles épées, une était faite d’écailles vertes, alors que l’autre, bien plus grande, était recouverte d’écailles cramoisies. Ces deux lames provenaient de deux Wyvernes, qui étaient connues pour être des âmes sœurs. D’où leur nom : Flamme sœur.

Contrairement à Shiranui, je n’avais pas de décoration pour agrémenter mon apparence. J’avais juste mes armes, ainsi qu’une petite arbalète sur mon avant-bras gauche. Celle-ci permettait d’utiliser un panel d’accessoires.

J’activai l’interface de mon arbalète et fit apparaître une petite fenêtre bleue semi-transparente. Dessus je vis les objets que j’avais en stock. Mon doigt s’arrêta sur une balle jaune. Je la sélectionnai et elle s’insèrera à l’intérieur de mon arbalète.

— Je vais utiliser une bombe flash dans 3 secondes, fermez les yeux et courez vers la gauche.

Je pointai mon arbalète vers les créatures, qui commençaient à grommeler d’impatience et à se rapprocher dangereusement.

— 1…

— 2…

— 3 !

J’appuyai sur la détente et fermai les yeux. J’entendis alors la balle touchait le sol, suivis de hurlements reptiliens. J’ouvris aussitôt les paupières pour constater que les monstres étaient complètement sonnés et perdus.

La bombe flash était une arme redoutable. Elle consistait à faire une lumière intense dès que la munition était éjectée, rentrant l’adversaire aveugle et confus pendant quelques minutes.

C’était notre chance, nous devions fuir pendant que l’ennemi était désorienté.

— On y va !

Tout en écoutant les ordres d’Alex, je courus, fendant l’air avec mes armes. Je profitai de l’occasion pour tuer ces créatures. En quelques coups, plusieurs de ces monstres tombèrent à terre, agonisants.

Je n’étais pas la seule à combattre. Vick lançait des boules d’énergie, désintégrant tout sur son passage. Debora tirait des balles à l’aide de deux pistolets bleus. Alex utilisait un simple fusil-mitrailleur. Ceux qui détenaient les armes corps à corps étaient William, Jim, Daniel et moi.

Alors que William se battait avec des gants de boxe bleus montés sur ressort. Jim et Daniel avaient chacun respectivement une épée. Un, avait une magnifique rapière, alors que l’autre avait une digne lame de chevalier.

Malheureusement, je ne pouvais pas dire d’où ces armes provenaient. Même si je suis certaine que Vick, lui, le savait.

Nous avancions ainsi rapidement vers la sortie. Elle n’était pas loin, je voyais presque l’arche en pierre qui débouchait vers l’extérieur.

Cependant, notre joie fut de courte durée. Un rugissement aigu résonna dans toute la rue, nous obligeant à nous couvrir les oreilles. Puis, une immense silhouette cramoisie apparue.

C’était un Aydrome, un reptile semblable aux petits raptors rouges. C’était en fait le mâle Alpha de la meute. Il avait donc quelques caractéristiques qui le différenciaient des autres.

Déjà sa taille : il devait faire plus de trois mètres de haut. Il avait aussi une très longue queue contrairement à ses semblables. Il avait également une peau rouge, rappelant celle des salamandres, qui se dégradait vers le violet.

Sa particularité était une grande crête en forme de hache au sommet de son crâne. Ainsi que les deux excroissances à l’arrière semblable à deux cornes.

C’était, une créature connue pour être rapide et agile. Ce n’était pas le genre de monstre que je souhaitais croiser en ce moment. Pourtant il était bien là, nous barrant le chemin.

L’Aydrome nous fixa avec ses yeux jaunes, cherchant à nous intimider. Il fit un pas en avant, se faisant le plus imposant possible. Il ne voulait pas que nous sortions de son territoire.

Je ne sais pas comment nous pouvions le combattre dans l’état actuel des choses. Sa meute, composée d’Ayprey, allait bientôt reprendre ses esprits. Les Laggi allaient en faire de même. Nous serions pris bientôt en sandwich.

Que pouvions-nous faire ? Passer sur le côté ? Faire une diversion ?

Alors que les reptiles s’agitaient derrière nous, j’essayais de penser à un plan.

C’est alors qu’un autre hurlement se fit entendre. Il était plus fort et féroce. Je me raidis, un autre grand monstre allait entrer en scène.

Dans un grand vacarme, un reptile ressemblant à un vélociraptor géant sortit d’un magasin en pulvérisant sa façade. Il avait une longue queue criblée de pics et une collerette violette et orange surplombée sa tête. Il était également recouvert d’une magnifique crête de poils blancs qui descendaient de son flanc jusqu’au bout de sa queue.

Il avait une allure féroce et digne à la fois, tout le contraire de l’Aydrome. Cette créature était connue sous le nom de Grand Laggi. Il était le mâle Alpha des Laggi. Un chef connu pour sa mâchoire robuste et son intelligence.

Nous avions là des champions. Deux créatures puissantes prêtes à batailler pour un morceau d’humain. Je ne sais même pas si nous avions la capacité de les battre. Toutefois, la venue de ce Grand Laggi était une opportunité en or. C’était la diversion que nous attendions.

Le Grand Laggi hurla sa rage contre son rival l’Aydrome. Celui-ci répondit aux provocations. Pour le moment, nous n’étions plus le centre d’intérêt. Nous avions qu’une opportunité et nous devions la saisir.

— Fuyez, en contournant le grand rouge !

Ma bouche était pâteuse, mais ça ne m’empêcha pas de crier de toutes mes forces. Comme réveillé par mon ordre, tout le monde se mit à courir. Malheureusement, notre fuite attira l’attention du grand Laggi, qui profita de l’occasion, pour happer la pharmacienne en pleine course.

Avec sa grande gueule, il l’attrapa par la tête et la jeta contre un mur. Son corps à moitié dévoré glissa le long de la pierre pour terminer par terre. Son sang rouge ruisselait entre des dalles grises.

Face à cette scène macabre, nous criâmes de peur et de surprise. Pendant ce temps, les petits Laggis se précipitèrent sur le cadavre pour profiter du festin. Les Ayprey, jalousant ce dîner, se jetèrent aussi dessus. C’est alors qu’une querelle à coups de mâchoires et de griffes s’entama entre les deux bandes.

Alors qu’ils se battaient pour savoir qui terminerait les restes, l’Aydrome nous fixa. Il était encore en chasse.

— On court et on les contourne !

Alex pointa du doigt la sortie. Nous devions absolument partir vers une zone plus large. Dans cette rue étroite, il était impossible de combattre, ou de fuir facilement. Nous étions emprisonnés sur place.

Le groupe se divisa en deux, un contourna les monstres par la gauche et l’autre par la droite. J’avais choisi la deuxième option. Malheureusement, le grand Laggi se tourna vers moi, m’immobilisant sur place.

Ce monstre m’avait choisie comme sa prochaine proie. Il fit un bond en avant, pour me barrer la route. Bien décidée à me défendre, je courus vers lui et lui donnai quelques coups au niveau de ses pattes arrière.

En réponse, il riposta avec un violent coup de patte, me faisant tomber par terre. Puis, il me répliqua avec un coup de queue. L’attaque était si puissante qu’elle m’éjecta en arrière, me faisant percuter la porte d’une boutique.

Mon dos me faisait mal, j’étais effrayée et sonnée. Alors que je relevais la tête pour reprendre mes esprits, je vis deux yeux orange qui me fixaient.

Sa mâchoire était à quelque centimètre de moi. Je pouvais sentir la chaleur de son souffle et l’odeur de son haleine. Un fin filet de bave coulait entre ses canines. Il avait faim. Il allait bientôt me dévorer.

J’avais envie de pleurer, de crier, de me débattre, mais je restai là, figée, comme si j’admirais une œuvre d’art à couper le souffle. Pendant un instant, le temps s’est arrêté. Je repensais à ma vie. Mon travail… Vick… Mon avenir…

Mon esprit fut rempli de tellement de pensées que j’aurais pu en vomir. Mais à la fin, mon cerveau se vida. J’allais mourir.

Je fermai les yeux, voulant éviter de voir la mort en face. Je ne pris même pas la peine de me protéger. C’était la fin.

Le grand Laggi releva sa tête, ouvrit sa mâchoire et se rapprocha au-dessus de moi. Je sentais sa salive tomber sur mes cheveux. Je tremblais. Je priais…

Un coup de feu retentit, percutant la gueule du monstre. Déboussolé, le grand Laggi fit plusieurs pas en arrière. Quand il releva sa tête, je vis qu’il était blessé au niveau du museau.

Troublée par ce sauvetage in extrémiste, je cherchai mon sauveur du regard. C’était Jimmy. Il tenait entre ses mains un fusil sniper. Il avait réussi à passer derrière L’Aydrome.

J’ai eu de la chance. Je me relevai, expirant toutes mes angoisses, et couru loin de mon prédateur.

En plus de moi, il restait trois autres personnes prises au piège par l’Aydrome. Il était le dernier obstacle entre nous et la sortie. Ceux de l’autre côté tentaient d’attirer son attention. Mais le dinosaure semblait faire une fixation sur nous quatre.

Soudain, j’entendis des pas lourds derrière moi. Le grand Laggi était déterminé à me cibler de nouveau. Je tentai de fuir, quand une masse informe et violette se précipita vers moi. Je l’évitai en bondissant sur le côté. L’objet finit sa course en percutant de plein fouet la tête de mon poursuivant.

Énervé par cette attaque, il se mit à hurler. Aussitôt, une autre bulle mauve fut lancée. Elle provenait de l’Aydrome. Je me rappelai alors que ce projectile pouvait empoisonner.

L’Aydrome avait-il tenté de m’intoxiquer ou visait-il le grand Laggi ?

Fou de colère, le grand Laggi rugit une deuxième fois. Son cri de guerre ameuta les petits Ayprey, qui en représailles se mirent à lui mordre les chevilles. En retour, les Laggi ripostèrent, défendant leur chef.

Une masse de lézard se rassemblait derrière moi, faisant claquer leurs mâchoires et bondissant les uns sur les autres. Tout ça me laissa un peu de répit. Je me levai et regardai Aydrome qui m’observait silencieusement. Lui aussi réfléchissait à son prochain mouvement. Il avait l’air de prendre son temps.

Dans mon cas, je n’avais pas ce luxe. Je courus sur le côté. Surpris par mon approche, l’Aydrome cracha plusieurs petits projectiles empoisonnés. Je reculai pour éviter la première salve. Mais je ne pus esquiver la seconde. Impuissante, je vis l’attaque m’arriver en pleine figure.

C’est alors qu’une épée fendit l’air, détruisant la plupart des bulles. Je reconnus Daniel qui après m’avoir défendue se tourna vers moi.

— Allez, on y va !

Il me prit brusquement par la main et se mit à courir.

— MAINTENANT !

Daniel hurla en direction du groupe se trouvant derrière l’Aydrome. S’en suivirent, des bruits de détonation. Tout le monde tirait sur le monstre rouge, le faisait reculer loin de nous. Ainsi, Daniel, moi et le couple de survivants, nous avons pu passer cet obstacle cramoisi.

De l’autre côté, Daniel me lâcha. En remerciement, je lui souris. Puis je courus vers Vick.

— Ça va ?

Mon frère fronça les sourcils.

— C’est plutôt moi qui devrais dire ça !

Alors que j’étais prête à répliquer, nous entendîmes plusieurs hurlements. Le grand Laggi et L’Aydrome étaient toujours là. Ils avaient encore envie de nous chasser.

Heureusement, maintenant, nous avions le champ libre. Nous pouvions sortir de cet endroit.

Tout le groupe couru vers la sortie. Nous mettions toute notre énergie à creuser un écart entre eux et nous. Cependant avec leurs grandes pattes, c’étaient facile pour eux de nous rattraper. Nous le sentions, ils étaient juste derrière nous. Un faux pas, une chute, tout pouvait nous conduire à faire connaissance avec leurs mâchoires.

Certains avaient fait le choix difficile de laisser tomber leur sac à dos rempli de provisions. Quant aux caddies, ils étaient depuis longtemps abandonnés. Personne n’avait eu l’idée de les garder.

Enfin à l’extérieur, je fis volte-face et pointai du doigt l’arche qui servait de porte d’entrée.

— Il faut la faire s’écrouler, vite !

Si nous arrivions à la faire tomber sur elle-même, elle boucherait le passage évitant que la course-poursuite ne s’éternise. C’est dommage, nous allions perdre un lieu de ravitaillement. Mais il fallait bien faire ce sacrifice pour survivre.

Je ne sais pas comment nous pouvions le faire. En dehors des Altereurs, nous n’avions ni armes ni explosifs.

Je vis Alex matérialiser un lance-grenades dans ses mains. Il visa l’arche et tira une grenade qui explosa au contact de la pierre. Normalement, avec une vraie grenade l’arche aurait déjà été détruite.

Mais dans ce cas, c’était inutile. Les armes créées par un Altereur n’avaient aucun impact sur le monde réel. C’était une perte de temps et de ressource. Il fallait que je stoppe Alex.

Je m’approchai de lui pour tenter d’arrêter sa tentative désespérée.

— Ça marche, ça marche. Encore ! Encore, Alex !

Soudain, Vick encouragea Alex. Je levai les yeux et remarquai qu’une petite fissure s’était formée sur l’arche. Choquée, je vérifiai plusieurs fois ce que je venais de voir.

Non ! C’était impossible.

Cette fente était sûrement là avant. C’était juste, un mirage créé par le désespoir.

Alex continua, tirant d’autres grenades. Étonnamment, après trois explosions l’arche commença à s’effriter.

Comment ? Pourquoi ?

Si on y pense, ces créatures irréelles avaient maintenant un impact sur notre monde.

Alors, peut-être…

Peut-être que les objets créés avec un Altereur avaient également la même capacité, mais plus faiblement.

Cela voulait dire que nous pouvions nous blesser avec nos Altereurs ?

Perdue dans mes pensées, je fus réveillée par les cris enragés des deux gros reptiles. Ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de nous.

L’arche était encore debout. Nous n’avions plus le temps de fuir. Soit la pierre tombait au sol et nous sauvait, soit nos vies étaient fichues. En désespoir de cause, tous ceux qui avaient à leur disposition des armes de gros calibre tirèrent sur la roche.

Après une farandole d’explosions, l’arche s’effondra enfin. Les deux monstres disparurent derrière un amas de poussières et de pierres. Nous laissant seuls avec nos cris de joie.

Certains d’entre nous tombèrent à terre pour récupérer, d’autres épongèrent leurs sueurs et leurs larmes.

Nous étions vivants. Nous étions sauvés.

J’avais envie de revenir à notre base, et dormir deux jours complets. Cette journée me paraissait atrocement longue.

En signe de défaite, les deux créatures hurlèrent de colère avant de se taire. Les bêtes étaient parties. Elles étaient vaincues.

— Bon, il est temps de rentrer.

Alex fit signe aux autres de partir. Nous ne devions pas rester plus longtemps dans les parages. Qui sait, il y avait peut-être d’autres créatures. Nous n’avions certainement pas la force pour une deuxième bataille.

Au bout d’un moment, Alex arrêta le cortège, pour vérifier l’état de tout le monde et les ressources que nous avions réuni.

La plupart des survivants étaient en forme. Ils avaient juste des égratignures et des ecchymoses.

Quant à nos provisions, elles étaient bien maigres. Quelques boîtes de conserve, des snacks, des bandages. Au niveau de l’eau, nous ne disposions que dix bouteilles. Nous ne pouvions pas tenir plusieurs semaines avec ça. Il faudra peut-être envisager de boire l’eau des robinets venant de la banque.

Une fois nos ressources évaluées, il était temps de reprendre la route vers la base.

— Daniel ! Ça va ?

Je remarquai que Daniel traînait derrière le groupe. Son visage était pâle. Il n’avait pas l’air en forme. J’accourus vers lui, inquiète. Il leva son visage vers moi et m’offrit un sourire troublé.

— Je dois être épuisée… Pourtant, j’ai… L’habitude des situations extrêmes, mais là… Je ne sais pas, je…

D’un coup, il toussa, puis tomba à genoux. Je m’approchai de lui pour le rattraper.

— Daniel ! Daniel ?

Sans crier gare, Daniel vomit un liquide violet, puis il s’effondra dans mes bras. Son visage était blanc et son regard vide.

— Daniel ? Daniel ?

Je le secouai plusieurs fois. Le reste du groupe accouru vers moi, complètement paniqué. William mit un genou à terre, et posa son doigt au niveau du cou de Daniel.

— Je ne comprends pas, il…

William tourna son visage vers moi.

— Il est mort !

Je regardai le jeune homme aux cheveux blonds, la bouche grande ouverte.

— Quoi ?

William hocha la tête. Je compris que je tenais entre mes mains le corps inerte de notre compagnon Daniel. Il était mort…

— Comment ? Pourquoi ?

Troublée, je demandai une explication à William. Il soupira et examina le corps délicatement.

— Pas de blessure apparente…

Il se figea alors en regardant derrière le cou de Daniel.

— C’est peut-être ça.

Il montra à tout le monde une tache violette qui s’était incrustée sous la peau de Daniel. Je savais ce que c’était.

L’Aydrome avait empoissonné Daniel. Ce poison l’avait dévoré petit à petit jusqu’à le conduire à la mort.

Mais quand avait-il été touché ?

Peut-être… Qu’au moment où il m’avait défendue en coupant en deux les balles de poison, une goutte de cette mixture toxique l’avait touché. C’était possible.

Je regardai mon sauveur mort, j’avais envie de pleurer. Pourtant aucune larme ne tomba, je ne le connaissais malheureusement pas assez pour avoir ce privilège. Je ne pouvais que le remercier de son aide et souhaiter qu’il soit maintenant heureux là où il était.

Par respect, ou à cause du choc, tout le monde resta silencieux. Nous fixâmes Daniel, attendant une réaction. Mais elle ne viendra jamais. Nous devions enterrer son corps. C’était la moindre des choses que je pouvais faire. Lui donner une tombe.

— Hmmm… Je ne veux pas être affreux… Mais on est censé attendre combien de temps avant de récupérer son Altereur et ses cartouches, sans être mal vu ?

Toutes les têtes se tournèrent vers Vick. Je le regardai, choquée.

— Vick ?!

Mon frère haussa des épaules.

— Quoi ! Tout le monde pense ça !

J’essayais d’effacer de mes oreilles ce que je venais t’entendre. Je déposai délicatement le corps de Daniel au sol et me levai.

Je posai un doigt accusateur sur le torse de mon frère, alors que j’étais prête à lui faire la morale, je sentis une main se poser sur mon épaule.

— C’est bon !

Je me retournai pour voir le visage triste d’Alex.

— On rentre !

Je soupirai et me pinçai le nez pour me calmer.

— D’accord…

Avant de rentrer à la base, nous enterrâmes comme prévu Daniel, lui faisant une petite tombe. J’espère avoir le temps, plus tard, de l’agrémenter de fleur.

Vick a récupéré l’Altereur et les deux cartouches de Daniel sous mon regard accusateur. Il ne parut pas culpabilisé de son action. Il restait fidèle à lui-même.

Sur le chemin du retour, je me demandais si Daniel avait de la famille.

Il ne semblait pas marié vu qu’il n’avait pas de bague. Mais il pouvait quand même avoir une copine ou des enfants.

Mince ! Qu’est-ce que je pourrais leur dire ?

Comment envoyer son manuscrit à un éditeur

Votre livre est fini et vous avez repéré les maisons d’édition où envoyer votre texte. Maintenant, il est temps de soumettre votre œuvre, mais avant ça, il y a plusieurs choses à faire pour que les éditeurs ne jettent pas votre travail à la poubelle.

La mise en page du manuscrit

Un manuscrit est un texte écrit à la main, maintenant à notre époque, les éditeurs demandent un tapuscrit, c’est dire taper via un ordinateur.
Pour la mise en page, il y a deux écoles :
– Soit celle par défaut, que j’expliquerais dans un autre article.
– Soit celle donnée directement par la maison d’édition. Il arrive que les éditeurs demandent souvent une mise en page spécifique, vous la retrouvez normalement dans une page nommée « envoyer un manuscrit » ou « comment envoyer un manuscrit chez nous ».

Il faut également noter que vous devez envoyer à l’éditeur un texte corrigé. Vous devez ainsi :
Corriger le fond, c’est-à-dire supprimer toutes les incohérences et achever votre intrigue et vos personnages.
Corriger la forme en éradiquant les fautes de grammaire, d’orthographe, de syntaxe, de frappe

Si vous avez un vocabulaire particulier, dû à l’univers de votre livre (fantasy/fantastique, SF), il faut absolument un lexique. Le mieux c’est, que la définition des mots inconnus soit en bas de la page, évitant à l’éditeur de chercher la définition à chaque fois à la fin du manuscrit.
Dernière chose, il n’est pas recommandé de mettre une couverture (image, photo, dessin…). Beaucoup d’éditeurs préfèrent juste le titre du livre et les coordonnées de l’auteur. Dans le doute, vérifier si l’éditeur la demande sur son site web.

La création d’un synopsis/résumé

Beaucoup de maisons d’édition demanderont de fournir un synopsis/résumé de quelques lignes à deux pages.
C’est très difficile à faire selon les maisons d’édition :
– Certaines se contenteront d’un résumé semblable à une quatrième de couverture, c’est-à-dire, un petit texte qui donne envie de lire le livre et qui ne dévoile pas la fin de l’intrigue.
– D’autres voudront presque une fiche de lecture, avec un résumé de chaque chapitre ou des scènes du livre. Ce qui demande, un travail laborieux. En plus, il faudra que la synopsis soit écrite selon votre style, pour que l’éditeur se fasse une idée.

En-cas, d’une série, donc d’une histoire sur plusieurs tomes. L’éditeur peut demander le résumé des tomes suivant, même s’ils ne sont pas encore écrits.
Pour les livres avec beaucoup de personnages, il est conseillé de faire des fiches pour les présenter (1/2 à 1 page par personnages), surtout pour les genres fantasy/fantastique/SF. Mais ce n’est pas obligatoire.

Dernière vérification

Avant d’envoyer votre courrier ou votre e-mail, il y a quelques dernières règles à suivre :
– Il faut vérifier absolument que votre livre correspond bien à la ligne éditoriale de la maison d’édition, j’expliquerai comment faire dans un autre article.
– Il faut vérifier le type d’envoi qu’accepte la maison d’édition. Certaines préfèrent par e-mails et d’autres privilégient l’envoi papier. Parfois, ce sont les deux. Personnellement, je préfère par e-mail, c’est gratuit et écologique. Alors que, par la poste, il faut compter 5 € pour un manuscrit 200 à 250 pages, sans oublier l’impression et la reliure. Ce qui revient très cher si vous envoyez votre livre à dix maisons d’édition.
– Si vous envoyez votre manuscrit par voie postale, n’oubliez pas d’ajouter une enveloppe timbrée si vous souhaitez que l’on vous le renvoie. Mais même ainsi, certains éditeurs ne font même pas l’effort de le faire.
– Si vous envoyez votre manuscrit par e-mail, n’oubliez pas de le convertir en format PDF ou en format Word (doc ou docx), ainsi que le résumé.

Ce que vous devez mettre dans votre lettre/mail d’accompagnement

Cette lettre est obligatoire, elle est semblable à une fiche d’identité qui vous présente ainsi que votre ouvrage. Elle doit absolument être séparée de votre manuscrit.
Voici les choses qu’il faut mettre dans votre lettre ou e-mail :
– Pour le sujet/l’objet du mail/de la lettre : Mettez simplement le titre de votre ouvrage, le genre et votre nom. Exemple : Titre du livre, genre (jeunesse, romance, fantastique…) – Nom prénom
– Vos coordonnées dans le cas d’une lettre (numéro de téléphone, adresse e-mail, adresse postale)
– Commencez et finissez par une formule de politesse. Comme bonjour, Madame, Monsieur, je vous prie d’agréer….
–  Présentez-vous rapidement et si vous avez d’autres livres publiés.
– Dite pourquoi vous avez choisi cette maison d’édition (la ligne d’éditorial, fan de leurs livres…)
– Présentez votre livre, avec un résumé style 4éme de couverture, et le genre du roman.
– Par e-mail, il ne faut pas oublier de joindre les différents fichiers.

Attention : La lettre doit faire maximum une page. La police de la lettre doit être Times New Roman, et la taille 12.

Exemple de lettre

[vos cordonnées seulement en cas de lettre]

[Les cordonnées de la maison d’édition seulement en cas de lettre]

Madame, Monsieur

 Je me doute bien en vous adressant ce manuscrit que votre maison est submergée de propositions diverses et variées, certainement de qualité très variable. Je suis néanmoins convaincue que si vous trouvez le temps de vous plonger dans « [Titre de votre livre] », vous pourrez bien y trouver un certain intérêt.

[Votre présentation]

J’ai déjà publié plusieurs livres :
[-  « Titre de vos autres livres » et genre.
–  « Titre de vos autres livres » et genre.
–  « Titre de vos autres livres » et genre.]

J’ai choisi votre maison d’édition, car [donner une explication]

[Titre de votre livre] est un roman [le genre du livre], racontant l’histoire [bref résumé de deux à trois lignes]
[quatrième de couverture ici] Si toutefois ce roman ne vous convenait pas pour une publication, je vous serais reconnaissante de me faire connaître les motifs de votre refus, car j’en tirerais un certain profit.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

[Votre nom et prénom]

Après, il ne vous reste plus qu’à attendre. Le délai de réponse va de 3 mois à 6 mois. Vous pouvez relancer après 6 – 7 mois sans réponse. Certaines maisons d’édition expliquent sur leurs sites ou leurs accusées de réception que si vous n’avez pas de réponse après un certain nombre de mois ça veut dire qu’elles refusent votre manuscrit. Sachez que si vous n’avez pas réponse au bout d’une année, c’est que votre livre est normalement refusé.

Un conseil, ne restez pas à attendre une réponse, c’est assez stressant. Il faut mieux travailler sur un autre projet. De même, si vous avez des refus, il ne faut pas désespérer. Ça ne veut pas dire obligatoirement que votre livre est mauvais.