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Comment vendre des ebook dans un salon ?

Lors d’un festival ou salon littéraire, c’est assez simple de vendre un livre papier. Le lecteur peut feuilleter l’œuvre, regarder la couverture et l’acheter aussitôt. Mais pour un ebook, comment fait le client ?
Je vais vous montrer qu’il existe quelque astuce pour vendre ou promouvoir votre ebook lors d’un festival littéraire.

Je n’ai sûrement pas besoin de vous présenter en totalité ce qu’est un ebook. Je vais donc vous faire une brève présentation.
Un ebook ou « electronic book » en anglais désigne un livre électronique, c’est-à-dire un livre, qui peut être consulté, distribué ou conservé sous la forme d’un fichier numérique comme le PDF ou Epub. Il peut se lire sur un ordinateur, mais surtout sur une tablette.
C’est donc un fichier virtuel, tout le contraire d’un livre papier. Il ne peut pas être touché, feuilleter ou regarder lors d’un salon littéraire. Mais surtout vendu directement.
Pourtant, il existe plusieurs solutions pour présenter et vendre votre œuvre, même si elle est virtuelle.

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Le flyer

Le flyer peut être un bon moyen pour présenter votre livre. Il suffit de le plier en deux comme un livre. Devant il y a la couverture, à l’intérieur un résumé de votre livre et des extraits et derrière les liens où le lecteur peut lire et acheter votre roman.
Rien de compliquer à faire et surtout facile à transporter.

QR Code

Si vous ne le savez pas, le QR codes permet de stocker des informations et les rendre accessibles sur un téléphone portable. Il suffit de prendre une photo ou scanner grâce à un logiciel pour que le QR codes donne accès à une vidéo, une image ou un site.
C’est donc facile de rendre votre livre accessible via un QR code, en le mettant sur un flyer de présentation ou une affiche. Vous pouvez ainsi présenter votre œuvre sur différent support comme une vidéo promotionnelle ou le premier chapitre de votre livre.
C’est rapide à faire grâce à des sites internet et très facile à transporter.

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La clé USB

Vous pouvez aussi vendre votre ebook, directement dans une clé USB. Le lecteur achète votre roman et reçoit en retour directement l’œuvre. Le problème, même en achetant les clés USB les moins cher sur le marché, vous serez obliger d’augmenter le prix de votre livre, pour pouvoir compenser le prix de la clé USB.
Une idée originale, mais qui peut vous revenir cher.

Le mini-CD

La même idée que la clé USB, en gravant simplement votre roman dans un mini-CD. Si possible avec un fichier explicatif pour pouvoir transférer le roman sur la tablette. Mais le gros problème, en plus du coût, c’est qu’il faut passer beaucoup de temps à graver les CD. De plus, actuellement, très peu d’ordinateurs utilisent encore un lecteur CD, préférant un port USB.

La carte de visite

Une idée simple, mais qui peut se mettre en place si vous avez une boutique où vous pouvez faire des codes cadeaux. L’idée consiste à faire une carte de visite avec la couverture de votre livre où vous pouvez mettre dessus des codes cadeaux. Quand le lecteur achète l’ebook sur votre stand, vous lui donner le code à usage unique avec l’adresse de votre boutique. Le lecteur pourra alors télécharger votre livre gratuitement sur votre boutique dès qu’il rentrera le code lors de l’achat.
C’est assez rapide à mettre en place. Il est conseillé de mettre les codes avec une étiqueteuse pour qu’il soit bien lisible.

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Comment avoir un ISBN ?

Quand vous autoéditez votre propre livre, il y a plusieurs choses à faire avant de vendre son œuvre, comme obtenir un ISBN. Mais comment faire ? Où faut-il aller ? Est-ce obligatoire ?
Vous avez surement beaucoup de questions au sujet de l’ISBN, c’est pour ça que je vais vous aider à y répondre.

C’est quoi un ISBN ?

ISBN est un acronyme, il veut dire « International Standard Book Number » ou si vous préférez en français « Numéro international normalisé du livre ». C’est depuis le 1er janvier 2007 que ce numéro à 13 chiffres est apparu. Il faut savoir que les ouvrages antérieurs à cette date ont un ISBN à 10 chiffres.
L’ISBN a été conçu pour simplifier le traitement informatisé des livres, ainsi ça permet aux librairies ou aux établissements littéraires d’identifier, de gérer et de commander plus facilement un livre. L’ISBN marche également à l’étranger et pas seulement en France. Sachez aussi que l’ISBN inclut les e-books comme les livres papier.
En bref, c’est la carte d’identité de votre livre.

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Pourquoi demander un ISBN ?

Si vous voulez commercialiser votre livre imprimé à plus de 100 exemplaires, en librairies ou sur des sites de vente en ligne, il faut absolument un ISBN car il permet d’identifier votre livre, en soi :
– Il vous permet d’être correctement référencé sur les bases de données des libraires et des bibliothèques.
– Il sert à identifier votre livre, même si un autre ouvrage porte le même titre ou un titre approchant le vôtre.
– Il est utilisé pour les commandes, par les librairies, vendeurs et diffuseurs de livres en général. Sans lui, vous risquerez de perdre des ventes.

Sachez qu’une fois attribuer, un ISBN ne doit jamais être utilisé de nouveau, même si le livre est épuisé depuis longtemps.
Par contre, l’ISBN n’est pas OBLIGATOIRE pour les livres publiés pour votre famille et vos proches. Il n’est également pas OBLIGATOIRE pour les livres tirés à moins de 100 exemplaires, comme les fan-fiction ou les mémoires.

Dernière chose, si votre livre a déjà été imprimé et possède un numéro ISBN, mais que vous faites une nouvelle édition dans le cadre d’une impression à la demande :
– Un nouveau numéro ISBN est nécessaire si vous passez par exemple d’une version brochée à reliée ou inversement.
– Par contre, pas besoin de nouvel ISBN s’il s’agit de modifications mineures (faute orthographe, couleur, photo…)

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Faut-il un ISBN pour les Ebook ?

La réponse est : NON.
Ce n’est pas obligatoire pour votre e-book dans n’importe quel format. Le site de dépôt légal référence par lui-même les ebook. Néanmoins avoir un ISBN est un plus pour les livres numériques, car il permet d’être mieux référencé et d’être protégé.
Ainsi, il faudra demander 2 codes ISBN différents. Un pour votre livre papier et un pour votre livre numérique.
De même, si vous publiez votre ebook au format pdf, Epub et mobi, vous devrez utiliser trois numéros ISBN différents.
Sachez également que certaines plateformes numériques proposent aux auteurs d’attribuer à son ebook un ISBN.

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Comment avoir un ISBN ?

Si vous êtes édité par une maison d’édition, vous n’aurez rien à faire.
Dans le cas, de l’autoédition, il faudra faire la démarche vous-même. Sauf sur certaines plateformes de vente qui se chargent des formalités pour vous. Dans ce cas, il faut bien se renseigner, car certaines plateformes vous demanderont de payer pour avoir droit à ce service.

C’est l’Agence francophone pour la numérotation internationale du livre (AFNIL) qui attribue un ISBN en France.
Il faut passer par le site : www.afnil.org
Puis cliquer sur « nos services », allez dans « Vous n’avez pas encore d’ISBN et souhaitez en obtenir », puis choisissez « Vous êtes un particulier, auto éditeur ».
Vous devrez remplir un formulaire et dire combien vous voulez d’ISBN.

Un conseil, si vous avez prévu de faire plusieurs livres, prenez de l’avance et demander une liste de code ISBN pour ne pas avoir à faire plusieurs fois la même démarche.
Par contre, si vous publiez qu’un livre, demande juste quelques codes IBSN pour chaque version de votre œuvre.

Après avoir validé votre demande, vous devrez payer 28 € HT de frais de gestion de dossier et attendre 3 semaines.
Si vous êtes pressé, vous pouvez pour 55 € accélérer le processus et attendre que 2 jours.

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Où mettre ISBN ?

Pour les livres imprimés, l’ISBN se met :
– À l’intérieur de l’ouvrage, au verso ou en bas de la page de titre.
– En bas de la quatrième de couverture.
– Au dos de la jaquette ou du coffret (si vous en avez un).

Pour les livres numériques, l’ISBN se met :
– Sur la page de titre, mais ce n’est pas obligatoire

ISBN sert aussi à faire le code-barre EAN. Il est identique à l’ISBN, sans les tirets.
Sachez que le code-barres est une image qu’il faut créer soi-même. L’AFNIL ne le fournit pas.
Il sert également que pour les livres imprimés et doit figurer au dos du livre papier (et au dos de la jaquette si vous en avez une), à côté de l’ISBN. Les ebook n’ont besoin d’aucun code-barres. Il existe des sites pour générer son code-barre rapidement et facilement, je l’expliquerais dans un autre article. Sachez aussi que certaines plateformes de vente génèrent automatiquement l’image du code-barres comme Amazon.

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Ce qu’il faut faire lors d’un salon/festival

C’est bon, vous allez à un salon ou à un festival littéraire. Vous avez déjà la configuration de votre stand en tête, vous avez même des accessoires pour vous aider, et vos livres bien sûr.
Pourtant, vous sentez le stress monter alors que vous avez tout bien organisé.
Des pensées vous submergent : « Et si, personne n’achetait vos livres ? Comment aborder des gens, alors que vous êtes timide ? Va-t-on vous rire au nez ? »
Pas d’inquiétude, je vais vous expliquer ce qu’il faut faire lors d’une dédicace et les obstacles que vous pourriez croiser.
Allez maintenant, on respire.

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Comment aborder ?

Le premier contact avec le lecteur est une des choses les plus importantes. Il ne faut pas oublier que lors d’un salon littéraire vous êtes beaucoup d’auteurs côte à côte et le porte-monnaie du visiteur n’est pas expansif. Il faudra donc attirer l’attention et être différent des autres, avec un stand attirant, par exemple, ou un comportement qui amène à la discussion.

Un sourire et dite bonjour : C’est la base, il faut être debout, sourire et dire bonjour. Si la salutation est renvoyée, sautez sur l’occasion pour commencer la conversation. Il faut vraiment éviter de rester assis, les bras croisés ou d’être plongé dans un livre. Ça ne donne pas envie aux gens de s’arrêter à votre stand, ils auront juste l’impression de gêner.

Offrir quelque chose : Vous avez fait votre plus beau sourire, mais vous ne savez pas quoi faire après. IL existe une solution, si vous avez une carte de visite, des flyers ou des extraits de votre livre tendait le à votre visiteur, profiter en pour parler de vos derniers livres. Il est rare que les personnes refusent l’objet, mais ça peut arriver, il ne faut pas paniquer, et continuer avec le suivant.

Avoir une phrase d’accroche : Pas de flyer ni de carte de visite, alors, il faut vous trouver une phrase d’accroche. Il faut qu’elle soit ouverte à la discussion. Un petit exemple, pour mes romans, je demande aux visiteurs s’ils aiment le thème proposé (vous aimez les histoires horrifiantes ?) s’il dit oui, je présente mon livre, s’il dit non, je lui demande ce qu’ils aiment, peut-être qu’un de mes autres livres trouvera grâce à leurs yeux. Pour mes livres illustrés ou avec des photos, je propose aux gens de feuilleter pour regarder les dessins. Je leur demande leur avis, ce qui amène à une conversation.

Accepter d’être ignoré : Oui, ça arrive, des gens qui font le tour du salon, qui slaloment entre les stands sans regarder les auteurs. On en vient presque à se demander ce qu’ils font ici. Une sortie de famille forcée ? Peut-être sont-ils là juste pour voir un seul auteur ? C’est triste, mais il vaut mieux ne pas insister avec eux, préférer consacrer votre temps avec des gens intéressés par vos œuvres.

Bien observer : L’observation est un point clé. Certains visiteurs sont attirés par votre livre, mais à cause de leur timidité ne viendront pas parler avec vous. Comment les reconnaître ? C’est simple, c’est souvent des personnes qui ralentissent au niveau de votre stand qui regardent la couverture de vos livres, qui lient furtivement la 4 éme de couverture ou attrapent rapidement un flyer. Dès que vous les repérer allez vers eux, souvent il suffit qu’une phrase pour qu’une discussion enrichissante s’entame.

Accepter de ne pas pouvoir être partout : Il arrive parfois qu’un ou deux lecteurs discutent avec vous, alors que d’autres apparaissent et que vous ne pouvez pas vous occuper d’eux. Vous pouvez ignorer les nouveaux venus, mais il vaut mieux éviter de le faire.
Heureusement, vous avez plusieurs options, soit vous écourtez la conversation avec les autres lecteurs, au risque de laisser tomber une vente. Soit, vous faites participer les nouveaux arrivants à la discussion (Bonjour, vous aussi vous aimez les livres d’horreurs/fantastique…) ou vous leur passez un flyer tout en les invitant à lire vos livres, le temps de pouvoir s’occupe d’eux.
Le meilleur reste d’être deux, lors de grands salon ou festival littéraires. Chacun peut s’occuper d’un ou de deux personnes en même temps.

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Comme défendre son livre ?

Une personne est intéressée par vos livres et vous avez réussi à entamer une discussion. Il va falloir maintenant défendre vos œuvres pour enclencher l’envie d’acheter. N’oubliez pas que vous vendez du rêve et, justement, il va falloir faire travailler l’imagination et l’envie de votre futur lecteur.

Présenter la thématique : Avant de vendre votre livre tel quel, il faut montrer votre passion. Personne n’achète un livre sur un sujet qui ne plaît même pas à l’auteur. Ainsi, il faut parler du thème de votre livre. Imaginons que c’est le voyage dans le temps, ou les extraterrestres, pourquoi ne pas parler du sujet pour finir sur votre livre, qui propose votre vision. Si votre livre est une romance dans un pays comme l’Italie, parlez-en. Le lecteur se dira qu’en le lisant, il voyagera en même temps que le protagoniste.

Parler avec le lecteur : La discussion ne doit pas être centrée que sur vous ou votre livre. Les monologues n’amènent certainement pas à créer un lien. Le mieux, c’est de parler avec la personne, de la faire participer à la conversation.
Par exemple en lui posant des questions, comme (je reviens sur le livre de romance en Italie) : Aimez-vous l’Italie ?
Voyagez ?
S’il répond oui ! Interrogez-le sur une anecdote qu’il a vécu, et rebondissait dessus pour parler de votre livre. Mais attention de ne pas spoiler votre roman. Il faut juste attiser la curiosité et créer un lien avec votre lecteur.

Rassurer le lecteur : Si vous sentez que la personne hésite à acheter votre livre, vous ne devez pas forcer l’achat. Il vaut mieux l’inviter à lire votre portfolio, qui compile les commentaires et les chroniques sur votre livre, surtout s’il a peur d’être déçu du livre. Montrez-leur ainsi que d’autres personnes ont aimé votre livre et dites-leur également ce qu’ils peuvent ou pas trouver dans votre livre.

Laisser un moment au visiteur : Parfois, il faut laisser le temps aux gens de réfléchir, il ne faut surtout pas forcer la vente. Il vaut mieux les laisser partir avec un flyer, une carte de visite ou un marque-page. Tout en disant qu’ils peuvent commander le livre par internet ou vous croiser à un autre festival littéraire.
Ils arrivent que certains reviennent ou achètent sur internet, car ils étaient intéressés par le livre sans avoir le budget sur le moment.

Accepter de ne pas vendre : Malheureusement, il arrive que vous ne vendiez pas votre livre, alors que vous avez fait tous les efforts du monde pour le défendre. Il ne faut pas désespérer et plutôt prendre ça comme une opportunité de s’améliorer. Quand on va dans un festival, c’est autant pour faire des rencontres que pour vendre ses ouvrages, il ne faut pas l’oublier.

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Le moment dédicace

Quelqu’un s’est décidé de prendre un de vos livres et vous demande de faire une dédicace. C’est un moment de joie pour vous, mais il ne faut pas pour autant se relâcher. Une belle dédicace laisse un bon souvenir à votre lecteur. Il faut y mettre toute son énergie.

Préparer des phrases types : Si vous n’avez pas l’habitude des dédicaces ou que vous manquez d’inspiration sur le moment, il vaut mieux avoir des phases types en réserve. Vous pouvez bien sûr les adapter par rapport à votre interlocuteur. Évitez juste de mettre qu’un seul mot comme « merci ».

Créer des phrases personnelles : Si vous avez discuté un moment avec votre visiteur, peut être que vous avez découvert des points d’intérêt sur lui. Utilisez donc ces informations pour créer une dédicace 100% personnalisée, mais attention de ne pas écrire un second roman.

Avoir un carnet pour écrire les noms : Il arrive que certaines personnes aient un nom compliqué, le mieux à faire est d’avoir un carnet pour ça. Vous écrivez le nom pour la dédicace dessus et demandez s’il est bien écrit. Ça évite de faire une faute grossière qui ne pourrait pas plaire à votre visiteur, surtout si le roman est un cadeau.

Avoir de jolis stylos : C’est bête à dire, mais avoir de beaux stylos pour faire des dédicaces est un plus. Bien sûr, ça dépend du thème de votre livre. Une dédicace pour un livre fantastique serait mieux accueillie si elle est faite avec un stylo calligraphique. De même, un livre pour un enfant sera plus joliment dédicaces avec des feutres de couleurs.

Dessiner : Si vous avez illustré votre livre, pourquoi ne pas faire un dessin qui accompagne votre dédicace. Certains illustrateurs vont même plus loin en faisant des aquarelles directement à côté de leur signature. Bien sûr, ça prend du temps, il faut donc savoir faire patienter son lecteur.

Utiliser des tampons : Si vous ne savez pas dessiner, le meilleur reste les tampons encreurs. Ils en existent de différents types, vous trouverez sûrement un qui ira avec la thématique de votre livre. En plus, vous pouvez faire des folies avec les couleurs. Il faudra tout de même faire attention de bien faire sécher l’encre avant de donner le livre, sans quoi la dédicace pourrait bien devenir baveuse.

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Le point sur vous-même

Depuis le début, je parle des visiteurs et des livres, mais il y a aussi une chose essentielle lors des séances de dédicaces ou des salons littéraires : VOUS !

Se détendre : Surtout, vous ne devez pas stresser. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire. Il faut absolument vous détendre. Les gens ne sont pas là pour vous manger, certains seront même très heureux de voir de nouveaux écrivains. Commencez la journée en vous disant que tout va bien se passer.

Se donner un objectif réaliste : Ne croyez pas que vous allez vendre tout de suite votre stock de livres. Le mieux pour éviter d’être désespéré c’est de se donner un objectif.
Le premier serait de rembourser le prix du stand. Le second serait d’amortir les frais totaux (stand, hotel, essence…).
Certaines personnes vont même plus loin en se donnant des récompenses par rapport au nombre de livres vendus. Un exemple : Si je vends dix livres, je me paie quelque chose qui me donne envie.
C’est simple, mais inconsciemment ça vous stimulera.

Ne pas abandonner/désespérer : C’est triste à dire, mais parfois rien ne se passe comme prévu. Aucun livre vendu, personne à qui parler, le salon est vide. À cause de ça, vous aurez tendance à partir de l’événement en étant désespéré, en remettant tout en question. Surtout, ne soyez pas malheureux et ne pensez pas à arrêter les sorties. Le plus important ce n’est pas de vendre mille livres à un salon, c’est de se faire connaître, découvrir les autres auteurs et faire des rencontres. Ne croyez pas qu’une bonne journée, ce n’est qu’une question de vente.

Noter le nombre de ventes : Une chose très importante, mais qu’on oublie parfois. Il faut absolument noter le nombre de livres vendus et lesquels. Ça permet de faire un bilan, et surtout de suivre son stock.

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Conclusion

Un salon, une dédicace ou un festival littéraire est un événement qui n’est pas de tout repos. C’est très épuisant autant pour le corps que pour le moral. Mais il ne faut pas hésiter à sauter le pas, car ces manifestations permettent de faire souvent de belles rencontres.
Il faut certes vendre ces livres, mais il ne faut pas croire que ces événements ne se résument qu’à ça. Il y a aussi les rencontres derrière.
C’est lors de festivals et salons que j’ai croisé mes futurs amis, des journalistes, voir même des vendeurs spécialisés en livre, qui en retour ont défendu mes ouvrages devant d’autres personnes.
Il faut y aller, certainement pas avec les yeux remplis d’étoiles et d’espoir. Mais il faut y être, autant pour vous et vos futurs lecteurs.

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Faire connaître ses livres : Les chroniqueurs

Vous l’avez sûrement entendu mainte et mainte fois : « C’est compliqué d’être publié. » Pourtant, il arrive que certains passent cette étape avec brios, sans se douter de la suite. Car, après la signature du contrat, la naissance du livre, il reste qu’il faut le vendre et surtout le faire connaître.
Une étape dans la carrière d’un auteur qu’il ne faut pas prendre à la légère.
Vous me direz, « normalement le livre se vend seul ou grâce à l’éditeur ». Oui, si l’on parle de grandes maisons d’éditeur. Mais les petites maisons d’édition où les autoéditer, comment font-ils ?

Vous l’aurez compris, le but de cette rubrique est de réunir les articles ayant pour objectif de vous aider à faire connaître vos livres. Le sujet étant large, il sera découpé en plusieurs articles pertinents.
Le premier « Faire connaître son livre » sera donc sur « les chroniqueurs. »

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Un chroniqueur, c’est quoi ?

Un chroniqueur littéraire est une personne, qui lit et présente un livre sur différents supports, que ce soit sur un blog, dans se cas on parle de blogueurs littéraires, les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…), des plates-formes spécialisées (Babelio, simplement…) ou encore des magazines/journaux.
Le but de ces chroniqueurs est de présenter un livre qu’ils ont aimé à leurs lecteurs, mais aussi de parler de l’auteur. Ainsi, certains chroniqueurs agrémentent leur article avec l’interview de l’auteur, pour le rapprocher de ses futurs lecteurs.

Pour faire connaître ses livres sur internet, il est recommandé de côtoyer des blogueurs littéraires, qui ont une influence importante dans le monde actuel de la littérature. Maintenant, tout le monde lit les commentaires ou les avis avant d’acheter un objet sur internet. C’est aussi le cas pour les livres.
On peut voir les chroniqueurs comme un service de presse gratuit et très humain, car ils sont aussi proches de leurs lecteurs que des auteurs qu’ils présentent.

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Les choses à savoir

Avant de se lancer dans la quête d’une chronique, il y a plusieurs petites choses à savoir, pour que l’expérience se passe bien :

Renseignez-vous : il faut vérifier que la personne à qui vous allez confier votre livre est une personne qui s’intéresse vraiment aux auteurs, et pas seulement, à avoir des livres gratuits. J’ai déjà envoyé mes livres à des, soi-disant, blogueurs littéraires sans avoir l’article convenu.

Les goûts : il faut bien vérifier les goûts en matière de livres du chroniqueur visé. S’il ne lit que des livres fantastiques, pas besoin de lui envoyer un polar.

La popularité : si vous voulez faire connaître votre livre, il faut toucher le plus de personnes possible. Il est donc important de vérifier la popularité du chroniqueur visé via Google ou par rapport à son nombre de visiteurs. Bien sûr, si vous débutez, il faut mieux pendre des chroniqueurs moins influant, qui prendront le temps de jeter un coup d’œil à votre œuvre.

Le contact : avant d’envoyer directement votre livre aux chroniqueurs, prenez le temps de le contacter, pour présenter votre oeuvre. Pensez également à joindre à votre courrier les premières pages de votre ouvrage. Si le style ne plaît pas au chroniqueur et qu’il ne veut pas faire un article négatif, vous n’aurez perdu ni un livre ni un timbre.

Le PDF : Certains chroniqueurs préfèrent le papier, d’autres ne sont pas gênés par les PDF. Autant en profiter pour faire des économies, en proposant votre livre en PDF, ou en Epub. C’est simple, écologique et gratuit.

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Où trouver un chroniqueur ?

Le blog à blog

Il n’existe pas, à ce jour, de site qui propose une liste de tous les blogueurs littéraires. Donc le meilleur moyen est de faire du blog à blog, en cherchant grâce à Google.
Vous pouvez profiter de l’occasion pour vous renseigner sur le chroniqueur et lire ses autres articles.
Mais attention de bien vérifier que le blog est encore actif, et pas à l’abandon.
C’est aussi très dur de savoir si le chroniqueur est quelqu’un de confiance. Mais ça peut apporter son lot de belles rencontres.

Les groupes Facebook

Sur Facebook, ils existent beaucoup de groupes qui réunissent des chroniqueurs. Il suffit de s’inscrire, de présenter votre livre en précisant que vous êtes en quête de chroniqueurs pour recevoir rapidement une réponse.
Attention, tout de même au groupe qui profite des naïfs auteurs pour recevoir un livre gratuit avant de disparaître dans la nature. Mais ces cas restent très rares. Les groupes sont souvent modérés par des personnes sérieuses et passionnés de lecture.
C’est aussi un bon endroit pour trouver des bêta lecteurs.

Une petite liste de groupes Facebook :
www.facebook.com/groups/1688845881392965
www.facebook.com/groups/726228047418480
www.facebook.com/groups/449425348445941
www.facebook.com/groups/223806387953012
www.facebook.com/groups/Romansdemarlene
www.facebook.com/groups/333087993431156

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Les sites spécialisés

Il existe quelques plates-formes spécialisées dans la littérature, où toute une communauté poste avec enthousiasme leurs avis négatifs ou positifs sur un livre.
Ce genre de site va de pair avec les blogueurs littéraires, qui postent souvent en même temps leur chronique sur ces plates-formes et leur blog.
Il arrive aussi que ces plates-formes mettent en avant des auteurs sur leur page d’accueil, ce qui permet une bonne visibilité.

Une petite liste de plates-formes littéraire :
www.babelio.com
www.lecteurs.com
www.libfly.com
www.myboox.fr
www.senscritique.com
www.livraddict.com
www.lecteurs.com

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Simplement

Simplement est un site tout neuf qui vient d’apparaître, il offre un service presse innovant et gratuit, celui de communiquer directement avec une communauté de chroniqueur, d’auteur et d’éditeur. Plus besoin de faire du porte-à-porte, et de faire des recherches, vous avez tout sous la main.
Rien de plus simple, vous vous inscrivez en tant qu’auteur, vous mettez en ligne la présentation de vos livres, en choisissant s’ils seront envoyés en version papier ou numérique.
Puis, vous aurez deux options, parcourir la liste des chroniqueurs et faire votre choix ou attendre des candidatures.
Dans les deux cas, vous pourrez vérifier rapidement la réputation du chroniqueur, ses autres chroniques, et dans quel support il fait ses articles. Vous suivrez aussi l’évolution de la chronique, si le livre est lu, l’article posté… En retour, vous devrez évaluer la collaboration qui peut augmenter le score de confiance du chroniqueur.

J’ai testé ce service en tant qu’auteur et je le recommande chaudement. Il est de qualité, simple, et surtout permets de faire de belles rencontres. On n’a pas besoin d’attendre des semaines pour une réponse et c’est vraiment facile de trouver des chroniqueurs selon le genre de notre livre. En plus, la messagerie privée permet de créer des liens avec le chroniqueur, pouvant en faire un partenaire pour de futures chroniques.
Un service qu’il n’existait pas avant et on se demande pourquoi.