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Mon bilan 2018

L’année 2018 est terminée, maintenant laissons la place à 2019. Mais avant de vous souhaiter une bonne et heureuse année, c’est le moment de faire le bilan en tant qu’écrivain et blogueuse.

Il faut savoir que ça va faire deux ans que je suis une écrivaine 100% investie dans mon métier. Je peux déjà dire que l’année 2018 a été un nouveau cap pour moi. J’ai fait tellement de choses que j’ai cette impression d’avoir vécu deux années en une. C’est assez troublant d’ailleurs.

Ce que j’ai fait

J’ai publié de nouveaux livres/nouvelles chez des éditeurs comme :
– Le mangeur de rêve (Album jeunesse).
– Grand comme un arbre (Album jeunesse).
– Night Hunt (Roman).
– L’épopée du petit poisson dorée. (Petite nouvelle).

J’ai auto-publié mon premier livre, soit :
– Livre de recettes Undertale (Livre de recettes).

J’ai récupéré mes droits sur des livres, comme :
– Les autres Mythes — Tome 1 (Roman).
– Le journal du petit cancrelat (Album jeunesse).

J’ai écrit ou commencé à écrire de nouveaux livres :
– L’héritage (Nouvelle) — Terminer.
– Alter Reality (Roman) — En cours.
– Underclear Chapitre 2 (BD) — Terminer.

J’ai participé pour la première fois à une émission radio et je suis même passée à la télévision (TV Tours). Beaucoup de journaux et magazine ont écrit des articles au sujet de mon travail, surtout pour mon livre de recettes de biscuits pour animaux. J’ai également fait ma première séance de dédicaces chez Cultura. On peut dire qu’en matière de marketing, j’ai été bien servie.
J’ai continué ma quête des salons et festivals littéraires, en déplorant la disparition de certains pour 2019. J’ai aussi fait un marathon de marché de Noël. Cette année, j’ai su me mettre en avant, battant mon record de livre vendu derrière mon stand.

J’ai réussi à récupérer les droits sur un livre qui me tenait à cœur : Les autres Mythes. C’est une très longue histoire, je dirais simplement que l’éditeur n’avait pas rempli sa part de marché.
Pour le journal du petit cancrelat, c’est une autre histoire. Je parlerais sûrement dans un prochain article.

J’ai également été l’heureuse maman d’un livre auto-éditer. Je m’étais lancé le défi de faire un livre de recettes sur Undertale. J’ai dû faire mes propres photos, la mise en page, la charte graphique, tout, je dis bien TOUT de A à Z. J’étais sceptique au début, voulant abandonner plusieurs fois, mais, maintenant, je suis très satisfaite du résultat. Cette aventure dans l’auto-édition n’est pas finie, c’est certain.

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Là où j’ai échoué ou j’aurais pu mieux faire

Ma plus grande tristesse, c’est de n’avoir pas pu gérer mon temps. J’ai vu trop grand pour certains projets et je n’ai pas su organiser comme il faut mon calendrier. Résultat, le blog et ma chaîne YouTube n’ont pas été très actifs. Surtout, ma pauvre chaîne qui a pris plus la poussière qu’autre chose. Bon, c’est vrai, j’avais une excuse de qualité : mon logiciel de montage buggait encore et encore, me décourageant de continuer. Mais quand même, sachant que j’ai plusieurs vidéos dans le disque dur de mon ordinateur, c’est triste de se dire qu’elles n’ont même pas été publiées. Quant au blog, il a perdu de sa vitalité vers octobre, c’est dommage et entièrement de ma faute.
J’aurais aussi voulu écrire plus de livres pour 2018. Malheureusement, mon livre de recettes Undertale m’a pris beaucoup de temps, ainsi que mon projet Alter Reality.

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Liste des plateformes d’écriture

Souvent quand on écrit une histoire on ne sait pas si elle va plaire. On doute, on stresse. Il arrive même qu’on abandonne de peur d’être trop mauvais.
Alors, pourquoi ne pas montrer directement vos œuvres à un public ? Ça permet de faire le point sur son histoire, de progresser et surtout de se sentir soutenue.
ll existe sur internet des plateformes d’écriture qui permet de mettre en avant ses écrits, et surtout d’être suivis par une communauté. Un bon moyen pour faire de belles rencontres et évoluer dans le monde de l’écriture.

 

Voici une liste de sites qui permettent de publier en lignes vos histoires, mais également vos bandes dessinées. Il faut savoir que certains sont en anglais, il est donc recommandé d’avoir un certain niveau en langue, sinon vous pourriez utiliser tout le potentiel de ces plateformes.
J’ai essayé d’être la plus neutre possible sur ces sites, tout en mettant en avant ce que j’ai pu entendre à l’heure pour certains, vu que je ne les ai pas tous testés.

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Wattpad

Wattpad est une des premières plateformes d’écriture française, elle est donc très connue. Elle regorge de texte en tout genre, allant du prometteur ou navet. Les outils misent à dispositions et le traitement de textes sont vraiment bien pensé et facile à utiliser.
Malheureusement ce site étant populaire, c’est très dur de s’y faire une place et d’avoir son livre en première page. Si vous faites une histoire dans le genre romantique, c’est encore pire tellement le site en regorge. Une bonne plateforme, mais où il est très dur de s’y faire remarquer.

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Scribay

Scribay est un site assez connu dans le milieu de l’écriture. Son traitement de texte est semblable à Wattpad. Mais son système de lecture est une vraie révolution parce qu’il permet d’aider l’auteur à corriger les fautes de son texte. Si vous aimez écrire, vous trouverez aussi de nombreux défis littéraires. Bref, vous l’aurez compris, le plus de cette plateforme, c’est sa communauté. Elle est très active, à l’écoute et aide avec joie les auteurs débutants.

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Fyctia

Fyctia est une plateforme lancée par les éditions Hugo & Cie qui a mauvaise presse chez les auteurs. Il faut dire que le règlement est très mal écrit avec parfois des règles floues. En plus, pour publier un autre chapitre de son roman, il faut atteindre un certain nombre de votes, ce qui fait que la communauté n’est pas très accueillante.
Mais le pire reste les droits d’auteurs. Pendant 5 ans Fyctia garde votre texte et s’il est publié demande 10 % de votre salaire.
Un des avantages de cette plateforme, c’est l’opportunité de signer un contrat éditorial avec Hugo & Cie, en plus la concurrence y est moins rude que sur Wattpad. Bien sûr tout n’est pas à jeter sur ce site, c’est pour ça qu’il est dans la liste. Je vous conseille d’y faire un tour et de forger votre propre opinion.

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Atramenta

Atramenta est un site au design daté, mais qui offre de sacrés services. Au premier abord, on ne comprend pas que cette plateforme permet de publier ses textes au même titre que Wattpad, pourtant c’est le cas. En plus de proposer des services (ce n’est pas un éditeur à premier vu) comme l’impression de son livre ou la mise en ebook, vous pouvez aussi mettre à disposition votre livre gratuitement, pour qu’il soit vu et jugé par la communauté. Sincèrement, je ne suis pas encore inscrite dessus, mais j’ai entendu de bon retour à propos de cette plateforme, donc à tester, pour ce faire un avis.

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Welovewords

Welovewords est une plateforme, et aussi un réseau social pour auteur. Je ne peux malheureusement pas dire grand-chose sur ce site, car je n’y suis pas inscrite. Je sais juste qui il y a beaucoup de concours et que la communauté n’est pas vraiment actif. Par contre, je ne sais pas si cette plateforme est vraiment bien ou mauvaise, j’ai entendu des avis qui vont dans les deux directions. Donc un conseil, testez-la et faites-vous votre propre opinion.

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Webstory

Webstory est un petit site de publication de texte. Il n’y a malheureusement pas beaucoup d’auteurs ni trop de textes. D’ailleurs ces derniers sont avant tout des nouvelles, des journaux personnels ou des billets d’humeurs, vous trouverez très peu de romans. Au niveau du traitement de texte, il se veut très simple. De même, les livres avec chapitres ne sont pas très mises en avant, ils sont plus présentés chapitre par chapitre, donc c’est très dur de s’y retrouver. C’est assez dommage, car on sent un certain potentiel et un amour de l’écriture sur ce site.

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Inedits

Cette plateforme créée par la maison d’édition Inédit, offre la possibilité aux auteurs de coopérer pour écrire un récit. Une bonne idée, surtout pour ceux qui ont peur de la page blanche. Une même histoire peut avoir différentes orientations, en tant qu’auteur vous pouvez choisir de continuer celle-ci ou d’en faire une nouvelle. Ça permet de voir une histoire sous d’autre angle, avec parfois, des personnages inédits. Au premier abord, ça peut être troublant, mais ça permet de faire des exercices littéraires originaux. Un site a essayé absolument autant pour l’idée que pour s’exercer. En plus, la plateforme est jeune et continue d’évoluer.

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Oniris

Oniris un site que je ne connaissais pas, mais qui à l’air d’être vieux. Comme les autres plateformes, on y trouve des concours de nouvelles. La communauté est active et donne des conseils constructifs. Le site explique clairement qu’il est là pour aider les jeunes écrivains à évoluer, donc, si vous avez des doutes sur vos capacités et cherchez des gens tolérant et pédagogue pour vous guider, je vous conseille cette plateforme.

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Short Edition

Short Edition est un site qui prône les textes et les BD courtes. Le site est bien fait et il est actif au niveau des concours. Par contre, il faut faire très attention, si on est lauréat d’un prix, votre texte ne vous appartient plus. Vous aurez certes des droits d’auteurs sur votre histoire, mais vous ne pourrez plus le publier autre part.
Je ne connais pas vraiment ce site, j’ai entendu beaucoup de choses dessus, certaines mauvaises, d’autres bonnes. Je ne sais donc pas où me situer avec lui. Le mieux, c’est de le tester vous-même.

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Scribophile

Scribophile est malheureusement un site en anglais. Il offre les mêmes outils que Scribay, il est même très semblable au site français. Le seul problème, c’est que vous aurez du mal à trouver votre lectorat étant donné que celui-ci est avant tout anglais. Par contre, si vous êtes bilingue, et que traduire votre histoire ne vous gêne pas, alors jetez-vous à l’eau.

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Atavist

Atavist est également en anglais. Néanmoins, le traitement de texte est confortable, il permet d’illustrer ses textes avec des images ou des vidéos. Il existe aussi des modèles pré-fait permettant de donner du style à une publication. Le site propose également aux écrivains de vendre leurs contenus, donc de s’auto éditer.
La communauté est également plus mature que certains sites, mais il y a peu de lecteurs français, ce qui est très handicapant si vous voulez faire connaître vos histoires.

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404 Factory

404 Factory est un site créé par 404 édition, qui réunit les auteurs fan de Science-fiction, de fantasy, du fantastique ou des jeux vidéo. La plateforme est toute jeune et va sûrement évoluer au fil des années. C’est pour cela que le traitement de texte est très basique, mais il permet quand même de poster des images avec votre texte. Un des très grands avantages de 404 Factory est son concours annuel, qui donne une chance aux écrivains d’être publié par cette maison d’édition. L’autre gros point fort est sa communauté très active au niveau de l’écriture, leur groupe Facebook est rempli de questions et de bon conseil. C’est même dommage que cette communauté n’ait pas un forum sur le site pour partager leur passion commune.

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Mangadraft

Mangadraft est la seule plateforme qui permet de publier autant un manga, qu’un light novel. L’ambiance est vraiment bien, et le site est très actif. Vous pouvez publier plusieurs œuvres, les traduire et surtout les programmer. Le seul problème est la partie light Novel, qui n’a pas de traitement de texte, comme avec la section mangas, il faut poster des images. Ce qui est assez dommage.
Mais le site est en pleine évolution et une mise à jour de grande envergure va bientôt arriver. En espérant qu’il sera encore plus performant et aussi agréable à parcourir.

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Amilova

Amilova est un site qui permet de publier son manga, sa bande dessinée ou son comics. Il a l’avantage d’avoir une sacrée communauté et très actif. Il est vraiment bien si vous y allez en tant que lecteur. Par contre, si vous voulez publier, il faudra faire un dossier pour montrer vos capacités en dessin, donc, si vous débutez, votre dossier pourrait bien être refusé. De même depuis le nouveau design, j’ai personnellement du mal à m’y retrouver, c’est dommage, parce qu’il y a de vraies pépites sur cette plateforme.

 

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Yume

Yume est une jeune plateforme créée par Maho éditions. Son but est de permettre aux auteurs de Light Novel et de mangas de publier leurs œuvres. Tout en permettant de faire des rencontres entre artistes. Ainsi ils veulent créer une base de données de scénaristes et d’illustrateurs, qui pourront ainsi se côtoyer, et même créer un projet ensemble.
Pour le moment, le site est tout neuf. Il est donc en bêta test et évolue chaque semaine par rapport aux demandes des membres. Mais Yume pourrait bien devenir plus tard un endroit incontournable pour lire des Mangas et Light Novels français.

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Neovel

Neovel permet de publier ses Light Novels et ses romans. Au premier abord, il a l’air d’être une plateforme consacrée aux auteurs anglais. Mais il faut savoir que Neovel cherche à toucher des lecteurs français, donc, si vous êtes un auteur français, il ne faut pas hésiter à y aller. L’avantage de ce site, c’est qu’il y a une multitude d’outils pour permettre de surveiller la popularité de son œuvre. Les lecteurs ont également la possibilité de participer activement au livre, en laissant des commentaires, des votes ou en soutenant son auteur préféré.

Ce qu’il faut faire lors d’un salon/festival

C’est bon, vous allez à un salon ou à un festival littéraire. Vous avez déjà la configuration de votre stand en tête, vous avez même des accessoires pour vous aider, et vos livres bien sûr.
Pourtant, vous sentez le stress monter alors que vous avez tout bien organisé.
Des pensées vous submergent : « Et si, personne n’achetait vos livres ? Comment aborder des gens, alors que vous êtes timide ? Va-t-on vous rire au nez ? »
Pas d’inquiétude, je vais vous expliquer ce qu’il faut faire lors d’une dédicace et les obstacles que vous pourriez croiser.
Allez maintenant, on respire.

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Comment aborder ?

Le premier contact avec le lecteur est une des choses les plus importantes. Il ne faut pas oublier que lors d’un salon littéraire vous êtes beaucoup d’auteurs côte à côte et le porte-monnaie du visiteur n’est pas expansif. Il faudra donc attirer l’attention et être différent des autres, avec un stand attirant, par exemple, ou un comportement qui amène à la discussion.

Un sourire et dite bonjour : C’est la base, il faut être debout, sourire et dire bonjour. Si la salutation est renvoyée, sautez sur l’occasion pour commencer la conversation. Il faut vraiment éviter de rester assis, les bras croisés ou d’être plongé dans un livre. Ça ne donne pas envie aux gens de s’arrêter à votre stand, ils auront juste l’impression de gêner.

Offrir quelque chose : Vous avez fait votre plus beau sourire, mais vous ne savez pas quoi faire après. IL existe une solution, si vous avez une carte de visite, des flyers ou des extraits de votre livre tendait le à votre visiteur, profiter en pour parler de vos derniers livres. Il est rare que les personnes refusent l’objet, mais ça peut arriver, il ne faut pas paniquer, et continuer avec le suivant.

Avoir une phrase d’accroche : Pas de flyer ni de carte de visite, alors, il faut vous trouver une phrase d’accroche. Il faut qu’elle soit ouverte à la discussion. Un petit exemple, pour mes romans, je demande aux visiteurs s’ils aiment le thème proposé (vous aimez les histoires horrifiantes ?) s’il dit oui, je présente mon livre, s’il dit non, je lui demande ce qu’ils aiment, peut-être qu’un de mes autres livres trouvera grâce à leurs yeux. Pour mes livres illustrés ou avec des photos, je propose aux gens de feuilleter pour regarder les dessins. Je leur demande leur avis, ce qui amène à une conversation.

Accepter d’être ignoré : Oui, ça arrive, des gens qui font le tour du salon, qui slaloment entre les stands sans regarder les auteurs. On en vient presque à se demander ce qu’ils font ici. Une sortie de famille forcée ? Peut-être sont-ils là juste pour voir un seul auteur ? C’est triste, mais il vaut mieux ne pas insister avec eux, préférer consacrer votre temps avec des gens intéressés par vos œuvres.

Bien observer : L’observation est un point clé. Certains visiteurs sont attirés par votre livre, mais à cause de leur timidité ne viendront pas parler avec vous. Comment les reconnaître ? C’est simple, c’est souvent des personnes qui ralentissent au niveau de votre stand qui regardent la couverture de vos livres, qui lient furtivement la 4 éme de couverture ou attrapent rapidement un flyer. Dès que vous les repérer allez vers eux, souvent il suffit qu’une phrase pour qu’une discussion enrichissante s’entame.

Accepter de ne pas pouvoir être partout : Il arrive parfois qu’un ou deux lecteurs discutent avec vous, alors que d’autres apparaissent et que vous ne pouvez pas vous occuper d’eux. Vous pouvez ignorer les nouveaux venus, mais il vaut mieux éviter de le faire.
Heureusement, vous avez plusieurs options, soit vous écourtez la conversation avec les autres lecteurs, au risque de laisser tomber une vente. Soit, vous faites participer les nouveaux arrivants à la discussion (Bonjour, vous aussi vous aimez les livres d’horreurs/fantastique…) ou vous leur passez un flyer tout en les invitant à lire vos livres, le temps de pouvoir s’occupe d’eux.
Le meilleur reste d’être deux, lors de grands salon ou festival littéraires. Chacun peut s’occuper d’un ou de deux personnes en même temps.

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Comme défendre son livre ?

Une personne est intéressée par vos livres et vous avez réussi à entamer une discussion. Il va falloir maintenant défendre vos œuvres pour enclencher l’envie d’acheter. N’oubliez pas que vous vendez du rêve et, justement, il va falloir faire travailler l’imagination et l’envie de votre futur lecteur.

Présenter la thématique : Avant de vendre votre livre tel quel, il faut montrer votre passion. Personne n’achète un livre sur un sujet qui ne plaît même pas à l’auteur. Ainsi, il faut parler du thème de votre livre. Imaginons que c’est le voyage dans le temps, ou les extraterrestres, pourquoi ne pas parler du sujet pour finir sur votre livre, qui propose votre vision. Si votre livre est une romance dans un pays comme l’Italie, parlez-en. Le lecteur se dira qu’en le lisant, il voyagera en même temps que le protagoniste.

Parler avec le lecteur : La discussion ne doit pas être centrée que sur vous ou votre livre. Les monologues n’amènent certainement pas à créer un lien. Le mieux, c’est de parler avec la personne, de la faire participer à la conversation.
Par exemple en lui posant des questions, comme (je reviens sur le livre de romance en Italie) : Aimez-vous l’Italie ?
Voyagez ?
S’il répond oui ! Interrogez-le sur une anecdote qu’il a vécu, et rebondissait dessus pour parler de votre livre. Mais attention de ne pas spoiler votre roman. Il faut juste attiser la curiosité et créer un lien avec votre lecteur.

Rassurer le lecteur : Si vous sentez que la personne hésite à acheter votre livre, vous ne devez pas forcer l’achat. Il vaut mieux l’inviter à lire votre portfolio, qui compile les commentaires et les chroniques sur votre livre, surtout s’il a peur d’être déçu du livre. Montrez-leur ainsi que d’autres personnes ont aimé votre livre et dites-leur également ce qu’ils peuvent ou pas trouver dans votre livre.

Laisser un moment au visiteur : Parfois, il faut laisser le temps aux gens de réfléchir, il ne faut surtout pas forcer la vente. Il vaut mieux les laisser partir avec un flyer, une carte de visite ou un marque-page. Tout en disant qu’ils peuvent commander le livre par internet ou vous croiser à un autre festival littéraire.
Ils arrivent que certains reviennent ou achètent sur internet, car ils étaient intéressés par le livre sans avoir le budget sur le moment.

Accepter de ne pas vendre : Malheureusement, il arrive que vous ne vendiez pas votre livre, alors que vous avez fait tous les efforts du monde pour le défendre. Il ne faut pas désespérer et plutôt prendre ça comme une opportunité de s’améliorer. Quand on va dans un festival, c’est autant pour faire des rencontres que pour vendre ses ouvrages, il ne faut pas l’oublier.

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Le moment dédicace

Quelqu’un s’est décidé de prendre un de vos livres et vous demande de faire une dédicace. C’est un moment de joie pour vous, mais il ne faut pas pour autant se relâcher. Une belle dédicace laisse un bon souvenir à votre lecteur. Il faut y mettre toute son énergie.

Préparer des phrases types : Si vous n’avez pas l’habitude des dédicaces ou que vous manquez d’inspiration sur le moment, il vaut mieux avoir des phases types en réserve. Vous pouvez bien sûr les adapter par rapport à votre interlocuteur. Évitez juste de mettre qu’un seul mot comme « merci ».

Créer des phrases personnelles : Si vous avez discuté un moment avec votre visiteur, peut être que vous avez découvert des points d’intérêt sur lui. Utilisez donc ces informations pour créer une dédicace 100% personnalisée, mais attention de ne pas écrire un second roman.

Avoir un carnet pour écrire les noms : Il arrive que certaines personnes aient un nom compliqué, le mieux à faire est d’avoir un carnet pour ça. Vous écrivez le nom pour la dédicace dessus et demandez s’il est bien écrit. Ça évite de faire une faute grossière qui ne pourrait pas plaire à votre visiteur, surtout si le roman est un cadeau.

Avoir de jolis stylos : C’est bête à dire, mais avoir de beaux stylos pour faire des dédicaces est un plus. Bien sûr, ça dépend du thème de votre livre. Une dédicace pour un livre fantastique serait mieux accueillie si elle est faite avec un stylo calligraphique. De même, un livre pour un enfant sera plus joliment dédicaces avec des feutres de couleurs.

Dessiner : Si vous avez illustré votre livre, pourquoi ne pas faire un dessin qui accompagne votre dédicace. Certains illustrateurs vont même plus loin en faisant des aquarelles directement à côté de leur signature. Bien sûr, ça prend du temps, il faut donc savoir faire patienter son lecteur.

Utiliser des tampons : Si vous ne savez pas dessiner, le meilleur reste les tampons encreurs. Ils en existent de différents types, vous trouverez sûrement un qui ira avec la thématique de votre livre. En plus, vous pouvez faire des folies avec les couleurs. Il faudra tout de même faire attention de bien faire sécher l’encre avant de donner le livre, sans quoi la dédicace pourrait bien devenir baveuse.

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Le point sur vous-même

Depuis le début, je parle des visiteurs et des livres, mais il y a aussi une chose essentielle lors des séances de dédicaces ou des salons littéraires : VOUS !

Se détendre : Surtout, vous ne devez pas stresser. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire. Il faut absolument vous détendre. Les gens ne sont pas là pour vous manger, certains seront même très heureux de voir de nouveaux écrivains. Commencez la journée en vous disant que tout va bien se passer.

Se donner un objectif réaliste : Ne croyez pas que vous allez vendre tout de suite votre stock de livres. Le mieux pour éviter d’être désespéré c’est de se donner un objectif.
Le premier serait de rembourser le prix du stand. Le second serait d’amortir les frais totaux (stand, hotel, essence…).
Certaines personnes vont même plus loin en se donnant des récompenses par rapport au nombre de livres vendus. Un exemple : Si je vends dix livres, je me paie quelque chose qui me donne envie.
C’est simple, mais inconsciemment ça vous stimulera.

Ne pas abandonner/désespérer : C’est triste à dire, mais parfois rien ne se passe comme prévu. Aucun livre vendu, personne à qui parler, le salon est vide. À cause de ça, vous aurez tendance à partir de l’événement en étant désespéré, en remettant tout en question. Surtout, ne soyez pas malheureux et ne pensez pas à arrêter les sorties. Le plus important ce n’est pas de vendre mille livres à un salon, c’est de se faire connaître, découvrir les autres auteurs et faire des rencontres. Ne croyez pas qu’une bonne journée, ce n’est qu’une question de vente.

Noter le nombre de ventes : Une chose très importante, mais qu’on oublie parfois. Il faut absolument noter le nombre de livres vendus et lesquels. Ça permet de faire un bilan, et surtout de suivre son stock.

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Conclusion

Un salon, une dédicace ou un festival littéraire est un événement qui n’est pas de tout repos. C’est très épuisant autant pour le corps que pour le moral. Mais il ne faut pas hésiter à sauter le pas, car ces manifestations permettent de faire souvent de belles rencontres.
Il faut certes vendre ces livres, mais il ne faut pas croire que ces événements ne se résument qu’à ça. Il y a aussi les rencontres derrière.
C’est lors de festivals et salons que j’ai croisé mes futurs amis, des journalistes, voir même des vendeurs spécialisés en livre, qui en retour ont défendu mes ouvrages devant d’autres personnes.
Il faut y aller, certainement pas avec les yeux remplis d’étoiles et d’espoir. Mais il faut y être, autant pour vous et vos futurs lecteurs.

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Sites pour générer un nom de personnage/ville/créature…

L’une des choses qui peuvent ralentir l’écriture d’un manuscrit, c’est de trouver un nom, qu’il soit celui du personnage principal, d’une ville, ou encore d’une créature fantastique. Malheureusement, tout le monde n’a pas la création de prénoms infuse. Heureusement, il existe sur internet de nombreux sites qui proposent des générateurs de nom. Il suffit d’appuyer sur un bouton et de choisir.

Voici une liste de sites qui peuvent vous aider à générer plusieurs noms pour votre livre. Attention, certains sont en anglais, il est recommandé d’avoir un certain niveau en langue, sinon vous pourriez avoir du mal à vous y retrouver.

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Noms de fantasy

Nomsdefantasy est un site en français de générateur de nom fantasy, fantastique, moderne et un peu de science-fiction. Il suffit de choisir le type de nom à générer, la longueur de celui-ci et d’appuyer sur le bouton. L’avantage de ce site c’est qu’il permet de créer des noms pour plusieurs races, comme les elfes, dragons, démons…

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Fantasy name generators

Fantasynamegenerators est de toute la liste le meilleur site. Son seul défaut, c’est qu’il est en anglais, mais pas de panique normalement, il sera bientôt traduit en français. Il ne faut pas que la barrière des langues vous bloque, car ce site est une vraie pépite.
Vous trouverez de nombreux générateurs en rapport avec la pop culture (dark soul, pokémon, world warcraft, halo, zelda…) la fantasy (par race) le fantastique, la science-fiction. Mais aussi des générateurs de nom pour des animaux, une invocation, des armes, de la magie, une planète, une ville, une race, et même des noms modernes par région (français, italien, américain, japonais…). Avec ces générateurs, vous n’aurez plus aucune excuse.

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Yafnag

Yafnag est un petit générateur de type fantastique médiéval. Il permet de faire des noms de lieu ou de personne. Les options ne sont pas très grandes, mais les noms créés sont parfois très intéressants.

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Donjon – Fantasy/Fantastique

Donjon permet de générer des noms fantastiques. Il suffit de choisir le type de nom voulu. Vous en trouverez pour beaucoup de race, pour monstre ou encore par région. Il est très complet et simple à utiliser, le seul problème, c’est qu’il est en anglais.

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Donjon – Science-Fiction

Le même site que celui au-dessus, sauf que c’est la version science-fiction. Il permet de générer des noms cyberpunk et spatial, comme des noms d’aliens, de vaisseaux spatiaux, de planètes ou d’étoiles. Ce site sera d’une grande aide, si vous écrivez un roman de science-fiction ou futuriste.

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Chaotic Shiny

Un générateur d’un autre type, il permet simplement de fusionner plusieurs mots ensemble pour en créer un nouveau. Il est très utile pour générer des noms de lieu, de pouvoir magique ou de créatures toutes droites sorties de votre imagination.

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Ismu

Ismu est un autre petit générateur français de nom fantasy/fantastique. Son avantage est son choix dans les types de nom, vous trouvez des races pas souvent mises dans les autres sites, comme les gnomes, les hobbits ou les nains.

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Prénoms d’aujourd’hui

Prénoms d’aujourd’hui n’est pas un générateur de nom, mais un site qui liste les différents prénoms du monde. Je les rajoutais dans cette liste pour une bonne raison. Il permet de faire des recherches poussées sur un nom. Vous pourrez ainsi voir la signification du nom, son origine, à quelle couleur et quel caractère il est lié. C’est très intéressant si vous voulez un nom qui définit la personnalité de votre personnage.

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Générateur Partis politiques

Un autre genre de générateur de nom, il permet de créer le nom d’un parti politique. Un site très utile, surtout si vous écrivez un livre qui met l’accent sur un gouvernement fictif.

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Generateur-marque

Un autre type de générateur, celui-ci permet de créer un nom de marque. Il est très intéressant si vous voulez citer des produits sans utiliser ceux de notre société ou créer une fausse entreprise maléfique.

Le printemps du livre et du marque-page

Le printemps du livre et du marque-page est un salon littéraire qui a lieu début mars en Indre-et-Loire au domaine de Cangé dans le village de Saint-Avertin. Il réunit plus de 35 écrivains venus pour dédicacer leurs livres, ainsi que des signopaginophiles, c’est-à-dire des collectionneurs de marque-page.
Ce petit festival fêtait cette année sa 8éme édition. Cet événement est organisé par l’association « Onze Arpents » qui a remarqué cette année une hausse de participation.
L’avantage de ce salon est le cadre où sont accueillis les visiteurs, un vieux cellier avec des pierres et des poutres apparentes. Un vrai délice pour les amoureux de bâtiments anciens et rustiques.

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Mes livres

Pour le moment, je n’ai pas de nouveaux livres, j’ai juste amené ceux déjà édités. Beaucoup de personnes ont regardé avec curiosité mon livre de recettes de biscuits pour animaux. Cette idée a beaucoup plus et j’ai eu énormément de compliments sur ce livre.
Au niveau des ventes, ça n’a pas été très glorieux, juste 2 livres de vendus. C’est triste, mais c’est la règle du jeu. Parfois, je vends plusieurs livres, d’autre fois aucun. Cependant, j’aimerais bien battre un jour mon record de 8 livres vendus.

Mon stand

Un des avantages, quand on prend deux tables, c’est qu’on a de la place. J’ai pu m’amuser à bien mettre en valeur mes livres et j’ai pu disposer toute ma décoration. Ça faisait un moment que je n’avais pas pu le faire. Par contre au court de la journée j’ai cassé deux de mes petites lampes. Il va falloir que j’en rachète des nouvelles. J’ai aussi eu l’occasion de tester les pinces pour présenter les affiches. Résultat : ça n’abîme pas les posters et ça tient très bien en place. Je valide donc ces petits accessoires.

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Les rencontres

La matinée était plutôt calme, je n’ai pas croisé grand monde. Je m’ennuyais même par moment, au point d’avoir regretté de ne pas avoir emporté mon nécessaire d’aquarelle. J’ai tout de même pu discuter avec des auteurs que je croise à chaque festival. C’est tellement bien de voir des visages familiers et de prendre de leurs nouvelles.
Par contre, l’ambiance a complètement changé vers 15 heures. Un coup, un flot de visiteurs sont rentrés jusqu’à la fin de l’événement. J’ai ainsi croisé des libraires et commerciaux intéressés par mon livre de recettes. Ainsi que des visiteurs chaleureux, qui ont pris avec plaisir mes cartes de visite pour suivre mon parcours.
J’ai aussi fait la connaissance d’une jeune écrivaine Élisa Avrain, qui publie en auto-édition des livres de romance. À lire, si vous aimez les histoires d’amour soft.

Conclusion

C’est sûr, l’année prochaine, je reviens à ce salon littéraire. Certes, je n’ai pas beaucoup vendu, mais j’ai fait de belles rencontres. En plus, vu le type de livres que je vais bientôt écrire, je sais que là-bas je risque d’y trouver de potentiels lecteurs.
Bref, 2019 me voilà.

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