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Comment envoyer son manuscrit à un éditeur

Votre livre est fini et vous avez repéré les maisons d’édition où envoyer votre texte. Maintenant, il est temps de soumettre votre œuvre, mais avant ça, il y a plusieurs choses à faire pour que les éditeurs ne jettent pas votre travail à la poubelle.

La mise en page du manuscrit

Un manuscrit est un texte écrit à la main, maintenant à notre époque, les éditeurs demandent un tapuscrit, c’est dire taper via un ordinateur.
Pour la mise en page, il y a deux écoles :
– Soit celle par défaut, que j’expliquerais dans un autre article.
– Soit celle donnée directement par la maison d’édition. Il arrive que les éditeurs demandent souvent une mise en page spécifique, vous la retrouvez normalement dans une page nommée « envoyer un manuscrit » ou « comment envoyer un manuscrit chez nous ».

Il faut également noter que vous devez envoyer à l’éditeur un texte corrigé. Vous devez ainsi :
Corriger le fond, c’est-à-dire supprimer toutes les incohérences et achever votre intrigue et vos personnages.
Corriger la forme en éradiquant les fautes de grammaire, d’orthographe, de syntaxe, de frappe

Si vous avez un vocabulaire particulier, dû à l’univers de votre livre (fantasy/fantastique, SF), il faut absolument un lexique. Le mieux c’est, que la définition des mots inconnus soit en bas de la page, évitant à l’éditeur de chercher la définition à chaque fois à la fin du manuscrit.
Dernière chose, il n’est pas recommandé de mettre une couverture (image, photo, dessin…). Beaucoup d’éditeurs préfèrent juste le titre du livre et les coordonnées de l’auteur. Dans le doute, vérifier si l’éditeur la demande sur son site web.

La création d’un synopsis/résumé

Beaucoup de maisons d’édition demanderont de fournir un synopsis/résumé de quelques lignes à deux pages.
C’est très difficile à faire selon les maisons d’édition :
– Certaines se contenteront d’un résumé semblable à une quatrième de couverture, c’est-à-dire, un petit texte qui donne envie de lire le livre et qui ne dévoile pas la fin de l’intrigue.
– D’autres voudront presque une fiche de lecture, avec un résumé de chaque chapitre ou des scènes du livre. Ce qui demande, un travail laborieux. En plus, il faudra que la synopsis soit écrite selon votre style, pour que l’éditeur se fasse une idée.

En-cas, d’une série, donc d’une histoire sur plusieurs tomes. L’éditeur peut demander le résumé des tomes suivant, même s’ils ne sont pas encore écrits.
Pour les livres avec beaucoup de personnages, il est conseillé de faire des fiches pour les présenter (1/2 à 1 page par personnages), surtout pour les genres fantasy/fantastique/SF. Mais ce n’est pas obligatoire.

Dernière vérification

Avant d’envoyer votre courrier ou votre e-mail, il y a quelques dernières règles à suivre :
– Il faut vérifier absolument que votre livre correspond bien à la ligne éditoriale de la maison d’édition, j’expliquerai comment faire dans un autre article.
– Il faut vérifier le type d’envoi qu’accepte la maison d’édition. Certaines préfèrent par e-mails et d’autres privilégient l’envoi papier. Parfois, ce sont les deux. Personnellement, je préfère par e-mail, c’est gratuit et écologique. Alors que, par la poste, il faut compter 5 € pour un manuscrit 200 à 250 pages, sans oublier l’impression et la reliure. Ce qui revient très cher si vous envoyez votre livre à dix maisons d’édition.
– Si vous envoyez votre manuscrit par voie postale, n’oubliez pas d’ajouter une enveloppe timbrée si vous souhaitez que l’on vous le renvoie. Mais même ainsi, certains éditeurs ne font même pas l’effort de le faire.
– Si vous envoyez votre manuscrit par e-mail, n’oubliez pas de le convertir en format PDF ou en format Word (doc ou docx), ainsi que le résumé.

Ce que vous devez mettre dans votre lettre/mail d’accompagnement

Cette lettre est obligatoire, elle est semblable à une fiche d’identité qui vous présente ainsi que votre ouvrage. Elle doit absolument être séparée de votre manuscrit.
Voici les choses qu’il faut mettre dans votre lettre ou e-mail :
– Pour le sujet/l’objet du mail/de la lettre : Mettez simplement le titre de votre ouvrage, le genre et votre nom. Exemple : Titre du livre, genre (jeunesse, romance, fantastique…) – Nom prénom
– Vos coordonnées dans le cas d’une lettre (numéro de téléphone, adresse e-mail, adresse postale)
– Commencez et finissez par une formule de politesse. Comme bonjour, Madame, Monsieur, je vous prie d’agréer….
–  Présentez-vous rapidement et si vous avez d’autres livres publiés.
– Dite pourquoi vous avez choisi cette maison d’édition (la ligne d’éditorial, fan de leurs livres…)
– Présentez votre livre, avec un résumé style 4éme de couverture, et le genre du roman.
– Par e-mail, il ne faut pas oublier de joindre les différents fichiers.

Attention : La lettre doit faire maximum une page. La police de la lettre doit être Times New Roman, et la taille 12.

Exemple de lettre

[vos cordonnées seulement en cas de lettre]

[Les cordonnées de la maison d’édition seulement en cas de lettre]

Madame, Monsieur

 Je me doute bien en vous adressant ce manuscrit que votre maison est submergée de propositions diverses et variées, certainement de qualité très variable. Je suis néanmoins convaincue que si vous trouvez le temps de vous plonger dans « [Titre de votre livre] », vous pourrez bien y trouver un certain intérêt.

[Votre présentation]

J’ai déjà publié plusieurs livres :
[-  « Titre de vos autres livres » et genre.
–  « Titre de vos autres livres » et genre.
–  « Titre de vos autres livres » et genre.]

J’ai choisi votre maison d’édition, car [donner une explication]

[Titre de votre livre] est un roman [le genre du livre], racontant l’histoire [bref résumé de deux à trois lignes]
[quatrième de couverture ici] Si toutefois ce roman ne vous convenait pas pour une publication, je vous serais reconnaissante de me faire connaître les motifs de votre refus, car j’en tirerais un certain profit.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

[Votre nom et prénom]

Après, il ne vous reste plus qu’à attendre. Le délai de réponse va de 3 mois à 6 mois. Vous pouvez relancer après 6 – 7 mois sans réponse. Certaines maisons d’édition expliquent sur leurs sites ou leurs accusées de réception que si vous n’avez pas de réponse après un certain nombre de mois ça veut dire qu’elles refusent votre manuscrit. Sachez que si vous n’avez pas réponse au bout d’une année, c’est que votre livre est normalement refusé.

Un conseil, ne restez pas à attendre une réponse, c’est assez stressant. Il faut mieux travailler sur un autre projet. De même, si vous avez des refus, il ne faut pas désespérer. Ça ne veut pas dire obligatoirement que votre livre est mauvais.

Interview d’Aurélien Martinez – Directeur éditorial de Mahô Éditions

Il existe en France des maisons d’édition qui ont fait le choix de publier des Light Novels et de les faire connaitre. C’est le cas de Mahô Éditions, qui a gentiment accepté de répondre à cette interview et vous dévoiler tous leurs secrets.

Pouvez-vous présenter votre maison d’édition aux lecteurs ?

Aurélien : C’est simple : Mahô éditions est une maison d’édition de Mangas et de Light Novels. La particularité, c’est qu’on fait aussi de la création originale comme pour notre premier titre : Les Enfants de Gorre. On va donc contacter les ayants-droits pour acheter des titres, mais aussi rechercher des auteurs et illustrateurs pour nos propres créations.

Pourquoi choisir de publier des Light Novels?

Aurélien : C’est un format que j’apprécie beaucoup. C’est rythmé, facile à lire et les illustrations sont magnifiques. C’est donc avant tout une question de goût et un choix du cœur. Cela m’a mené à un constat : « c’est dommage que le LN ne se développe pas en France ». Quelques grands titres sont ensuite arrivés en France grâce à Ofelbe, mais la concurrence ne se pressait pas pour emboiter le pas. Quand j’ai décidé de me lancer dans l’édition, je me suis naturellement dirigé vers le Light Novel. A l’origine, Mahô éditions n’était qu’une maison d’édition de Light Novel. C’est seulement après avoir rencontré mon associé Jeremy qu’on a décidé de faire du manga.

Vous publiez des Light Novels écrits par des écrivains français, comment choisissez-vous les manuscrits ? Quels sont les critères ? Comment vous contacter ?

Aurélien : Déjà en les lisant ! Ahahah ! Plus sérieusement, quand on crée une maison d’édition, on reçoit beaucoup de demandes de la part d’auteurs (de proches, d’amis, d’amis d’amis). Lorsqu’on a annoncé la maison sur les réseaux sociaux, on est passé à un autre stade et actuellement on tourne entre deux à trois demandes par semaine avec par ailleurs beaucoup de romans. On n’a pas forcément de critères ou de styles particuliers. On recherche des histoires intéressantes, qui nous plaisent et surtout qui soient bien écrites/dessinés. Malgré tout, si un auteur veut avoir plus de chances que son manuscrit soit retenu, il faut envoyer un dossier complet et joli : présentation générale, personnages, synopsis, le squelette de l’histoire, etc. C’est un conseil que je donne pour Mahô éditions, mais qui est valable pour toutes les maisons d’éditions. Pour nous contacter à ce sujet, nous avons une adresse mail : manuscrits@maho-editions.fr.

Quelle est la position de votre maison d’édition par rapport au numérique ?

Aurélien : Par principe, tous nos titres ont vocation à être disponible en version numérique. Pour notre cas, les Light Novels ont plus vocation à être sur des plateformes généralistes (Kobo, Kindle, google, etc.) tandis que les mangas vont être présents davantage sur des plateformes plus spécialisées BD-Mangas… Un choix très classique en somme.

A titre personnel, combien de Light Novel (ou Web novel) lisez-vous par an ?

Aurélien : Je ne compte pas vraiment à vrai dire… Quand on devient éditeur, on lit beaucoup, mais pas forcément pour le plaisir. Donc on a envie parfois de changer d’air et on compte plus notre pile-à-lire de la même façon. Je prends l’exemple des mangas, mais je dois en lire une dizaine par semaine, mais seulement moins de la moitié pour le plaisir. C’est pareil pour le LN avec des ratios un peu moins grands.

Comment avez-vous connu les Light Novels ?

Aurélien : Houlà… Je dirais que le premier a été la version Web Novel de Sword Art Online. J’étais déjà un grand fan de mangas et d’animes, mais quelques années ont passées avant que je me décide à sauter le pas du LN. Depuis il y en a eu beaucoup d’autres.

Si vous pouviez choisir un Light Novel Japonais à éditer absolument, lequel serait-ce et pourquoi ?

Aurélien : Ce n’est pas à proprement parlé un Light Novel, mais un roman qui a eu de multiples adaptations en mangas et animes. Sans une once d’hésitation, ce serait Les Héros de la Galaxie de Yoshiki Tanaka. C’est un monument de la Japanime, une histoire extraordinaire à base de complots, politiques et batailles stellaires. Un excellent roman de science-fiction. L’avenir nous dira si un jour il arrivera dans notre contrée !

Pouvez-vous nous présenter vos toutes dernières publications ?

Aurélien : Notre premier titre Les Enfants de Gorre est un Light Novel écrit par Sylvain Ferrieu et Navigavi. C’est une création originale qui porte sur la légende du roi Arthur. On y suit l’histoire de trois frères qui vivent dans le royaume de Gorre au nord de la Bretagne. Ils vont devoir faire face aux bouleversements qui vont secouer le pays avec l’arrivée d’Arthur. Le Hic ? Ils ne sont pas forcément du bon côté de l’histoire… Et je ne dirais rien de plus sur l’histoire ! C’est un livre qui se lit assez facilement. Ça bouge : il y a de l’action, des complots et on ne s’ennuie jamais. Le livre est sorti le 26 juin et est donc déjà disponible dans vos librairies. Il est également disponible au format numérique.

En ce moment en France, le marché des Light Novels est compliqué. Comment voyez-vous son avenir ?

Aurélien : Ce n’est que mon avis, mais à mon sens, le marché des Light Novels est encore embryonnaire. Il est donc trop tôt pour dire qu’il s’agit d’un marché compliqué : le Light Novel a à peine 10 ans en France, la concurrence y est encore peu présente, l’offre est faible et le public peu connaisseur. Mais, c’est un marché qui évolue ! Petit à petit, les maisons d’édition s’ouvrent à ce format et mécaniquement, les libraires commencent à s’y intéresser aussi. Je pense que le format va aussi se développer davantage pour deux raisons : premièrement, car le public, désormais habitué aux mangas, voudra étancher sa soif d’univers étendu et de style japonisant. Deuxièmement, car le Light Novel touche un public plus large qui est celui du livre jeunesse et adolescent. 

Comment, voyez-vous votre maison d’édition dans 2 ans ? 5 ans ?

Aurélien : Vivante déjà ! Ce serait la meilleure des choses à concrétiser. Comme beaucoup de monde dans ce milieu, on est des passionnés donc on souhaite pouvoir proposer toujours plus de nouvelles séries ! Si en plus, ce sont des créations originales, c’est encore mieux ! Et si elles ont du succès, ce serait parfait !

Merci, pour vos réponses. Avez-vous un dernier mot pour la fin ?

Aurélien : Merci pour cet interview et merci aux lecteurs ! Ce sont eux les vrais héros et les meilleurs ambassadeurs du Light Novel ! 

Vous pouvez retrouver Mahô éditions via ces différents liens :

Liste de logiciels de correction d’orthographe

Vous avez beau être doué en français, vous ferez quand même des fautes d’orthographe. C’est pour ça que d’avoir comme assistant un logiciel ou un site de correction est un plus dans le milieu de l’écriture. Le problème c’est de savoir lequel vous correspond le mieux. Voici une liste de logiciels et sites qui peuvent vous aider à corriger votre roman, votre nouvelle ou même votre bande dessinée.

Note : Cette liste met en avant des logiciels et des sites de corrections payants et gratuits. Faites donc attention lors de votre choix, surtout si vous n’avez pas un gros budget.

Antidote

Antidote est un des meilleurs logiciels de correction. Il est très performant, permettant autant la correction grammaticale, détecter les tournures de phrases maladroites, les répétitions ou l’emploi de vocabulaire familier. Il a également un dictionnaire, et différents guides de grammaire, de typologie, de lexique, de syntaxe, etc., pour aiguiller l’auteur.
Mais, son grand avantage, c’est son dictionnaire personne, surtout si vous écrivez de la fantaisie, du fantastique ou de la science-fiction et que vous avez votre propre vocabulaire. Ceci permet de prendre entre comptes les mots « inconnus » dans la correction et de la rendre plus fluide.
Antidote peut également s’intégrer dans de nombreux logiciels de rédaction comme Word ou open Office.
Le seul problème est le prix, compter  119 euros à l’achat pour avoir le droit d’utiliser Antidote 10.

Le Robert Correcteur

Le Robert Correcteur est un logiciel de correction qui est tiré du dictionnaire du même nom. Il permet de corriger les erreurs les plus fréquentes en analysant votre texte en un clic. Son interface est simple et facile à comprendre, elle s’intègre à beaucoup de logiciels de rédaction.
Son point fort, en plus d’avoir un dictionnaire, et la correction des fautes de ponctuation. Il est recommandé d’avoir le Robert en plus d’un autre logiciel de correction. Il détient également un dictionnaire personnel, mais beaucoup moins performant que celui d’Antidote.
Malheureusement, le logiciel n’est pas gratuit, il coûte actuellement 99 euros et vous n’aurez droit qu’à 3 licences.

Cordial

Cordial est un logiciel de correction orthographique, développé par une société toulousaine. Il met à disposition plus de 15 dictionnaires différents : lexique, synonymes, antonymes, abréviations, signes, rimes, etc. Le logiciel propose pas moins de 190 000 définitions et 4,6 millions de liens synonymiques, ce qui est le plus complet.
Comme les deux logiciels cités plus haut, il s’intègre à de nombreux logiciels de rédaction.
Il existe une version gratuite du logiciel que l’on retrouve sur le site et qui permet de corriger un texte de maximum 1000 caractères.
La version payante comprend deux versions, une pour les particuliers et l’autre pour les professionnels. Il faudra débourser 119 euros pour pouvoir l’installer.
Une dernière chose, on reproche souvent au logiciel son interface qui n’est pas très claire et difficile à comprendre. De plus, le logiciel présente parfois des lenteurs donc il faut un bon ordinateur.

LanguageTool

LanguageTool est un logiciel de correction orthographique très simple et en ligne. Dès l’ouverture de la page, on vous propose de copier-coller votre texte et d’appuyer sur un bouton pour lancer la correction.
Vous pouvez intégrer cet outil en téléchargeant une extension Google Chrome ou un plug-in Open Office pour corriger directement vos écrits.
LanguageTool corrige également dans d’autres langues comme l’anglais, l’allemand, le russe et plus encore.
Cet outil propose deux versions, une gratuite où vous pouvez mettre jusqu’à 20 000 caractères et une version premium à 59 euros par an proposant de corriger le double de mots.

Scribens

Scribens est un outil en ligne de correction d’orthographe assez simple à utiliser. Il suffit de copier-coller votre texte dans l’interface pour qu’il identifie les fautes d’orthographe, de grammaire, de typo et de syntaxe et les surligne. Un petit pop-up s’ouvrira pour vous proposer de corriger le mot, mais aussi pour vous rediriger vers la règle d’orthographe correspondante. Ce qui est un plus, si vous cherchez à vous améliorer.
Un autre avantage est sa capacité de corriger autant les textes français qu’en anglais.
Il existe une version gratuite et une version premium (5,90 euros par mois) qui dispose d’options supplémentaires et qui permet de corriger des textes jusqu’à 200 00 mots.

Bonpatron

Bonpatron est un logiciel simple et gratuit. Il faut juste copier-coller son texte dans l’interface du site. Cet outil vous indiquera les erreurs et vous conseillera sur la manière de les corriger. Un bulle vous renseignera également sur les règles de grammaire les plus courantes.
Vous avez comme option de définir si votre narrateur (« je ») est un homme ou une femme. Ce qui permettra au logiciel de faire automatiquement l’accord masculin-féminin. Il met aussi à disposition un dictionnaire français-anglais.
Il existe une version payante pour 11,99 euros par an, sans publicité et permettant d’archiver vos textes.

Reverso

Reverso est un logiciel de correction en ligne, où il suffit de copier-coller son texte dans une interface. Il corrige les fautes d’orthographe et, un peu les fautes de grammaire.
Lorsque plusieurs corrections sont possibles, il vous propose plusieurs solutions, à la fin ce sera à vous de choisir.
Vous pouvez télécharger une extension pour la mettre sur le navigateur Firefox et l’utiliser directement lorsque vous écrivez un mail ou un post sur les réseaux sociaux. Reverso corrige également les textes en anglais

NeuroSpell

NeuroSpell est un correcteur gratuit et expérimental qui utilise les réseaux neuronaux (Deep Learning). Il permet de corriger avant tout les textes mal écrits couramment utilisés sur les réseaux sociaux ou dans les SMS. Ainsi, il ne fait pas que corriger les erreurs, il réécrit tous les mots d’une phrase pour trouver la formulation la plus adaptée.
Vous pouvez corriger pour le moment que des textes en anglais et en français.

Français Facile

Français facile est un site web qui permet via un outil de corriger votre texte. Il faut juste copier-coller son texte dans la fenêtre du site. Ce logiciel ne corrige pas la grammaire, juste l’orthographe.
Par contre, il permet de corriger une quinzaine d’autres langues, dont l’anglais, l’espagnol, l’italien…

Correcteurorthographe

Ce site permet de corriger l’orthographe et la grammaire dans 11 langues différentes. L’interface est très simple, il suffit de copier/coller un texte pour voir les fautes via un pop-up. Vous aurez alors des suggestions de corrections, vous pourrez les appliquer ou les ignorer.

Larousse

Larousse n’est pas vraiment un logiciel de correction, mais plus un dictionnaire en ligne. Il est une référence en la matière et a aidé des milliers d’écrivains pour corriger leur texte. De plus, le faire manuellement, permet de se souvenir des erreurs et de les éviter plus tard.
Le site met à disposition toutes les définitions du Larousse et un dictionnaire de synonymes. Mais également un outil, appeler le conjugateur qui donne la conjugaison de 9600 verbes français à tous les temps et à tous les modes.

La différence entre un Light Novel et un roman

C’est une des questions que j’entends le plus souvent : quelle est la différence entre un Light Novel et un roman ?
Même si les deux sont des livres et demandent d’écrire, il existe pourtant des dissemblances, comme celle entre un manga et une Bande dessinée classique.
Si vous cherchez à faire un Light Novel ou juste connaître la différence, voici quelque explication.

Note : Je ne vais pas développer ce qu’est un Light Novel, si vous voulez le savoir vous pouvez lire cet article : Un Light Novel et un Web Novel, c’est quoi ?

Le texte

Roman 
Techniquement, un roman n’a pas de longueur maximum de mots. Il peut excéder les 110 000 mots (environ 450 pages) ou faire moins.
Les romans sont libres au niveau des paragraphes. De même, le ratio dialogue, action et description sont à peu près le même. Il est pourtant reconnu qu’un roman à moins de dialogue qu’un Light Novel.
Lors des dialogues, l’auteur démontré qui parle à qui, en utilisant diverses méthodes.

Light Novel 
Les Light Novels ne dépassent généralement pas les 40 à 50 000 mots (150 à 200 pages).
Ces romans ont des paragraphes courts, avec beaucoup de dialogues. Par exemple, au lieu de décrire un plan, il utilise une discussion entre plusieurs personnages, pareil pour d’autres actions. Ainsi, les dialogues occupent en 30 à 40 % du Light Novel. De même, les descriptions et les actions sont courtes. Le livre doit être rapide à lire, il suit un certain rythme.

Lors d’une discussion, c’est aux lecteurs de comprendre qui prend la parole. C’est une particularité de la langue japonaise, donc ce n’est pas exclu en anglais et en français d’indiquer qui parle, comme avec les romans.
Les Light Novels sont plus libres au niveau des codes de l’écriture, voire un peu plus excessifs, comme avec les mangas. Les Light Novels sont souvent composés de plusieurs volumes allant de 2 (minium) à 15 tomes.

Les illustrations

Roman 
Les romans n’ont aucune illustration ni image. La seule fantaisie peut être au niveau des titres de chapitres.

Light Novel 
Les Light Novels sont accompagnés par des illustrations au style mangas. Au minium, un livre peut compter 4 illustrations, au maximum jusqu’à 10, voir plus par rapport à la taille de l’ouvrage. Les dessins sont principalement en noir et blanc et sur une page. Mais le Light Novel peut contenir des illustrations en couleurs. Elles sont situées au début et à la fin du livre, souvent pour présenter les personnages et la fin de l’histoire, dans ce cas, elles sont sur deux pages.

La structure du livre

Roman 
Les romans ont plusieurs formats, mais les plus connus sont le format de poche (11 x 18 cm)) et le format A5 (14,8 x 21 cm). Le papier est souvent de bonne qualité et la reliure est dos carré collé. Ils ont souvent des jaquettes, surtout pour ceux de haute gamme.

Light Novel 
Les Light Novels en format papier font 14,8 x 10,5 cm. Comme en France, les imprimeurs font rarement cette taille de livre, un Light Novel de 12,7 X 20,32 cm est toléré. Le papier est de faible qualité et la reliure est dos carré collé. Certains Light Novels peuvent avoir des jaquettes.

La couverture

Roman 
La couverture est souvent une photo ou une illustration artistique qui représente l’essence du livre. Elle peut être en noir et blanc ou en couleur, tout ceci dépend de l’ambiance recherchée.
Le nom de l’auteur est mis plus en avant que le titre. En ce moment, tout est permis pour le titre, tant qu’il attire le lecteur.
La quatrième de couverture est moins purgée que celle d’un Light Novel. On y trouve le résume du livre, mais également des témoignages ou des avis vis-à-vis de l’ouvrage.

Light Novel 
La couverture d’un Light Novel est illustrée avec un dessin dans un style mangas et en couleur.
Le titre est à rallonge, et résumé souvent l’histoire du livre. Celui-ci est mis plus en avant que le nom de l’auteur.
La quatrième de couverture est souvent très simple. Ce qui est mis en valeur est vraiment la couverture.

Le prix

Roman 
Un roman peut valoir entre 12 à 20 euros en moyen. Tout ceci dépend du nombre de tirages et de la taille du roman. Plus le livre est épais, plus il va valoir cher.

Light Novel 
Au Japon, un Light Novel vaut 514 yens, soit 4,30 euros. En France, le prix peut aller de 8 à 10 euros, vu la taille du livre.

Alter Reality Chap.2 : Catastrophe p.2

Voici le chapitre 2 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les deux semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1

Plus j’avançais, plus je remarquais des anomalies. Bizarrement, les scènes de catastrophe devant moi n’avaient rien à voir avec les images d’archives illustrant le terrorisme. C’était trop gros. Il y avait des dégâts partout, mais trop désordonnés. Certains endroits étaient touchés, d’autre non. Ce qui n’était certainement pas la marque d’une bombe.

De même, il n’y avait aucune trace d’attaque à l’arme à feu. Juste des accidents de voiture, des lampadaires tordus, des poubelles éclatées. Certaines vitrines étaient comme neuves, alors que d’autres étaient brisées en mille morceaux, sans qu’aucun objet exposé ne soit volé. Le pire, c’était de voir certaines façades d’immeubles complètement effondrées, comme après un tremblement de terre.

Je repensais au propos de l’homme en uniforme. Je commençais à penser à deux théories.

Soit, il y avait vraiment eu une catastrophe naturelle. Soit, d’après la description de ces attaquants, des extraterrestres venaient tout juste de nous envahir.

À cette pensée, je souriais.

Des extraterrestres ! Vraiment ?

La folie commençait peut-être à me gagner. Il fallait absolument que je retrouve ma famille. J’espérais sincèrement que mon frère était encore en vie et qu’il avait pu se mettre à l’abri.

En voyant un panneau tenant en équilibre sur un pilier. J’en déduisis que je n’étais pas loin du magasin de jeux vidéo où mon frère devait être. Je continuai d’avancer, accélérant le pas.

Alors que je tournais au coin de la rue, je vis quelque chose d’horrible, tellement affreux que je reculai. Le gardien n’avait pas rêvé !

Juste devant moi se tenait une créature humanoïde. Ses doigts étaient aussi longs que des baguettes chinoises. Le plus surprenant, c’est qu’elle portait des vêtements. Sauf qu’ils étaient déchirés par endroits et maculés de sang.

À première vue, j’aurais pu croire à un extraterrestre, vu la forme de son crâne. Mais à sa démarche lente et maladroite, je le rangeais plutôt dans la catégorie des morts vivants.

La seule chose qui le différenciait de l’un ou de l’autre était son visage. Il n’en avait pas. En regardant avec plus d’attention, on voyait sur le devant du crâne deux grands appendices. Entre les deux se trouvait une petite rangée de minuscules membres.

On pouvait dire qu’il n’avait rien de charmant. Le pire était cette odeur nauséabonde. De toute ma vie, je n’avais jamais vu une telle créature. Je n’aurais même pas pu imaginer son existence.

La chose s’avança. Je reculais. J’aurais pu faire demi-tour et courir. Mais mon regard ne pouvait se détacher de cette créature. J’avais une peur bleue de la voir me bondir dessus. En la gardant dans mon champ de vision, je pouvais la surveiller.

L’idée aurait pu être bonne, si je n’avais pas mis les pieds dans des gravats. Maladroite comme je suis, il arriva la pire des choses. Je tombai, les fesses les premières, par terre.

La chose accéléra le pas comme attiré par ma détresse. J’avais envie de crier à l’aide. Mais aucun son ne sortit de ma bouche. Lorsque je vis une horde de ces choses apparaître. Ils émergeaient des bâtiments, des décombres, et même de dessous les voitures.

Ils n’avaient pas tous le même physique. Certains avaient même le torse ouvert, laissant apparents leurs côtes et leurs organes. La seule chose qui ne changeait pas était leurs têtes.

Au fur et à mesure, qu’ils avançaient, je me retrouvais encerclée. Paniquée et n’ayant aucune arme à disposition, je pris une grosse pierre. Bien décidée à m’en sortir, je la jetai de toutes mes forces sur la créature en face de moi.

C’est alors que la pierre rebondit, comme si elle avait percuté du caoutchouc. Étonnée, je vis mon arme retomber au sol sans faire un seul dégât. Je me rappelai subitement le coup de la matraque.

Ces choses ne pouvaient pas être combattues ! Étaient-elles invincibles ?

Ça expliquait pourquoi je n’avais croisé aucun survivant sur ma route. Étant sans défense, elles les avaient sûrement tous ingurgités.

Les monstres se rapprochèrent, il devait rester que quelques mètres entre eux et moi. Peu importe, où mon regard se posait, j’en voyais partout. Il était certain que j’allais être dévoré vivante.

J’allais mourir ! Vraiment mourir !

Comment faire pour m’en sortir ?

— MODE GAME ACTIVE !

Soudainement, j’entendis une voix robotique émanant de mon Altereur. Cette petite voix me fit reprendre mes esprits. Étant focalisé sur autre chose que la peur, je pus percevoir l’attaque sournoise d’un des monstres. Rapidement, je roulais sur le côté pour éviter un coup de griffe. Celui-ci m’égratigna le bras.

Par contre, je renversai au passage deux créatures me permettant ainsi de sortir de l’embuscade. De nouveau libre de me mouvoir, je me relevai.

Je respirai un grand coup pour reprendre mes esprits, quand d’autres de ces choses jaillirent de leur cachette.

— Mais combien sont-ils ?

D’un coup, quelque chose me revint en mémoire. Ces monstres, je les avais déjà vus quelque part.

Mais où ?

Tout en reculant, j’essayais de remettre mon cerveau en route.

Oui, j’en étais sûre. J’avais vu ces créatures, il y a longtemps de cela. Lors… Lors d’une commémoration.

Je regardai mon Altereur, et me souvins d’un vieil évènement d’élimination pour l’anniversaire d’une compagnie de jeux vidéo.

Oui ! Ces choses étaient des créatures venant d’un jeu. Ça expliquait pourquoi aucun élément venant du monde réel ne pouvait les toucher. Seul un objet matérialisé par un Altereur pouvait les blesser.

C’était tout bêtement des monstres venant d’un ancien jeu. Cette réflexion me fit sourire. Maintenant, je savais quoi faire pour me défendre.

Le seul hic était leur faculté à interagir avec le monde réel. Normalement, les monstres ou les personnages venant d’un jeu ne pouvaient pas blesser directement un humain. Cette attaque soudaine de monstres ou cette blessure qui avait marqué ma peau n’auraient jamais dû avoir lieu. Il y avait définitivement un problème…

Mais pour l’instant, ce n’était pas le sujet. Mon seul objectif était de sortir de là vivante.

Je regardai mon Altereur. Si l’on devait le décrire grossièrement, je dirais qu’il avait l’apparence d’une montre. Sauf qu’à la différence de celle-ci, il ne faisait pas que donner l’heure. Le cadran central était un écran tactile permettant de naviguer dans le menu holographique projeté juste au-dessus.

Tout autour du cadran se trouvaient diverses prises servant à connecter l’appareil à plusieurs supports. L’élément le plus important était la fente sur le côté qui permettait d’interchanger les cartouches de jeu.

Par chance, j’avais déjà une cartouche insérée à l’intérieur et elle était parfaitement adaptée pour combattre ces créatures. Sans attendre, j’appuyai sur le bouton d’activation via le menu.

— ACTIVATION DU JEU SHIRANUI

Aussitôt, une voix confirma mon choix. Mon Altereur transforma les informations du jeu en données de réalité virtuelle.

Ainsi deux oreilles de loup blanc apparurent sur ma chevelure blonde. Suivis d’une magnifique queue claire au bout noir, qui prit place en bas de mon dos. Dans mes mains se matérialisa un énorme pinceau, à la pointe tachée d’encre.

En voyant cet outil, on pourrait croire qu’il venait tout droit d’un jeu vidéo éducatif. Ce qui n’était pas vraiment le cas. Ce pinceau, aussi grossier soit-il, était une arme.

Par contre les autres accessoires visuels, la queue et les oreilles, étaient justes là pour faire joli. Un petit bonus que certains joueurs appréciaient. Il permettait de se différencier des autres et surtout de revêtir les éléments venant d’une licence qu’on affectionnait particulièrement.

Le pinceau bien en main, je dessinai dans les airs un trait horizontal sur le premier zombie que je vis. L’avantage de ce pouvoir était que je n’avais pas besoin d’être proche de la créature. Je pouvais l’attaquer de loin tant que je l’avais dans mon champ de vision.

Le dessin exécuté, il disparut rapidement, pour laisser place à un vif flash de lumière qui décapita la créature. Sans tête pour le guider, le corps tomba brusquement à terre.

Rassurée, je continuai de faire plusieurs traits dans les airs, démembrant mes ennemis par dizaine. Cette capacité semblable à la lame d’une épée m’était d’une grande aide.

Le chemin devant moi fut rapidement dégagé. Je me retournai pour combattre mes derniers poursuivants.

Cette fois, je tapotai plusieurs points noirs sur le corps de ces zombies. Sans surprise, de petites explosions se déclenchèrent sur leur chair, créant de larges trous.

Certains de ces monstres se retrouvèrent complètement en bouillie. D’autres n’avaient plus de jambes, mais ils s’en fichaient. Ils rampaient péniblement vers moi, tout en hurlant de douleur.

J’aurais presque eu pitié d’eux. Du moins s’ils n’avaient pas cherché à me dévorer, il y avait à peine une minute. Je terminai d’un coup de pinceau l’exécution de ces derniers monstres.

Essoufflée, je respirai difficilement, regardant le champ de bataille. Plus aucun ennemi ne se présenta. J’étais saine et sauve, mais épuisée.

Ça faisait un moment que je n’avais pas combattu en mode réalité augmentée. Je n’avais plus le temps pour ça à cause de mon travail. Ne parlons même pas du sport, qui aurait pu me maintenir en forme. Lui aussi avait déserté mon quotidien.

— Mode veil…

Je remarquai alors quelque chose. Normalement, lors d’un jeu de combat avec un Altereur, chaque joueur avait droit à une barre de vie. Celle-ci permettait de savoir lorsqu’on était hors jeu lors d’un combat contre des monstres ou d’autres joueurs.

Là. Cette fameuse barre n’était pas là.

J’avais beau n’avoir pas joué depuis des lustres, j’étais tout de même au courant des dernières nouveautés et celle-ci n’en faisait pas partie.

À croire que l’apparition de ces monstres et ce soudain changement d’interface étaient liés. Cette idée en tête, je regardai le manche de mon pinceau voyant alors une barre, imprimée dessus. Soulagé, je vis quelle était encore là.

Cette petite barre noire était tout simplement ici pour indiquer ma réserve d’encre. Ce même liquide, qui me permettait de peindre, donc d’attaquer. Plus de barre, plus de réserve.

Heureusement, contrairement à d’autres armes, ce réservoir d’encre se régénérait au fil du temps. Si je n’avais plus eu accès à cette indication, j’aurais eu un sacré handicap lors de mes prochains combats.

— Activation du mode veille.

— MODE VEILLE ENCLENCHÉ.

Comme je m’attendais encore à combattre, je mis tout simplement le mode jeu en sommeil. Je pourrais ainsi l’utiliser rapidement en cas d’attaque et ça consommerait moins de batteries. Même si, l’Altereur se rechargeait grâce au soleil.

Je cernais un peu plus la situation. Ces monstres étaient apparus pour x raisons. Mais ils n’étaient pas invincibles, du moins pour les joueurs.

Tout le monde avait un Altereur, seuls les gens déconnectés n’en avaient pas. Cependant, tous les utilisateurs ne se servaient pas du mode Gameur.

Ce qui expliquait pourquoi peu de personnes sortaient au grand jour. Bien sûr, il fallait aussi prendre en compte que cette vague de créatures avait attaqué par surprise, prenant tout le monde au dépourvu.

Mais, où était la police ? Les secours ?

Je secouai la tête pour évacuer toutes ces questions. Une seule importait plus que les autres.

Mon frère était-il vivant ?

C’était un joueur invétéré d’Altereur, peut-être… Oui peut-être avait-il eu une chance de survivre. Et ce n’était pas en restant planté là que je le saurais.

Cette fois, je me mis à courir dans ce labyrinthe de ruelles. Par moments, j’entendais des bruits suspects, distinguant des ombres dans les coins. Comme je ne voulais pas dépenser mon énergie dans une autre confrontation, je décidai de les contourner pour continuer ma route en toute sérénité.

Après plusieurs mètres, je vis au loin un énorme panneau à fond vert, avec écrit en jaune fluo « Fan gameur ». C’était sans aucun doute, le magasin de jeux vidéo que je cherchais.

Je remarquai que l’entrée n’était plus là, ni la vitrine. Le bâtiment s’était tout simplement écroulé sur lui-même.

Une énorme boule d’angoisse remonta au niveau de ma gorge.

Pitié. Pourvu que mon frère ne soit pas dedans. Qu’il ne soit pas mort !

— VICK ! VICK !

De plus en plus paniquée, je criai son nom. Je me fichais pas mal que d’autres monstres viennent m’attaquer. Puis, je me tus, tendant l’oreille. Mais, je n’entendis aucune réponse.

— Vick ! Réponds ! Vick !

À genoux, je me mis à déblayer les gravats, essayant d’atteindre la porte.

Je devais voir son corps de mes propres yeux… Si je ne le trouvais pas, peut-être… Peut-être qu’il était encore vie, quelque part.

J’avais beau retirer les pierres, des nouvelles apparaissaient juste en dessous. Peu importaient mes efforts et mes mains lacérées. Je n’arrivais pas à avoir la réponse à ma question.

Au fur et à mesure de mes appels, ma voix faiblissait, puis devint presque inaudible. Mes yeux se remplir de larmes. J’étais sur le point de pleurer. J’avais envie de hurler.

Mais quoi ?

Mon désespoir ? Ma peine ? Ma colère ? Ou les trois en même temps ?

C’est alors que je perçus une présence derrière moi. Non, plusieurs. Des ombres déformés de petites créatures apparurent. Elles avaient une silhouette grossière semblable à des dinosaures.

J’entendis des grognements. Je sentis des souffles chauds sur ma nuque. J’étais dos au mur. Je n’avais pas le choix. Je devais combattre. Les mains moites, j’appuyai doucement sur mon Altereur.

— MODE VEILLE DÉSACTIVÉ !

— Tais-toi, bon sens !

Alors que je me retournais prête à combattre, je vis une de ces choses foncer vers moi, la gueule grande ouverte. Effrayée, je me protégeai avec mes bras.

Une seule pensée effleura mon esprit… J’allais bientôt rejoindre mon frère.