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Les marchés de Noël pour vendre ses livres

Les marchés de Noël, avec leurs illuminations féériques et leur ambiance festive, sont devenus des rendez-vous incontournables pour de nombreuses personnes.
Mais saviez-vous que ces événements peuvent aussi être une excellente opportunité pour les auteurs de promouvoir leurs ouvrages ?
Aujourd’hui, je vais vous parler des marchés de Noël pour vendre vos livres.

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Quand vous pensez vendre vos livres, vous n’imaginez pas le faire lors d’un marché de Noël. Pourtant cet événement hivernal est une bonne opportunité pour vendre et faire connaitre vos livres. Au même titre que les salons et festivals littéraires, les marchés de Noël peuvent vous amener des lecteurs.
Comme avec les festivals, les marchés permettent des échanges authentiques avec les lecteurs. Vous pouvez discuter de votre œuvre, répondre à leurs questions et recueillir leurs impressions. Vous pouvez également dédicacer vos livres comme bonus.
Mais il faudra surtout se mettre en tête que vos ouvrages seront achetés comme cadeaux de Noël, et pas pour être lu dans la soirée. Donc vous devrez convaincre l’acheteur que votre livre est le cadeau idéal et qu’il pourrait être une chouette découverte.
L’autre avantage, c’est qu’en plus des ventes, c’est le bon moment pour agrandir votre réseau. N’hésitez pas à amener les visiteurs à vous suivre même s’il n’achète pas. Qui sait votre livre pourrait bien devenir un futur cadeau d’anniversaire ou en devenir pour le Noël prochain.

Bref, les marchés de Noël sont un bon moyen pour faire connaitre son livre. C’est surtout l’ambiance qui change, par contre, certains livres seront plus valorisés lors de cet événement que d’autres. Un livre d’horreur sera moins prisé qu’une romance de Noël ou un livre de cuisine.
Pensez-y lors de votre inscription.

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Les réseaux sociaux : De nombreux groupes sont dédiés aux marchés de Noël. Vous y trouverez des annonces et pourrez entrer en contact avec d’autres exposants. Il ne faut pas avoir peur de s’y inscrire, surtout que c’est une vraie mine d’information, avec, parfois, les formulaires d’inscription.

Les journaux locaux : Les journaux locaux, comme « La Nouvelle République » met souvent en avant les marchés de Noël. Il ne faut pas hésiter à noter les noms des organisateurs et de les contacter en mentionnant l’article où l’on parle d’eux. Il arrive que des journaux postent leur article sur leur site internet, une petite recherche par mot-clé permet de trouver les marchés qui ont eu lieu l’année d’avant et de se faire une petite liste indicatif.

Les mairies et offices du tourisme locaux : Ils sont souvent les organisateurs de ces événements et disposent d’informations précises sur les dates, les lieux et les modalités de participation. Allez voir leurs sites web qui vous donnent les informations d’inscriptions et parfois le prix.

Les sites spécialisés : Il existe des plateformes en ligne recensent les marchés de Noël en France et à l’étranger. Regardez et faites-vous une liste avant de contacter les organisateurs.

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Vous avez enfin décidé des marchés de Noël auxquels vous allez participer. Il est maintenant temps de postuler, rien de compliquer, surtout que les organisateurs de marchés de Noël sont toujours contents que l’on soit intéressé par leur événement. Vous avez peu de chance d’essuyer un refus. Il faut juste savoir une chose, il faut absolument s’y prendre quelques mois en avance, sinon vous risquez de passer à côté.

Par le formulaire de contact sur le site web du marché de Noël : C’est la démarche la plus courante, de nombreux marchés de Noël ont des sites web pour présenter l’événement. Il suffit parfois de remplir un formulaire d’inscription et de lire le règlement. Par contre, par moment vous aurez qu’un simple formulaire de contact, dans ce cas, il faudra envoyer une demande renseignement pour pouvoir établir le premier contact.

Par les réseaux sociaux : De nombreux marchés de Noël ont leurs pages dédiés sur les réseaux sociaux. Dans ce cas, laisser un commentaire ou envoyer un message privé pour prendre contact et vous renseigner sur l’événement.

Par e-mail/téléphone : Il arrive malheureusement qu’on ne trouve que l’e-mail ou le numéro de téléphone de l’organisateur (mairie, associations…) dans ce cas, il faut prendre contact en mettant en avant ses ouvrages, dire pourquoi on veut participer et demander des renseignements. Pour ma part, j’ai contacté beaucoup de marchés par ce moyen.

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Vous avez une liste complète de marché de Noël qui a lieu en France. Maintenant, il reste plus qu’à faire le tri, car malheureusement vous ne pouvez pas participer à tous. Il faudra donc prendre en compte plusieurs critères.

La proximité : Quand on est auteur, il faut parfois se balader avec plusieurs cartons de livres, donc il faut mieux privilégier les marchés pas très loin de chez soi. Bien sûr, on peut prendre le train ou utiliser une voiture. Mais il faut prendre en compte qu’un billet coûte cher, et l’essence aussi. Il faut donc être sûr que le marché de Noël soit rentable.

La fréquentation : Un marché très fréquenté vous offrira une plus grande visibilité, mais la concurrence sera aussi plus forte. Si vous n’aimez pas les foules, préféré les marchés de Noël de village, c’est plus petit, mais parfois il y a des surprises. La quantité n’est pas obligatoirement liée au mot « vente ».

Le thème : Il arrive que des marchés de Noël aient parfois un thème. Si votre ouvrage s’inscrit dans celui-ci, c’est un bon moyen de viser votre public cible.

Les frais : Il faut bien calculer les frais que va vous engendrer le marché de Noël. Parfois, la manifestation est gratuite, mais se situe loin donc le transport peut goûter cher. Si le marché de Noël est sur plusieurs jours, il faudra prendre en compte l’hôtel. Dans d’autres cas, c’est le stand qui a un prix exorbitant. Donc avant de s’inscrire il faut bien prendre en compte les chiffres. Un marché de Noël est là pour vous faire connaître, avoir des lecteurs, mais pas pour vous ruiner.

Les informations : Une des choses à faire avant de valider un marché de Noël est si possible de lire les avis d’autres exposants. Avoir leur témoignage permet d’en savoir plus sur l’organisation, la fréquentation, l’ambiance du marché. Toutefois, n’oubliez pas, une mauvaise expérience pour un autre exposant ne l’ait pas obligatoirement pour vous. Mais ça permet d’éviter les surprises.

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Comment faire un dossier de presse

Après avoir écrit et créé un livre, le plus dur est de le faire connaître. Il existe différentes méthodes pour trouver des lecteurs. Vous pouvez passer par les réseaux sociaux, ou par le bouche-à-oreille. Vous pouvez également passer par les médias, comme les journaux, les radios ou les blogs.
Mais il faudra vendre votre livre, pour cela il suffit de faire un dossier de presse, aussi appelé Kit média.

Note : Vous saurez comment et où envoyer votre dossier de presse dans un prochain article.

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C’est quoi, un dossier de presse ?

Le dossier de presse ou kit média est un document qui présente votre ouvrage ainsi que votre parcours.
Il faut déjà savoir d’un dossier de presse et différent d’un communiqué de presse. Ce dernier est un document très court de 1 à 2 pages, qui véhicule une présentation brève et rapide de votre livre ou d’un événement.
Le second est plus complet, il fait en général entre 4 à 5 pages. Son but est de présenter le livre dans toutes ses coutures, ainsi que l’auteur. Il permet de faciliter le travail du média qui pourra tirer du dossier de presse toutes les informations dont il aura besoin pour écrire son article.
Le plus dur dans la création d’un dossier de presse, c’est d’attirer l’attention des médias. Il faut donc trouver une bonne accroche, bien structurer son texte et soigner la phase de diffusion.

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Pourquoi faire un dossier de presse ?

Vous vous dites sûrement que, grâce à internet, les médias peuvent avoir accès rapidement aux informations relatives à votre livre. C’est vrai. Mais le problème, c’est que pour qu’un média recherche des informations à votre sujet, il faut déjà avoir une certaine notoriété. Il ne publiera rien à votre sujet s’il ne vous connaît pas.
Ainsi, avoir un dossier de presse permet de se présenter professionnellement à un média.
En plus en faisant un tel dossier de A à Z, vous montrez que vous prenez en considération les besoins des journalistes. Leur évitant de devoir faire des recherches pour trouver les informations dont ils ont besoin. Ainsi vous facilitez leurs tâches.
Il faut également savoir que faire un dossier de presse permet de contrôler l’information. Ainsi vous pouvez présenter votre livre, bien avant la sortie de celui-ci pour préparer le terrain.

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Comme faire un dossier de presse ?

Lorsque vous réalisez votre dossier de presse, pensez que vous devez « vendre » votre livre et vous-même. Il s’agit de montrer en quoi faire un article sur votre ouvrage sera intéressant et plaira à leurs lecteurs.
Il faut donc bien réfléchir à ce que vous allez écrire avant d’entamer la création de votre dossier de presse.

À qui s’adresse votre livre ?
Pourquoi le livre ?
Quelle sensation se dégage de votre livre ?
Quelle idée ou message véhicule votre livre ?
Seront les questions que vous devrez répondre.
Votre dossier de presse devra également être clair et simple pour être lu rapidement et efficacement.

Dans votre dossier de presse, il faudra faire :
– Une couverture.
– Une page qui présente votre livre.
– Une page qui vous présente.
– Une page qui présente la maison d’édition (si vous êtes en autoédition, ne la faites pas).
– Une page avec les informations de contact.

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La couverture

La couverture doit être simple et rapide à lire. Elle doit détenir toutes les informations relatives à votre livre. La meilleure chose à faire est de mettre directement la couverture de votre livre. Normalement, celle-ci détiendra le titre, le sous-titre, le nom de l’auteur, la maison d’édition et un visuel qui montre l’atmosphère du roman.

La page N°1

Vous présentez votre livre en trois paragraphes, chacun ayant un titre.
Le premier présente brièvement le livre, le genre, le type et quel message il véhicule.
Le deuxième paragraphe présente l’histoire avec plus de détail.
Le troisième paragraphe est simplement la quatrième de couverture du livre.
À la fin de la page vous mettez la couverture du livre, plus ces informations :

Titre :
Éditions :
Auteur :
Date de sortie France :
Prix papier : 
Prix ebook : 
Catégorie :
Collection :
Nombre de pages :
ISBN Papier:
ISBN Ebook:

La page N°2

Cette page vous permet de vous présenter en tant qu’auteur.
Vous mettez votre parcours, votre bibliographie, ainsi que toutes vos adresses, comme votre site web, vos réseaux sociaux, vos pages auteurs (amazon, fnac…)

La page N°3

Cette page présente la maison d’édition. N’oubliez pas de mettre l’adresse de celle-ci. Si vous êtes en autoédition, fusionnez cette page avec la page N°4.
À la fin de cette page, mettez un court extrait de votre livre.

La page N°4

Cette page explique où les lecteurs peuvent se procurer votre livre et sous quel format (papier, ebook, audio…). Si vous êtes dans des librairies indépendantes, n’oubliez pas de mettre leur adresse.
À la fin, vous mettez un texte qui explique comment le journaliste peut vous contacter, en mettant votre e-mail et numéro de téléphone. Si vous le voulez, vous pouvez avertir le journaliste qu’il peut vous demander une interview ou un exemplaire de votre livre.

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Avec quels outils faire son dossier de presse?

Microsoft Word ou tout logiciel de traitement de texte

Pas besoin d’un puissant logiciel pour faire son dossier de texte. Un simple logiciel de traitement de texte peut faire le travail. Il faut juste exporter le fichier en format PDF. Par contre, vous n’aurez pas trop de choix de mise en page.

Le plus : votre dossier est simple à écrire et à mettre en page.
Le moins : votre dossier sera graphiquement simple.

Canva

Canva est une application gratuite et simple à utiliser, qui permet de créer ses propres graphiques, comme des montagnes phots ou des bannières. Ce site offre un énorme panel de modèles qui demande juste à être utilisé. Il suffit ensuite d’exporter le dossier de presse en format PDF.

Le plus : Canva vous propose de nombreux modèles de mise en page.
Le moins : Votre graphisme sera plus long à réaliser, surtout si vous avez une connexion internet lente.

Un logiciel professionnel comme Indesign

Indesign est un logiciel professionnel qui offre une totale flexibilité. Vous pouvez réaliser une mise en page selon votre gout, vous n’aurez aucune limite. Le problème, c’est qu’il n’est pas pour tous les porte-monnaie et qu’il demande une certaine maîtrise.

Le plus : Indesign permet de réaliser votre dossier de presse comme vous le voulez.
Le moins : Il est un peu cher et sa prise en main n’est pas intuitive et demander du temps. Surtout si c’est juste pour faire des dossiers de presse.

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Les points importants à vérifier dans le cas d’un contrat d’édition

Enfin, votre manuscrit a tapé dans l’œil d’une maison d’édition. Un contrat est à la clé. Mais avant de signer et fêter ça, il faudra bien le lire et vérifier certains points pour éviter de vous faire rouler dans la farine.

Sachez déjà qu’aucune maison d’édition ne doit vous demander de l’argent pour publier un livre. Si c’est le cas, ce n’est pas une maison d’édition qui a fait appeler à vous, mais un service. La publication via un contrat d’édition doit être gratuite. Je vous conseille de lire cet article sur les différentes maisons d’édition avant de lire la suite.

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La durée

Quand vous signerez votre contrat, vous serez lié à un éditeur pour une période donnée. Parfois, il n’y a pas de précision, ce qui équivaut à dire « pour la durée de la propriété littéraire telle qu’elle résulte des lois tant françaises qu’étrangères et des conventions internationales, actuelles et futures », soit actuellement, 70 ans après la mort de l’auteur.
Mais souvent la durée y apparaît clairement, ça peut varier entre 2, 5, 10 ou 25 ans.

En tant qu’auteur, il faut mieux minimiser cette durée, car pour certaines raisons vous pouvez choisir de publier dans une autre maison d’édition. Dans ce cas, il faudra attendre le temps indiqué dans le contrat pour avoir le droit de le faire.

Attention : À l’heure actuelle, il existe un type d’arnaque en provenance de « fausses » maisons d’édition qui prône les contrats à compte d’auteur. Celle-ci consiste à faire signer aux auteurs des contrats abusifs pour pouvoir ensuite négocier avec eux le rachat de leurs droits à des sommes exorbitantes. Résultat, vous devrez acheter le droit de publier votre propre livre en toute liberté.

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La rémunération

Les à-valoir

Les  à-valoir sont le montant que vous donnera la maison d’édition bien avant que vous ayez vendu un seul livre ou même terminer d’écrire votre œuvre. C’est un grand signe de confiance, mais également que l’entreprise est solide financièrement.
Attention, ce montant n’est pas une prime ou un cadeau, c’est juste une avance sur vos futurs droits d’auteur, il faudra donc les rembourser.
Sachez que c’est très rare d’avoir un à-valoir sur un premier contrat. Si vous n’en avez pas, vérifiez que d’autres éléments sont proposés en compensation.

Les droits d’auteur

Ne vous attendez pas à un gros pourcentage. En moyenne les droits d’auteur s’élèvent entre 2 % à 8 %. Il arrive dans certains cas qu’ils atteignent 12 %, mais c’est vraiment très rare. Il faut également savoir que dans le cas d’un recueil écrit par plusieurs écrivains cette somme sera divisée par le nombre d’auteurs ou de textes présents.
Certaines maisons d’édition proposent un taux de rémunération progressif par rapport au nombre de vente ou de tirage, par exemple :
– 5 à 8 % pour un premier tirage.
– 9 à 10 % pour un deuxième tirage.
– 11 à 12 % pour un troisième tirage.
Je vous conseille de prendre cette solution. En effet l’éditeur dès le deuxième tirage à déjà rembourser le livre, donc il est normal que l’auteur soit mieux rémunéré.

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Le tirage

Le tirage, c’est le nombre d’exemplaires prévus par l’éditeur. Les petites maisons d’édition favorisent en général un premier tirage entre 50 à 200 exemplaires. Parfois, ils font à la demande.
 Vous vous en doutez, plus un éditeur fait de tirages, plus il voudra les vendre pour rembourser son investissement. Si vous avez une communauté qui vous suit, n’hésitez pas à le dire à la maison d’édition pour lui donner envie d’imprimer plus de livres.

Les exemplaires auteurs

Dans le contrat, vous trouverez souvent le nombre d’exemplaires offerts à l’auteur par la maison d’édition. Ceci peut varier entre 1 à 3 exemplaires pour les petites maisons d’édition.
Il y aura également un passage indiquant à quel prix vous pourrez vous procurer des ouvrages supplémentaires pour les vendre vous-même. La déduction peut aller de 70 % à 20 %. Ceci varie beaucoup d’une maison d’édition à l’autre. Notez que les frais d’envoi doivent être à la charge de l’éditeur.
Si vous faites beaucoup de salons et avez l’habitude de vendre vos livres vous-même, vous devez vraiment négocier une importante remise.

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 Les droits cédés

N’oubliez pas, en signant un contrat, vous donner tous les droits à l’éditeur concernant votre texte. Il n’a certes pas le droit de modifier celui-ci, mais il peut en faire ce qu’il veut. Il peut le laisser dans un tiroir, ou prendre plusieurs années pour le publier.
C’est lui, qui choisira de le corriger, de l’habiller et de le diffuser. Souvent, vous n’aurez que quelques nouvelles épisodiques ou aucune nouvelle. Ce qui m’est souvent arrivé et m’a amenée à me mettre à l’auto-édition.

Le contrat typique prévoit que vous cédiez également vos droits pour une exploitation numérique de votre livre. Le montant du droit d’auteur s’élève entre 50 à 70 % car les frais sont moindres que pour la publication papier.
Si vous avez des connaissances dans la vente en ebook et que la maison d’édition n’en a aucune. Il faut mieux essayer de récupérer vos droits sur le format numérique et ventre, de votre côté, votre livre en version ebook.

Les produits dérivés

En général, il n’y en a pas, surtout pour les premiers contrats et les petites maisons d’édition. J’ai rencontré ce cas que dans une seule maison d’édition. Le plus souvent, ils utilisent un formulaire tout prêt avant de mentionner le type de produit, ça peut aller au droit cinématographique, à la création de jouets.
Si vous jugez que votre livre deviendra le prochain best-seller, ne donnez pas tous vos droits à un tiers. Ou alors, réclamez un pourcentage égal entre l’éditeur et vous, soit 50/50.

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Le format et la promotion

En général, c’est du ressort de l’éditeur. C’est lui qui doit choisir un illustrateur pour faire la maquette de votre couverture, ou qui décide du calendrier de publication.
Néanmoins, il m’est arrivé de croiser la route de maison d’édition où je devais presque tout faire. Un conseil, fuyez ces maisons d’édition. Si vous devez faire votre livre de A  à Z, autant le faire en auto-edition.
Il est ainsi grandement conseil de négocier un droit de véto, surtout au niveau de la couverture de livre. De même, pour les textes promotionnels.

Dernière chose, vérifiez qu’un échéancier le moins approximatif possible figure dans le contrat concernant la date de publication de votre titre. N’acceptez surtout pas une publication de plus de 12 mois après la signature du contrat.

Le droit de préférence

Ceci est connu comme être une clause abusive, et pourtant même des maisons d’édition réputées y ont recours. Ceci consiste à vous obliger à présenter systématiquement vos manuscrits futurs à votre éditeur actuel avant tout démarchage auprès d’autres maisons.
À la base, l’idée n’est pas de vous escroquer. Le but de l’éditeur, c’est d’éviter que l’auteur sur lequel il a misé soit ensuite débauché par de plus grandes maisons d’édition. De ce point de vue, la démarche se comprend.
Mais du côté de l’auteur, il peut être vu comme des chaînes. Surtout si la relation avec la maison d’édition se passe mal.
En bref, pas besoin d’une telle clause. Si l’éditeur crée une relation de confiance avec vous, c’est tout naturellement que vous confiez vos futurs manuscrits. Demandez donc qu’elle soit retirée.

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La reddition des comptes

La maison d’édition s’engage à vous payer vos droits d’auteur en fonction d’un échéancier soit :
– Une fois par an.
– Deux fois par an.
– À chaque trimestre.
Elle doit aussi s’engager à faire preuve de transparence concernant les ventes de vos livres.
 Personnellement, je préfère un paiement trimestriel, c’est plus rassurant et permet de bien suivre la vente de ses livres.
Malheureusement, c’est une partie où vous avez peu de marge de manœuvre. Toutefois, essayez quand même de négocier un paiement plus fréquent qu’une fois par an, surtout si vos droits d’auteur sont peu élevés.

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En conclusion

Sachez qu’un contrat se négocie. Il ne faut pas tout accepter sous prétexte qu’il s’agit de votre premier contrat.
Il est peu probable que la maison d’édition refuse de vous publier si vous faites quelques demandes de réajustement. Ils demanderont certainement de faire des concessions, ce qui est normal.
Il faudra également vous montrer compréhensive de votre côté et ne pas demander l’impossible.
Prenez surtout en compte ce qui vous tient à cœur.

Si vous avez un doute sur la régularité du contrat, sachez qu’il existe un modèle de contrat d’édition type, rédigé par la SGDL (la Société des Gens de Lettres) qui aborde tous les points essentiels. Je vous conseille d’y jeter un coup d’œil. Ainsi que le contrat d’édition équitable proposé par la Ligue des Auteurs Professionnels.

Lisez aussi les témoignages d’autres auteurs, surtout au niveau de leur impression et traitement au sein de maison d’édition. Certains avis sont de bon conseil et permettent de voir les bonnes et mauvaises maisons d’édition.

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Les différents types d’éditions

Vous avez fini votre livre, il est corrigé et vous l’avez envoyé à des éditeurs. Bien sûr, vous avez reçu des réponses négatives, mais aussi positives. Devant les contrats qui vous sont proposés, vous ne savez pas lequel choisir. Il est peut-être temps de connaître la différence entre les types d’éditions, pour bien faire votre choix.

L’édition à compte d’éditeur

Un contrat à compte d’éditeur est celui que propose toute maison d’édition dite traditionnelle, c’est le plus connu. Ce sont des maisons d’édition qui font une sélection rigoureuse des textes et où l’auteur n’a pas à verser de l’argent pour être publié.
Ainsi, un contrat est signé entre l’auteur et l’éditeur. Dans celui-ci, l’auteur cède ses droits de diffusion, d’exploitation et de représentation contre une rémunération, appelé « Droit d’auteur ».
Normalement, la maison d’édition prend en charge la mise en page du texte, la création de la couverture, sa correction, et sa promotion. Dans ce cas, c’est l’éditeur qui prend un risque financier.
Toutefois, il existe plusieurs types de maisons d’édition à compte d’éditeur. Certes vous ne donnez pas un centime pour publier votre œuvre, mais quelques-unes de ces maisons profitent des débutants pour récupérer de l’argent sur les droits d’auteur.
Normalement, si vous signez un contrat vous devez gagner entre 5% à 8% de droit d’auteur (c’est soi-disant la norme). Il est considéré qu’en dessous de 5%, vous vous faites avoir. Mais au-dessus de 8%, c’est une affaire en or. Il faut donc bien lire le contrat.

Il faut également prendre en compte plusieurs choses avant de signer, comme :
– La correction est-elle faite par un professionnel ou seulement par vous ?
– La couverture est faite par vous ou un professionnel ?
– Avez-vous votre mot à dire sur la couverture ?
– La réputation de la maison d’édition (Attention, certaines censures, les mauvais avis.)
– S’il y a des à-valoir ou non. (Une somme donnée en avance qui est remboursée par les droits d’auteurs)
– Si la maison d’édition dispose d’un diffuseur ou non.
– Si la maison d’édition fait de la publicité sur ses livres ou non.
– Si la maison d’édition publie en format papier ou ebook, voir les deux.

Bref, il faut vraiment lire le contrat avant de le valider. Profite aussi de l’occasion pour avoir l’avis une tierce personne.
Il ne faut pas hésiter à marchander ou demander des détails. Certaines personnes ont peur de le faire, en croyant dérangé. Je tiens à dire que c’est votre livre, votre travail, vous avez le droit de donner votre avis et d’être bien renseigné.

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L’édition à compte d’auteur ou contrat participatif

C’est tout le contraire de l’édition à compte d’éditeur, ici la maison d’édition ne prend aucun risque économique. C’est l’auteur qui finance la totalité de l’ouvrage.
Ainsi, la maison d’édition offre un cadre et propose des services supplémentaires payants, comme la correction, la mise en page, la diffusion… Les sommes peuvent aller de 1000 à 5000€ selon le travail à faire sur le livre.
Il arrive que le contrat demande à l’auteur d’acheter un certain nombre de livres, ou d’en vendre sans droit d’auteur pour rembourser « la publication » du livre.

Il est évident qu’il faut fuir ce genre de maison d’édition. Ils profitent souvent des jeunes auteurs, qui épuiser par les refus, acceptent avec enthousiasme de signer un contrat avec eux.
Parfois, ils mentent en disant qu’un comité de lecture a sélectionné votre texte parmi tant d’autres. Pourtant, au vu du nombre de textes publiés, il est connu que ces maisons d’édition, à l’allure d’usine, n’ont pas de tel comité ou qu’il est composé d’une seule personne.
Un autre point négatif concerne le contrat, celui-ci peut vous obliger à donner l’exclusivité de votre livre pour une certaine durée (un ou deux ans). En d’autres termes, si une maison à compte d’éditeur est intéressée par votre manuscrit ou que vous voulez l’auto éditée, vous ne pourrez pas le faire. Car vous n’aurez aucun droit sur votre ouvrage, et le récupérer ne sera pas facile.

Bref, l’édition à compte d’auteur à deux facettes, soit c’est une arnaque, soit une prestation de service. Dans le cas, de prestation de service, vous pouvez travailler avec ces maisons d’édition, si vous n’êtes pas doué pour mettre en valeur votre livre. Mais il faut vraiment faire la différence entre un contrat qui vend des services et un contrat qui prend vos droits sur votre livre.

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L’auto-edition

Cette forme d’édition est la plus récente et elle est de plus en plus populaire. Elle s’est beaucoup développée grâce au livre électronique (ebook) et certaines plateformes comme amazon.
Sous cette forme, l’auteur publie par lui-même son livre en format papier, numérique ou audio. C’est-à-dire qu’il gère lui-même la correction, la mise en page, la publicité, la diffusion… Ou en passant par un intermédiaire. Le livre est souvent publié sur une plateforme ou imprimer chez un imprimeur est vendu via des salons littéraires ou des librairies.
De nos jours, l’auto-édition est de plus en plus professionnalisée. Certaines maisons d’édition vont même jusqu’à regarder ce qui se fait dans le milieu.

Par contre, il faut avoir le dos solide pour s’y mettre et avoir beaucoup de détermination. Publier soi-même son livre est une aventure très difficile. Très peu de gens sont multi-casquette, il faut parfois être vendeur, éditeur, graphique, en plus d’écrivain. Il faut également avoir la patience d’apprendre à utiliser plusieurs logiciels.
Mais à la fin, on est totalement indépendant, sans contrat qui nous bride. De plus, le montant des droits d’auteurs est beaucoup plus avantageux. En effet, certaines plateformes proposent jusqu’à 30% à 70% de droit d’auteur et si vous faites juste un ebook vous n’avez aucun argent à débourser.

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Ce qu’il faut faire lors d’un salon/festival

C’est bon, vous allez à un salon ou à un festival littéraire. Vous avez déjà la configuration de votre stand en tête, vous avez même des accessoires pour vous aider, et vos livres bien sûr.
Pourtant, vous sentez le stress monter alors que vous avez tout bien organisé.
Des pensées vous submergent : « Et si, personne n’achetait vos livres ? Comment aborder des gens, alors que vous êtes timide ? Va-t-on vous rire au nez ? »
Pas d’inquiétude, je vais vous expliquer ce qu’il faut faire lors d’une dédicace et les obstacles que vous pourriez croiser.
Allez maintenant, on respire.

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Comment aborder ?

Le premier contact avec le lecteur est une des choses les plus importantes. Il ne faut pas oublier que lors d’un salon littéraire vous êtes beaucoup d’auteurs côte à côte et le porte-monnaie du visiteur n’est pas expansif. Il faudra donc attirer l’attention et être différent des autres, avec un stand attirant, par exemple, ou un comportement qui amène à la discussion.

Un sourire et dite bonjour : C’est la base, il faut être debout, sourire et dire bonjour. Si la salutation est renvoyée, sautez sur l’occasion pour commencer la conversation. Il faut vraiment éviter de rester assis, les bras croisés ou d’être plongé dans un livre. Ça ne donne pas envie aux gens de s’arrêter à votre stand, ils auront juste l’impression de gêner.

Offrir quelque chose : Vous avez fait votre plus beau sourire, mais vous ne savez pas quoi faire après. IL existe une solution, si vous avez une carte de visite, des flyers ou des extraits de votre livre tendait le à votre visiteur, profiter en pour parler de vos derniers livres. Il est rare que les personnes refusent l’objet, mais ça peut arriver, il ne faut pas paniquer, et continuer avec le suivant.

Avoir une phrase d’accroche : Pas de flyer ni de carte de visite, alors, il faut vous trouver une phrase d’accroche. Il faut qu’elle soit ouverte à la discussion. Un petit exemple, pour mes romans, je demande aux visiteurs s’ils aiment le thème proposé (vous aimez les histoires horrifiantes ?) s’il dit oui, je présente mon livre, s’il dit non, je lui demande ce qu’ils aiment, peut-être qu’un de mes autres livres trouvera grâce à leurs yeux. Pour mes livres illustrés ou avec des photos, je propose aux gens de feuilleter pour regarder les dessins. Je leur demande leur avis, ce qui amène à une conversation.

Accepter d’être ignoré : Oui, ça arrive, des gens qui font le tour du salon, qui slaloment entre les stands sans regarder les auteurs. On en vient presque à se demander ce qu’ils font ici. Une sortie de famille forcée ? Peut-être sont-ils là juste pour voir un seul auteur ? C’est triste, mais il vaut mieux ne pas insister avec eux, préférer consacrer votre temps avec des gens intéressés par vos œuvres.

Bien observer : L’observation est un point clé. Certains visiteurs sont attirés par votre livre, mais à cause de leur timidité ne viendront pas parler avec vous. Comment les reconnaître ? C’est simple, c’est souvent des personnes qui ralentissent au niveau de votre stand qui regardent la couverture de vos livres, qui lient furtivement la 4 éme de couverture ou attrapent rapidement un flyer. Dès que vous les repérer allez vers eux, souvent il suffit qu’une phrase pour qu’une discussion enrichissante s’entame.

Accepter de ne pas pouvoir être partout : Il arrive parfois qu’un ou deux lecteurs discutent avec vous, alors que d’autres apparaissent et que vous ne pouvez pas vous occuper d’eux. Vous pouvez ignorer les nouveaux venus, mais il vaut mieux éviter de le faire.
Heureusement, vous avez plusieurs options, soit vous écourtez la conversation avec les autres lecteurs, au risque de laisser tomber une vente. Soit, vous faites participer les nouveaux arrivants à la discussion (Bonjour, vous aussi vous aimez les livres d’horreurs/fantastique…) ou vous leur passez un flyer tout en les invitant à lire vos livres, le temps de pouvoir s’occupe d’eux.
Le meilleur reste d’être deux, lors de grands salon ou festival littéraires. Chacun peut s’occuper d’un ou de deux personnes en même temps.

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Comme défendre son livre ?

Une personne est intéressée par vos livres et vous avez réussi à entamer une discussion. Il va falloir maintenant défendre vos œuvres pour enclencher l’envie d’acheter. N’oubliez pas que vous vendez du rêve et, justement, il va falloir faire travailler l’imagination et l’envie de votre futur lecteur.

Présenter la thématique : Avant de vendre votre livre tel quel, il faut montrer votre passion. Personne n’achète un livre sur un sujet qui ne plaît même pas à l’auteur. Ainsi, il faut parler du thème de votre livre. Imaginons que c’est le voyage dans le temps, ou les extraterrestres, pourquoi ne pas parler du sujet pour finir sur votre livre, qui propose votre vision. Si votre livre est une romance dans un pays comme l’Italie, parlez-en. Le lecteur se dira qu’en le lisant, il voyagera en même temps que le protagoniste.

Parler avec le lecteur : La discussion ne doit pas être centrée que sur vous ou votre livre. Les monologues n’amènent certainement pas à créer un lien. Le mieux, c’est de parler avec la personne, de la faire participer à la conversation.
Par exemple en lui posant des questions, comme (je reviens sur le livre de romance en Italie) : Aimez-vous l’Italie ?
Voyagez ?
S’il répond oui ! Interrogez-le sur une anecdote qu’il a vécu, et rebondissait dessus pour parler de votre livre. Mais attention de ne pas spoiler votre roman. Il faut juste attiser la curiosité et créer un lien avec votre lecteur.

Rassurer le lecteur : Si vous sentez que la personne hésite à acheter votre livre, vous ne devez pas forcer l’achat. Il vaut mieux l’inviter à lire votre portfolio, qui compile les commentaires et les chroniques sur votre livre, surtout s’il a peur d’être déçu du livre. Montrez-leur ainsi que d’autres personnes ont aimé votre livre et dites-leur également ce qu’ils peuvent ou pas trouver dans votre livre.

Laisser un moment au visiteur : Parfois, il faut laisser le temps aux gens de réfléchir, il ne faut surtout pas forcer la vente. Il vaut mieux les laisser partir avec un flyer, une carte de visite ou un marque-page. Tout en disant qu’ils peuvent commander le livre par internet ou vous croiser à un autre festival littéraire.
Ils arrivent que certains reviennent ou achètent sur internet, car ils étaient intéressés par le livre sans avoir le budget sur le moment.

Accepter de ne pas vendre : Malheureusement, il arrive que vous ne vendiez pas votre livre, alors que vous avez fait tous les efforts du monde pour le défendre. Il ne faut pas désespérer et plutôt prendre ça comme une opportunité de s’améliorer. Quand on va dans un festival, c’est autant pour faire des rencontres que pour vendre ses ouvrages, il ne faut pas l’oublier.

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Le moment dédicace

Quelqu’un s’est décidé de prendre un de vos livres et vous demande de faire une dédicace. C’est un moment de joie pour vous, mais il ne faut pas pour autant se relâcher. Une belle dédicace laisse un bon souvenir à votre lecteur. Il faut y mettre toute son énergie.

Préparer des phrases types : Si vous n’avez pas l’habitude des dédicaces ou que vous manquez d’inspiration sur le moment, il vaut mieux avoir des phases types en réserve. Vous pouvez bien sûr les adapter par rapport à votre interlocuteur. Évitez juste de mettre qu’un seul mot comme « merci ».

Créer des phrases personnelles : Si vous avez discuté un moment avec votre visiteur, peut être que vous avez découvert des points d’intérêt sur lui. Utilisez donc ces informations pour créer une dédicace 100% personnalisée, mais attention de ne pas écrire un second roman.

Avoir un carnet pour écrire les noms : Il arrive que certaines personnes aient un nom compliqué, le mieux à faire est d’avoir un carnet pour ça. Vous écrivez le nom pour la dédicace dessus et demandez s’il est bien écrit. Ça évite de faire une faute grossière qui ne pourrait pas plaire à votre visiteur, surtout si le roman est un cadeau.

Avoir de jolis stylos : C’est bête à dire, mais avoir de beaux stylos pour faire des dédicaces est un plus. Bien sûr, ça dépend du thème de votre livre. Une dédicace pour un livre fantastique serait mieux accueillie si elle est faite avec un stylo calligraphique. De même, un livre pour un enfant sera plus joliment dédicaces avec des feutres de couleurs.

Dessiner : Si vous avez illustré votre livre, pourquoi ne pas faire un dessin qui accompagne votre dédicace. Certains illustrateurs vont même plus loin en faisant des aquarelles directement à côté de leur signature. Bien sûr, ça prend du temps, il faut donc savoir faire patienter son lecteur.

Utiliser des tampons : Si vous ne savez pas dessiner, le meilleur reste les tampons encreurs. Ils en existent de différents types, vous trouverez sûrement un qui ira avec la thématique de votre livre. En plus, vous pouvez faire des folies avec les couleurs. Il faudra tout de même faire attention de bien faire sécher l’encre avant de donner le livre, sans quoi la dédicace pourrait bien devenir baveuse.

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Le point sur vous-même

Depuis le début, je parle des visiteurs et des livres, mais il y a aussi une chose essentielle lors des séances de dédicaces ou des salons littéraires : VOUS !

Se détendre : Surtout, vous ne devez pas stresser. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire. Il faut absolument vous détendre. Les gens ne sont pas là pour vous manger, certains seront même très heureux de voir de nouveaux écrivains. Commencez la journée en vous disant que tout va bien se passer.

Se donner un objectif réaliste : Ne croyez pas que vous allez vendre tout de suite votre stock de livres. Le mieux pour éviter d’être désespéré c’est de se donner un objectif.
Le premier serait de rembourser le prix du stand. Le second serait d’amortir les frais totaux (stand, hotel, essence…).
Certaines personnes vont même plus loin en se donnant des récompenses par rapport au nombre de livres vendus. Un exemple : Si je vends dix livres, je me paie quelque chose qui me donne envie.
C’est simple, mais inconsciemment ça vous stimulera.

Ne pas abandonner/désespérer : C’est triste à dire, mais parfois rien ne se passe comme prévu. Aucun livre vendu, personne à qui parler, le salon est vide. À cause de ça, vous aurez tendance à partir de l’événement en étant désespéré, en remettant tout en question. Surtout, ne soyez pas malheureux et ne pensez pas à arrêter les sorties. Le plus important ce n’est pas de vendre mille livres à un salon, c’est de se faire connaître, découvrir les autres auteurs et faire des rencontres. Ne croyez pas qu’une bonne journée, ce n’est qu’une question de vente.

Noter le nombre de ventes : Une chose très importante, mais qu’on oublie parfois. Il faut absolument noter le nombre de livres vendus et lesquels. Ça permet de faire un bilan, et surtout de suivre son stock.

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Conclusion

Un salon, une dédicace ou un festival littéraire est un événement qui n’est pas de tout repos. C’est très épuisant autant pour le corps que pour le moral. Mais il ne faut pas hésiter à sauter le pas, car ces manifestations permettent de faire souvent de belles rencontres.
Il faut certes vendre ces livres, mais il ne faut pas croire que ces événements ne se résument qu’à ça. Il y a aussi les rencontres derrière.
C’est lors de festivals et salons que j’ai croisé mes futurs amis, des journalistes, voir même des vendeurs spécialisés en livre, qui en retour ont défendu mes ouvrages devant d’autres personnes.
Il faut y aller, certainement pas avec les yeux remplis d’étoiles et d’espoir. Mais il faut y être, autant pour vous et vos futurs lecteurs.

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