Menu Fermer

10 autres Light Novels français à découvrir

Dans un autre article, je vous avais fait découvrir des auteurs de Light Novel. Français. On continue dans cette lancée, avec 10 nouveaux Light Novels à lire écrits par des auteurs venant de France.

Note : Cet article n’est pas une review, il est là pour présenter des auteurs écrivant des genres différents. Certains des romans sont terminés ou ils sont en cours. Ils peuvent être publiés par des maisons édition, en auto-edition ou déposés gratuitement à disposition.

Noob

Noob est Un Light Novel écrit par  Fabien Fournier et publié par la maison d’édition Olydri édition. Ce livre s’inspire de la web série Noob. Vous y trouverez donc de la fantasy/fantastique, de l’aventure, et de la science-fiction (pour la touche jeux vidéo).
La série compte 3 tomes qui font en moyen 250 pages et vendus 6,90 €.

« Horizon 1.0 est un MMORPG, c’est-à-dire un jeu vidéo en ligne dans lequel des millions de joueurs arpentent le monde virtuel d’Olydri et vivent des aventures épiques sans bouger de leur fauteuil. » 

Les Autres Mythes

Les Autres Mythes est un Light Novel écrit par C.Bouclé et publier en auto-edition. L’histoire est composée d’une trilogie. Vous y trouverez du fantastique, de l’horreur et une référence à des monstres orientale et occidentale. Les illustrations sont en noir et blanc et faites par l’auteur lui-même.

« Alors que Maya et Lætitia étaient en plein voyage pour fêter la fin des examens, elles se réveillent soudainement dans un lieu inconnu. Où sont-elles ?
Qui sont les gens autour d’elles. Et surtout que veulent dire ces mots écrits avec du sang :
« Cherchez la vérité ! »
« Cherchez les créatures… »
« Si vous résolvez le mystère de ce lieu… »
« Votre liberté sera vôtre ! »
 »

Le panthéon perdu

Le panthéon perdu est écrit par Brendan Lemarchand. Il est illustré par Kukunzite qui nous offre des dessins absolument magnifiques. Si vous adorez les histoires inspirées de la mythologie grecque, vous ne pouvez pas passer à côté de ce Light Novel.

« Olympos, la cité des dieux, domine les terres connues depuis des centaines d’années. Athem, un jeune tailleur de pierre, y vit avec sa famille sous la protection des divinités. Sa vie bascule le jour où Hermès lui sauve la vie et lui propose d’entrer à son service. Tiraillé entre sa famille et sa loyauté envers les dieux, il se retrouve alors au cœur d’une querelle divine et découvre un monde qui lui était jusqu’à présent inconnu. Les dieux sont-ils vraiment ce qu’ils prétendent être ? »

Périple en Terres Schizophrènes

Périple en Terres Schizophrènes est écrit par Blackheart. Ce Light Novel est avant tout un journal qui relate les aventures de Voortensen. Le texte est rempli d’humour, avec une touche de Dark fantasy,. Les dessins (Dessinatrice : BandeauNoir ) illustrent bien cet univers riche. Le style change d’un Light Novel classique, mais ce n’est pas dépaysant. Au contraire, ça change. Sachez que ce Light Novel a un  kickstarter.

« Voortensen Heyerdahl a la folie de ses grandes ambitions : mettre en lumière les merveilles d’un monde trop souvent vanté pour les tourments, les cauchemars et les ignominies qu’il inflige à ses habitants ! S’il est encore jeune et parfois trop confiant pour son bien, son appétit exploratoire et sa soif de découvertes sont sans limites. Poussé par l’envie de laisser sa trace dans l’histoire, et alors que l’attendent de pied ferme marécages nauséabonds, bois féeriques et autres canyons grouillants d’horreurs indicibles, il est bien parti pour vivre l’aventure d’une vie, mais pas forcément celle que tous lui envieraient… »

La Maison D’Horus

La Maison D’Horus est publiée gratuitement sur internet par Nayel. Les dessins sont de IceGlock93. Ce roman parle de romance et d’histoire, surtout sur l’Égypte. Il est en cours de rédaction, et demande qu’à être lu.

« Thomas jeune archéologue fraîchement diplômé décide de partir pour l’Égypte. Là-bas il y fera la rencontre de Yasmin une jeune fille au passé mystérieux. »

Reliques Eon

Reliques Eon est un Light Novel qui mélange aventure et fantastique. Il est écrit par Rufamar et sera bientôt publié par les editions planetoides vers Septembre 2020. Vous pouvez lire le début gratuitement. N’hésitez pas à soutenir ce projet.

« « J’aimerais que ces journées ne finissent jamais ! »
Il y a trois cents ans, la région de Delonya s’est vue rentrer dans une nouvelle ère avec la découverte de l’Iaith, une langue ancienne qui permet à n’importe qui de manipuler l’Éther. Grâce à cela, Kiryu et Aki ont pu devenir des Explorateurs dans le village de Dasos malgré leur jeune âge. Orphelins depuis quatre ans, ses frères et sœurs accomplissent les Quêtes de la Guilde avec brio, et leur réputation n’est plus à faire, même parmi les adultes.
Cependant, ils vont très vite se rendre compte que la vie peut prendre un tournant très inattendu… 
»

Exorcize Me

Exorcize Me est un Light Novel qui met en avant l’urban fantasy,et l’action avec ses démons et divinités à exorciser. CedricDamian qui est l’auteur, et aussi celui qui fait les illustrations. Ceux-ci sont en noir et blanc.

« Noé est issu d’une prestigieuse lignée d’exorcistes spécialisés dans l’extermination de dieux et de démons. Alors que cette guerre millénaire touche à sa fin, une vie normale semble s’offrir à lui… jusqu’au jour où son ex-petite amie, Odessa, libère par erreur Asalfé Do Ishtann, déesse des plaisirs féminins. »

Les Murmures d’Ys : L’Ordre de la Croix d’argent

Les Murmures d’Ys : L’Ordre de la Croix d’argent mélange action, légende, aventure et fantaisie. Il revisite ainsi la Bretagne du XIIe siècle, une époque forte en histoire. Ce Light Novel est écrit par BB-Hara et illustré par Looveel. Il a été auto-editer grâce à une campagne Ulule et un tome 2 est en cours d’écriture.

« Killian, jeune paysan désenchanté, déterre par hasard un objet extraordinaire, tout droit surgi d’un lointain passé. Commence pour lui un voyage fantastique vers la cité engloutie d’Ys, où dorment les trésors et les âmes maudites… »

Takedown

Takedown écrit par Shiineii, n’est pas un Light Novel de fantasy, mais sur le monde moderne. L’histoire à lieu à Paris, où l’action, l’espionnage et les meurtres s’entremêlent. Le texte est toujours en cours de rédaction.

« Takedown prend place à l’époque moderne, en plein cœur d’une ville déchirée par la pègre : Paris. Une organisation secrète, répondant sous le nom d’Unité Phantom, œuvre pour préserver la paix. De jour, ses membres empruntent une nouvelle identité pour se fondre dans la masse ; de nuit, ils agissent derrière des masques pour protéger les innocents. »

Anya

Anya écrit et illustré par A-Key qui nous offre des dessins délicats et doux, que j’affectionne beaucoup.
Cette histoire dramatique et phycologique met en avant un sujet encore peu exploité en littérature : les travestis. Ce Light Novel parle donc des genres, le besoin de se sentir bien dans sa peau, le regard des autres, faire face à son identité.

« Europe, années 1960~70. La drag queen « Anya » fait un tabac grâce à son androgynie et son élégance hors du commun, et les journalistes se battent pour connaître son secret. Admiratif, le jeune Volya Ostrowski décide de le rencontrer en personne. Mais il se pourrait qu’au bout du compte, il en apprenne davantage sur lui-même que sur le travesti… »

Qu’est-ce que c’est la ligne éditoriale ?

Vous avez tapé le dernier point de votre histoire. Votre texte est corrigé et bien mis en page, maintenant il est temps de l’envoyer à une maison d’édition. Mais, laquelle ? Comment la choisir ? Comment être sûr que vous n’aurez pas une lettre de refus ?
Pour cela, il faut déjà vérifier la ligne d’éditorial des maisons d’édition qui vous intéresse. Mais…

La ligne éditoriale, c’est quoi ?

La ligne éditoriale détermine l’identité d’une maison d’édition ou d’une collection. Celle-ci correspond à des genres (fantaisie, horreur, romance…) à des formats (roman, poésie, nouvelle…) ou à des idéologies (féministe…).  Elle varie en fonction de chaque maison d’édition.
Une maison d’édition peut, par exemple, choisir de faire que des nouvelles romantiques, ou des romans avec des héros handicapés.

La ligne éditoriale permet également aux lecteurs de s’y retrouver. Un fan de Science-fiction aura plus tendance à aller vers une maison d’édition qui connaît ce genre, qu’une qui est trop diversifiée.
En soit, elle sert autant aux éditeurs, qu’aux lecteurs.

Il faut savoir que chaque année des jeunes écrivains font la même erreur, celle d’envoyer leur manuscrit sans vérifier la ligne éditoriale. Ils se retrouvent alors automatiques avec une lettre de refus avec la fameuse ligne « votre livre ne correspond pas à notre ligne éditoriale ».
Il est donc important de la vérifier, autant pour éviter de perdre du temps, de l’argent (envoie en version papier) et le moral.

Ainsi , il est fondamental de :
– Connaître le genre, le format et les thèmes de votre propre manuscrit.
– Se renseigner sur les lignes éditoriales des maisons d’édition.

Comment trouver la ligne éditoriale ?

Il existe plusieurs manières pour connaître les lignes éditoriales des maisons d’édition, soit :

Via leur site web 
Il suffit de trouver le site web de la maison d’édition en tapant son nom dans un moteur de recherche. Vous pouvez souvent la trouver dans des pages tel que « qui sommes-nous »  « Ligne éditorial » « contact » « FAQ » ou encore « envoyez un manuscrit ». Parfois, il arrive que le site ne l’indique pas clairement, dans ce cas, s’il a une boutique en ligne, il suffit de voir les différents genres publiés.

Via les forums d’écrivains/Réseaux sociaux
Il existe quelques forums pour jeunes écrivains qui mettent à disposition leurs expériences, et souvent la ligne éditoriale de différente maison d’édition. C’est pareil pour les réseaux sociaux, comme Facebook, qui permet de participer à des groupes d’entraide. Il ne faut pas hésiter à y aller pour avoir une confirmation ou de l’aide.

Via les librairies
Il suffit de se rendre dans une librairie et de trouver d’autres romans dans le même genre que le vôtre. Relevez ensuite les maisons d’édition dans lesquelles ces romans-là sont publiés. Malheureusement, ça ne met en avant que les grandes maisons d’édition et vous empêche de découvrir des moyennes ou petites structures peut-être plus adaptées à votre texte.

Via Amazon
Amazon est un site détenant une grosse base de données au niveau des livres. Il s’agit de faire pareil qu’avec la librairie. Il suffit d’écrire le titre d’un livre dans le même genre que le vôtre et d’aller à la partie intitulée « Les clients ayant acheté cet article ont également acheté » où vous trouverez d’autres livres similaires.

Via les blogs et youtubeurs littéraires
Certains blogueurs et youtubeurs parlent et font découvrir des petites ou de nouvelles maisons d’édition. Un bon moyen de découvrir de nouvelles structures en recherche de jeune talent.

Via mon article : « Liste des maisons d’édition »
Dans cet article vous trouverez une liste de maison d’édition, dont certaines triées par ligne d’éditorial. Comme la littérature jeunesse ou un format spécifique tel que la poésie. N’hésitez pas à y jeter un coup d’œil.

Après avoir trouvé les maisons d’édition qui vous correspond, il est peut-être temps de vous préparer à l’envoyer. Mais « Comment envoyer son manuscrit à un éditeur ? »

Interview de la LaNovel Édition

Les maisons d’édition qui publient des Light Novels sont pour le moment très rare en France. Mais ils en existent. C’est le cas de LaNovel Édition, qui a accepté de réponse à cette interview pour vous parler de leurs projets et donner leurs avis sur les Light Novels.

Pouvez-vous présenter votre maison d’édition ?

LaNovel Édition est une nouvelle maison d’édition spécialisée dans le Light Novel japonais. Nous avons créés cette société il y a un peu moins d’un an. Notre spécificité est de vouloir mettre en avant le format numérique en publiant nos titres un mois avant de sortir le livre papier.

Pourquoi choisir de publier des Light Novels, au lieu de mangas ou de romans ?

C’est un milieu encore naissant, incertain, de niche, un vrai challenge en soit. L’offre se résume à nos confrères d’Ofelbe et quelques éditeurs manga. C’est d’autant plus triste qu’il s’agit d’un marché où il y a une très forte demande de la part des lecteurs.
Nous avons l’ambition d’apporter quelque chose aux gens, de nous sentir vraiment utile. C’est donc sur ce postulat que nous nous sommes lancés dans le Light Novel.

Comment et quand avez-vous décidé de créer votre propre maison d’édition ?

Pour faire écho à la question précédente, c’est parce que nous sommes avant tout des lecteurs de Light Novel et amoureux de culture japonaise en manque de nouvelles lectures, et avec une envie toujours plus grande de découvrir le format original de nos adaptations manga et animées préférées.
Nous avons décidé de prendre notre destin en main et de proposer une offre supplémentaire pour tous les passionnés et les lecteurs. Il aura fallu 1 an de préparation pour en arriver là.

Sur quels critères vous basez-vous pour choisir les Light Novels à publier ? Comment se fait le choix final ?

Nous puisons dans les propositions de notre communauté. Pour cela nous avions lancé en septembre 2019 un sondage où chacun pouvait proposer ce qu’il voulait lire. Et un canal dédié sur notre Discord a été créé, pour débattre des licences avec nous et donner notre avis.
Ensuite un point est fait en réunion sur les propositions et nous déterminons les licences qui plaisent le plus et colle le mieux avec notre ligne éditoriale.
Aucune proposition n’est rejetée que ce soit un LN exclusif au Japon ou une grosse licence déjà traduite dans plusieurs langues. C’est un travail régulier qui permet de rester en contact avec les maison d’édition japonaises pour échanger avec elle autour des diverses licences.
Actuellement nous travaillons sur 6 projets.

Quelle est la position de votre maison d’édition par rapport au numérique ?

Le marché du livre numérique est en pleine expansion, mais le Light Novel semble manquer d’exposition auprès des lecteurs malgré la disponibilité des titres.
Nous avons voulu nous lancer dans le numérique pour deux raisons :
– Développer ce marché complémentaire au livre.
– Donner une alternative aux petits budgets en offrant la possibilité de lire sur son smartphone, tablette, PC ou liseuse avec des livres numérique à prix raisonnable.

À titre personnel, combien de Light Novel (ou Web novel) lisez-vous par an ?

Depuis que nous travaillons sur LaNovel, la société est gérée sur notre temps libre à côté de notre travail “de jour”. De ce fait, notre temps disponible pour nos loisirs, et donc la lecture a drastiquement diminué.

Alex : Le plus gros de ma lecture est tourné vers le manga, dont je suis friand depuis près de 10 ans. J’ai aussi un très gros penchant pour la littérature Fantasy/SF française et américaine de manière générale. Sans parler de mon fanatisme évident pour Lovecraft. Pour ce qui est du Light Novel, je me contente de lire ce qui se trouve dans le commerce en France. N’étant pas un grand adepte de l’anglais, et ayant de grandes difficultés à m’immerger dans un livre anglophone, j’en ai une expérience malheureusement réduite.

Aurélien : Je suis avant tout un gros consommateur d’animés et de mangas. Ce n’est que lorsqu’une œuvre me plaît beaucoup, que je vais me pencher sur le light novel qu’elle adapte. Sur une année, cela doit donc représenter quelques tomes environ.

Elezdiel : Je lis énormément de livres et de mangas (le tout cumulé, je dirais une centaine) et je me suis mise aux lights novels l’année dernière. C’est un genre qui relie très bien les deux milieux. Il allie les points forts du manga à travers un cadre posé par les images qui parsèment l’œuvre, et celui du roman par l’histoire qui rentre davantage dans des détails et apporte une compréhension plus poussée de l’univers que l’auteur souhaite mettre en avant.

Cédrik : Tout comme Aurélien, je suis un consommateur d’animés et mangas. Mais comme de nombreuses adaptations viennent du monde des Light Novels, j’ai commencé à m’y intéresser de plus en plus car les histoires sont souvent plus développées. Je lis en moyenne une dizaine de volumes.

Greg : Je suis un gros lecteur de manga, de LN et de romans. J’achète pratiquement toute la production française en LN plus quelques séries que je lis en anglais, donc je dirais entre 20 et 30 LN dans l’année.

Julien : Je lis par alternance mangas et LN, peut-être pour éviter la lassitude. Je suis un gros consommateur de livres électroniques de part les déplacements quotidiens que je fais à travers la France. Je lis entre 15 et 20 LN par an.

Comment avez-vous connu les Light Novels ?

Alex : C’était à mes tout débuts de journalisme spécialisé japanimation. Je voyais la mention “origine : Light Novel” sur les fiches animé. En creusant le sujet, je suis tombé dedans. Et bien évidemment je n’en suis jamais ressorti.

Aurélien : Lorsque j’ai regardé l’animé de Spice & Wolf, cela a été un tel coup de cœur que je n’ai pas pu m’empêcher de me procurer les tomes édités par Yen Press. J’en ai profité pour faire de nets progrès en anglais, avant que la série ne soit éditée en France par Ofelbe et que je redémarre ma collection.

Elezdiel : Par hasard en librairie. Les couvertures m’intriguaient et étant une férue de mangas, je me suis tout naturellement dirigée vers ce type d’ouvrage.

Cédrik : J’ai connu les Light Novels grâce à l’anime Black Bullet, la série s’est arrêtée trop brutalement et m’a laissé sur ma faim. En 2015, l’éditeur Yen Press a sorti l’œuvre et j’ai pu ainsi découvrir la suite de l’histoire d’Enju et Rentarô.

Greg : Mon premier LN était les 12 royaumes mais je ne savais pas encore ce qu’était un Light Novel. Puis les 1ers ont vraiment été SAO et Spice&Wolf.

Julien : J’ai découvert les LN en cherchant la suite de Spice&Wolf. Je me suis tourné vers les premiers volumes. J’ai très vite suivis sur SAO juste après avoir vu la première saison de l’animé.

Si vous pouviez choisir un Light Novel à éditer absolument, lequel serait-ce et pourquoi ?

Alex : Question bien difficile. Je dirais Tagatame No Alchemist, un LN venant d’un de mes jeu mobile préféré, The Alchemist Code.

Aurélien : Sans hésiter, ce serait Rokka no Yûsha. Il s’agit d’une des œuvres les mieux ficelées que j’ai pu lire, avec une véritable maîtrise de la narration et de la tension. Malheureusement, l’auteur n’ayant plus sorti de tomes depuis plusieurs années, ce serait compliqué à éditer en France, ne serait-ce que d’un point de vue économique.

Elezdiel : Ce serait vraiment pour mon petit plaisir personnel mais je suis une grande fan de Vision d’Escaflowne. Je serais ravi de le voir en librairie en Light Novel dans une édition de luxe avec les images misent en avant et de jolies goodies. Travailler dessus serait un bonheur.

Cédrik : Un seul, c’est compliqué… Mais si je dois en choisir qu’un, ce serait Hamefura (Bakarina pour les intimes). Ma fille et moi avons adoré son adaptation animée. Alors travailler sur cette œuvre et le proposer au public français me comblerait de joie.

Greg : Je choisirais après réflexion Toradora qui est un des meilleur RomCom de ces dernières années.

Julien : No Game No Life, l’histoire est dingue … Se dire que l’on peut résoudre des conflits par le jeux je trouve cela magnifique. L’univers est coloré le caractère de Shiro et Sora totalement déjanté.

Pouvez-vous nous présenter votre dernière publication (un indice pour celle future) ?

Infinite Dendrogram, la serie a débuté sous la forme d’un web novel lançé en 2015, et a été publié par Hobby Japan quelque temps plus tard. Elle est fortement appréciée au Japon et dans le monde anglophone grâce à J-Novel Club. Plus de 500 000 exemplaires ont été vendus, ainsi que deux adaptations en manga et en série animée.
Infinite Dendrogram a été N°1 par BookWalker Japan en 2017 dans la catégorie nouveau Light Novel, et 3e place par le public dans le très célèbre Kono Light Novel ga Sugoi! En 2018.
L’oeuvre a pour thématiques le VRMMO, la Fantasy et la Science Fiction.

Synopsis :
Le 15 juillet 2043, sortait le VRMMO immersif « Infinite Dendrogram » intégrant « l’Embryo ». Un système unique se développant en une infinité de variétés selon chaque joueur.
S’appuyant sur des prouesses techniques qui étaient jusque-là inaccessibles aux VRMMO, « Infinite Dendrogram » est devenu en un clin d’œil un phénomène mondial.
Mukudori Reiji débute sa vie à Tokyo après avoir réussi ses examens d’entrée à l’université et, pour célébrer la fin de sa longue période de révision, décide de lancer le jeu afin d’y rejoindre son frère…

Infinite Dendrogram est disponible en version numérique sur Amazon kindle, Kobo et Google livres, et en version papier sur commande en librairie ainsi que sur le site internet lanovel-edition.fr
Pour notre prochain titre, c’est encore trop tôt pour le dire. Nous sommes toujours en cours de négociation pour plusieurs titres.

Où peut-on trouver vos livres ?

Nos titres version papier sont disponibles sur notre boutique en ligne, et les libraires ont la possibilité de commander directement.
Cependant, soutenez vos librairies de quartier et n’hésitez pas a commander vos livres chez eux en priorité. Il s’agit d’un maillon vital pour la chaîne du livre. C’est grâce à leur passion et leur détermination et leurs conseils avisés que beaucoup de personnes lisent.
Pour nos titres en version numérique, ils sont sur Amazon Kindle, Kobo et Google Livres.

En ce moment en France, le marché des Light Novels est compliqué. Comment voyez-vous son avenir ?

Malgré son jeune âge, le marché du Light Novel semblait s’essouffler en 2019. Un manque flagrant de renouveau que 2020 est censé apporter. Il semblerait que de belles choses soient à prévoir. Si tout n’a pas été trop bouleversé par de la crise sanitaire.

Comment, voyez-vous votre maison d’édition dans 2 ans ? 5 ans ?

Notre objectif à court et moyen terme est une expansion rapide avec une augmentation significative de sorties d’une année sur l’autre. Mais cela dépendra en partie du succès rencontré par Infinite Dendrogram.

Merci, pour vos réponses. Avez-vous un dernier mot pour la fin ?

Lisez des Lights Novel, lisez des mangas, regardez des animés. Faites vivre cette passion qui nous unit tous. Mais surtout, faites-vous plaisir et n’hésitez pas à vous plonger dans des œuvres différentes en sortant de votre zone de confort. Garder un esprit ouvert est bon pour la santé.

Vous pouvez les retrouver via ces différents liens :

Comment envoyer son manuscrit à un éditeur

Votre livre est fini et vous avez repéré les maisons d’édition où envoyer votre texte. Maintenant, il est temps de soumettre votre œuvre, mais avant ça, il y a plusieurs choses à faire pour que les éditeurs ne jettent pas votre travail à la poubelle.

La mise en page du manuscrit

Un manuscrit est un texte écrit à la main, maintenant à notre époque, les éditeurs demandent un tapuscrit, c’est dire taper via un ordinateur.
Pour la mise en page, il y a deux écoles :
– Soit celle par défaut, que j’expliquerais dans un autre article.
– Soit celle donnée directement par la maison d’édition. Il arrive que les éditeurs demandent souvent une mise en page spécifique, vous la retrouvez normalement dans une page nommée « envoyer un manuscrit » ou « comment envoyer un manuscrit chez nous ».

Il faut également noter que vous devez envoyer à l’éditeur un texte corrigé. Vous devez ainsi :
Corriger le fond, c’est-à-dire supprimer toutes les incohérences et achever votre intrigue et vos personnages.
Corriger la forme en éradiquant les fautes de grammaire, d’orthographe, de syntaxe, de frappe

Si vous avez un vocabulaire particulier, dû à l’univers de votre livre (fantasy/fantastique, SF), il faut absolument un lexique. Le mieux c’est, que la définition des mots inconnus soit en bas de la page, évitant à l’éditeur de chercher la définition à chaque fois à la fin du manuscrit.
Dernière chose, il n’est pas recommandé de mettre une couverture (image, photo, dessin…). Beaucoup d’éditeurs préfèrent juste le titre du livre et les coordonnées de l’auteur. Dans le doute, vérifier si l’éditeur la demande sur son site web.

La création d’un synopsis/résumé

Beaucoup de maisons d’édition demanderont de fournir un synopsis/résumé de quelques lignes à deux pages.
C’est très difficile à faire selon les maisons d’édition :
– Certaines se contenteront d’un résumé semblable à une quatrième de couverture, c’est-à-dire, un petit texte qui donne envie de lire le livre et qui ne dévoile pas la fin de l’intrigue.
– D’autres voudront presque une fiche de lecture, avec un résumé de chaque chapitre ou des scènes du livre. Ce qui demande, un travail laborieux. En plus, il faudra que la synopsis soit écrite selon votre style, pour que l’éditeur se fasse une idée.

En-cas, d’une série, donc d’une histoire sur plusieurs tomes. L’éditeur peut demander le résumé des tomes suivant, même s’ils ne sont pas encore écrits.
Pour les livres avec beaucoup de personnages, il est conseillé de faire des fiches pour les présenter (1/2 à 1 page par personnages), surtout pour les genres fantasy/fantastique/SF. Mais ce n’est pas obligatoire.

Dernière vérification

Avant d’envoyer votre courrier ou votre e-mail, il y a quelques dernières règles à suivre :
– Il faut vérifier absolument que votre livre correspond bien à la ligne éditoriale de la maison d’édition, j’expliquerai comment faire dans un autre article.
– Il faut vérifier le type d’envoi qu’accepte la maison d’édition. Certaines préfèrent par e-mails et d’autres privilégient l’envoi papier. Parfois, ce sont les deux. Personnellement, je préfère par e-mail, c’est gratuit et écologique. Alors que, par la poste, il faut compter 5 € pour un manuscrit 200 à 250 pages, sans oublier l’impression et la reliure. Ce qui revient très cher si vous envoyez votre livre à dix maisons d’édition.
– Si vous envoyez votre manuscrit par voie postale, n’oubliez pas d’ajouter une enveloppe timbrée si vous souhaitez que l’on vous le renvoie. Mais même ainsi, certains éditeurs ne font même pas l’effort de le faire.
– Si vous envoyez votre manuscrit par e-mail, n’oubliez pas de le convertir en format PDF ou en format Word (doc ou docx), ainsi que le résumé.

Ce que vous devez mettre dans votre lettre/mail d’accompagnement

Cette lettre est obligatoire, elle est semblable à une fiche d’identité qui vous présente ainsi que votre ouvrage. Elle doit absolument être séparée de votre manuscrit.
Voici les choses qu’il faut mettre dans votre lettre ou e-mail :
– Pour le sujet/l’objet du mail/de la lettre : Mettez simplement le titre de votre ouvrage, le genre et votre nom. Exemple : Titre du livre, genre (jeunesse, romance, fantastique…) – Nom prénom
– Vos coordonnées dans le cas d’une lettre (numéro de téléphone, adresse e-mail, adresse postale)
– Commencez et finissez par une formule de politesse. Comme bonjour, Madame, Monsieur, je vous prie d’agréer….
–  Présentez-vous rapidement et si vous avez d’autres livres publiés.
– Dite pourquoi vous avez choisi cette maison d’édition (la ligne d’éditorial, fan de leurs livres…)
– Présentez votre livre, avec un résumé style 4éme de couverture, et le genre du roman.
– Par e-mail, il ne faut pas oublier de joindre les différents fichiers.

Attention : La lettre doit faire maximum une page. La police de la lettre doit être Times New Roman, et la taille 12.

Exemple de lettre

[vos cordonnées seulement en cas de lettre]

[Les cordonnées de la maison d’édition seulement en cas de lettre]

Madame, Monsieur

 Je me doute bien en vous adressant ce manuscrit que votre maison est submergée de propositions diverses et variées, certainement de qualité très variable. Je suis néanmoins convaincue que si vous trouvez le temps de vous plonger dans « [Titre de votre livre] », vous pourrez bien y trouver un certain intérêt.

[Votre présentation]

J’ai déjà publié plusieurs livres :
[-  « Titre de vos autres livres » et genre.
–  « Titre de vos autres livres » et genre.
–  « Titre de vos autres livres » et genre.]

J’ai choisi votre maison d’édition, car [donner une explication]

[Titre de votre livre] est un roman [le genre du livre], racontant l’histoire [bref résumé de deux à trois lignes]
[quatrième de couverture ici] Si toutefois ce roman ne vous convenait pas pour une publication, je vous serais reconnaissante de me faire connaître les motifs de votre refus, car j’en tirerais un certain profit.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

[Votre nom et prénom]

Après, il ne vous reste plus qu’à attendre. Le délai de réponse va de 3 mois à 6 mois. Vous pouvez relancer après 6 – 7 mois sans réponse. Certaines maisons d’édition expliquent sur leurs sites ou leurs accusées de réception que si vous n’avez pas de réponse après un certain nombre de mois ça veut dire qu’elles refusent votre manuscrit. Sachez que si vous n’avez pas réponse au bout d’une année, c’est que votre livre est normalement refusé.

Un conseil, ne restez pas à attendre une réponse, c’est assez stressant. Il faut mieux travailler sur un autre projet. De même, si vous avez des refus, il ne faut pas désespérer. Ça ne veut pas dire obligatoirement que votre livre est mauvais.

Interview d’Aurélien Martinez – Directeur éditorial de Mahô Éditions

Il existe en France des maisons d’édition qui ont fait le choix de publier des Light Novels et de les faire connaitre. C’est le cas de Mahô Éditions, qui a gentiment accepté de répondre à cette interview et vous dévoiler tous leurs secrets.

Pouvez-vous présenter votre maison d’édition aux lecteurs ?

Aurélien : C’est simple : Mahô éditions est une maison d’édition de Mangas et de Light Novels. La particularité, c’est qu’on fait aussi de la création originale comme pour notre premier titre : Les Enfants de Gorre. On va donc contacter les ayants-droits pour acheter des titres, mais aussi rechercher des auteurs et illustrateurs pour nos propres créations.

Pourquoi choisir de publier des Light Novels?

Aurélien : C’est un format que j’apprécie beaucoup. C’est rythmé, facile à lire et les illustrations sont magnifiques. C’est donc avant tout une question de goût et un choix du cœur. Cela m’a mené à un constat : « c’est dommage que le LN ne se développe pas en France ». Quelques grands titres sont ensuite arrivés en France grâce à Ofelbe, mais la concurrence ne se pressait pas pour emboiter le pas. Quand j’ai décidé de me lancer dans l’édition, je me suis naturellement dirigé vers le Light Novel. A l’origine, Mahô éditions n’était qu’une maison d’édition de Light Novel. C’est seulement après avoir rencontré mon associé Jeremy qu’on a décidé de faire du manga.

Vous publiez des Light Novels écrits par des écrivains français, comment choisissez-vous les manuscrits ? Quels sont les critères ? Comment vous contacter ?

Aurélien : Déjà en les lisant ! Ahahah ! Plus sérieusement, quand on crée une maison d’édition, on reçoit beaucoup de demandes de la part d’auteurs (de proches, d’amis, d’amis d’amis). Lorsqu’on a annoncé la maison sur les réseaux sociaux, on est passé à un autre stade et actuellement on tourne entre deux à trois demandes par semaine avec par ailleurs beaucoup de romans. On n’a pas forcément de critères ou de styles particuliers. On recherche des histoires intéressantes, qui nous plaisent et surtout qui soient bien écrites/dessinés. Malgré tout, si un auteur veut avoir plus de chances que son manuscrit soit retenu, il faut envoyer un dossier complet et joli : présentation générale, personnages, synopsis, le squelette de l’histoire, etc. C’est un conseil que je donne pour Mahô éditions, mais qui est valable pour toutes les maisons d’éditions. Pour nous contacter à ce sujet, nous avons une adresse mail : manuscrits@maho-editions.fr.

Quelle est la position de votre maison d’édition par rapport au numérique ?

Aurélien : Par principe, tous nos titres ont vocation à être disponible en version numérique. Pour notre cas, les Light Novels ont plus vocation à être sur des plateformes généralistes (Kobo, Kindle, google, etc.) tandis que les mangas vont être présents davantage sur des plateformes plus spécialisées BD-Mangas… Un choix très classique en somme.

A titre personnel, combien de Light Novel (ou Web novel) lisez-vous par an ?

Aurélien : Je ne compte pas vraiment à vrai dire… Quand on devient éditeur, on lit beaucoup, mais pas forcément pour le plaisir. Donc on a envie parfois de changer d’air et on compte plus notre pile-à-lire de la même façon. Je prends l’exemple des mangas, mais je dois en lire une dizaine par semaine, mais seulement moins de la moitié pour le plaisir. C’est pareil pour le LN avec des ratios un peu moins grands.

Comment avez-vous connu les Light Novels ?

Aurélien : Houlà… Je dirais que le premier a été la version Web Novel de Sword Art Online. J’étais déjà un grand fan de mangas et d’animes, mais quelques années ont passées avant que je me décide à sauter le pas du LN. Depuis il y en a eu beaucoup d’autres.

Si vous pouviez choisir un Light Novel Japonais à éditer absolument, lequel serait-ce et pourquoi ?

Aurélien : Ce n’est pas à proprement parlé un Light Novel, mais un roman qui a eu de multiples adaptations en mangas et animes. Sans une once d’hésitation, ce serait Les Héros de la Galaxie de Yoshiki Tanaka. C’est un monument de la Japanime, une histoire extraordinaire à base de complots, politiques et batailles stellaires. Un excellent roman de science-fiction. L’avenir nous dira si un jour il arrivera dans notre contrée !

Pouvez-vous nous présenter vos toutes dernières publications ?

Aurélien : Notre premier titre Les Enfants de Gorre est un Light Novel écrit par Sylvain Ferrieu et Navigavi. C’est une création originale qui porte sur la légende du roi Arthur. On y suit l’histoire de trois frères qui vivent dans le royaume de Gorre au nord de la Bretagne. Ils vont devoir faire face aux bouleversements qui vont secouer le pays avec l’arrivée d’Arthur. Le Hic ? Ils ne sont pas forcément du bon côté de l’histoire… Et je ne dirais rien de plus sur l’histoire ! C’est un livre qui se lit assez facilement. Ça bouge : il y a de l’action, des complots et on ne s’ennuie jamais. Le livre est sorti le 26 juin et est donc déjà disponible dans vos librairies. Il est également disponible au format numérique.

En ce moment en France, le marché des Light Novels est compliqué. Comment voyez-vous son avenir ?

Aurélien : Ce n’est que mon avis, mais à mon sens, le marché des Light Novels est encore embryonnaire. Il est donc trop tôt pour dire qu’il s’agit d’un marché compliqué : le Light Novel a à peine 10 ans en France, la concurrence y est encore peu présente, l’offre est faible et le public peu connaisseur. Mais, c’est un marché qui évolue ! Petit à petit, les maisons d’édition s’ouvrent à ce format et mécaniquement, les libraires commencent à s’y intéresser aussi. Je pense que le format va aussi se développer davantage pour deux raisons : premièrement, car le public, désormais habitué aux mangas, voudra étancher sa soif d’univers étendu et de style japonisant. Deuxièmement, car le Light Novel touche un public plus large qui est celui du livre jeunesse et adolescent. 

Comment, voyez-vous votre maison d’édition dans 2 ans ? 5 ans ?

Aurélien : Vivante déjà ! Ce serait la meilleure des choses à concrétiser. Comme beaucoup de monde dans ce milieu, on est des passionnés donc on souhaite pouvoir proposer toujours plus de nouvelles séries ! Si en plus, ce sont des créations originales, c’est encore mieux ! Et si elles ont du succès, ce serait parfait !

Merci, pour vos réponses. Avez-vous un dernier mot pour la fin ?

Aurélien : Merci pour cet interview et merci aux lecteurs ! Ce sont eux les vrais héros et les meilleurs ambassadeurs du Light Novel ! 

Vous pouvez retrouver Mahô éditions via ces différents liens :